La Volkswagen ID.4 arrive en concession : Star Wars
Chez Volkswagen, on ne démarre pas une saga par le numéro un, mais plutôt par numéro trois. L'ID.4, elle, arrive en concession en France. Alors, "un nouvel espoir" pour Volkswagen ?
La nomenclature automobile a ses logiques que seuls des fans de la saga Star Wars pourraient comprendre. On ne démarre pas une série par le numéro un, mais chez Volkswagen, plutôt par le numéro 3. Ou plutôt l'ID.3, le point de démarrage d'une nouvelle aventure à plusieurs dizaines de milliards d'euros, qui permettra normalement au groupe allemand de faire oublier les déboires du dieselgate.
Ainsi les Chinois découvrent l'ID.6 et nous, l'ID.5, dans les prochains mois, alors que les ID.1 et ID.2 ne sont même pas encore mentionnées clairement par la marque allemande. Et voici l'ID.4 qui débarque en concession en France dans l'espoir de poser les jalons de la mobilité électrique de Volkswagen 2.0 avec l'ID.3, après une timide tentative en e-Golf.
Cette ID.4, c'est grossièrement une ID.3 (au niveau technique) avec une carrosserie se rapprochant de ce que plus de 40 % des Européens adorent : le SUV. Forcément, l'engin est plus imposant qu'une ID.3, mais il est aussi plus cher et bien entendu plus rentable.
L'objectif de Volkswagen est d'en écouler 6000 par an en France à court terme. Pour y parvenir, l'ID.4 s'adressera à la clientèle du Tiguan. Des familles qui souhaitent de l'espace et qui ne recherchent pas vraiment un véhicule dynamique et sportif. L'ID.4 fait dans la douceur, et il faut dire qu'avec près de 2,2 tonnes sur la balance, il aurait été difficile (ou très coûteux) de le rendre aussi agile qu'un Porsche Macan Turbo.
La concurrence
Kia e-Niro : lancé voilà trois ans en France, le E-Niro jouit d'une excellente réputation en matière de véhicule électrique. Si ses batteries les plus grosses ne sont "que" de 64 kWh, il n'empêche que dans sa version la plus lourde, le E-Niro est près de 400 kg plus léger qu'une ID.4. Et cela s'en ressent forcément sur l'autonomie, toujours intéressante sur le coréen. Il doit tout de même s'avouer vaincu dans le chapitre de l'habitabilité et du volume de coffre, la Volkswagen faisant nettement mieux.
Skoda Enyaq : mêmes batteries (à quelques kilowatts/heure près), même plateforme et même moteur, l'Enyaq ne se différencie donc de l'ID.4 que par l'intérieur, le design et les prix. Justement, le Tchèque est plus accessible que son cousin allemand, et même beaucoup moins cher en version haut de gamme 204 ch (près de 9000 € d'écart). Une affaire qui risque à nouveau de relancer les débats sur la concurrence interne entre certains produits VW et Skoda.
Ford Mustang Mach-E : terminons par un modèle qui se destine à un public légèrement différent de celui de l'ID.4, même si, au fond, il s'agit bien là aussi d'un SUV électrique. Le ticket d'entrée à 48 990 € donne droit à 269 ch et 75,7 kWh de batteries, et à un modèle nettement plus axé plaisir que l'ID.4. Le Mustang Mach-E affiche un volume de coffre très intéressant à plus de 500 litres, mais il faut aussi préciser qu'il mesure 13 cm de plus que l'Allemand. Plus encombrant, donc, mais aussi plus engageant au volant et fort bien doté de série.
La fiche produit
Dimensions
- Longueur : 4,58 mètres
- Largeur : 1,85 mètre
- Hauteur : 1,63 mètre
- Volume de coffre : 543 litres
Motorisations
- Moteur électrique arrière : 148, 170 et 204 ch.
- Batteries : 52 et 77 kWh.
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