La justice française ne lâche pas Renault, Peugeot, Volkswagen et Citroën sur le dieselgate
Toujours accusés d’avoir utilisé des systèmes permettant à leurs véhicules diesel commercialisés de respecter les normes antipollution tout en les dépassant largement dans des conditions réelles de circulation, Renault, Citroën, Peugeot et Volkswagen restent dans le viseur du parquet de Paris.

Les procédures organisées dans le cadre du scandale du dieselgate ne sont pas toutes finies, y compris chez nous en France. Après les révélations faites aux Etats-Unis il y a déjà plus de dix ans au sujet des logiciels du constructeur allemand intégrés à ses modèles diesel pour respecter les normes tout en les dépassant très largement en utilisation réelle, plusieurs autres constructeurs ont été inquiétés par la justice dans plusieurs pays pour les mêmes raisons.
En France, le parquet de Paris ne lâche justement pas les marques incriminées. Après avoir déjà requis des poursuites contre Volkswagen, Peugeot et Citroën, il a annoncé la même chose contre Renault.
Comme ses concurrents, Renault est accusé d’avoir conçu des dispositifs permettant au véhicule de respecter les niveaux d’émissions de produits polluants (l’oxyde d’azote surtout) lorsque ce dernier est placé dans des conditions de laboratoires proches de celles des tests servant à les mesurer. En dehors de ces conditions, en revanche, le véhicule pollue beaucoup plus.
Véhicules commercialisés entre 2009 et 2017
Dans le cas de Renault, sont visés des véhicules diesel commercialisés entre 2009 et 2017, répondant aux normes Euro5 et Euro6.
Renault avait été mis en examen en juin 2021 et Volkswagen, Peugeot et Citroën ont aussi subi des procédures similaires. Au terme de ces mises en examen, le ministère public requiert donc un procès pour « tromperie aggravée » pour toutes ces marques.
Bientôt Mercedes, BMW et les autres ?
En attendant de savoir ce qu’il se passera ensuite pour ces constructeurs, on peut aussi s’attendre à des procédures similaires pour BMW et Mercedes qui sont également suspectés par certaines juridictions d’avoir commercialisé et vendu des véhicules diesel capables de limiter leurs émissions polluantes uniquement dans les conditions de mesure et pas dans la « vraie vie ».
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