Pour finir en beauté cette série touristique dans les profondes contrées congolaises, je vous propose un florilège de photos sur différents sujets.
Tout d'abord, l'un des exemples majeurs de l'impact de la pluie sur la route. Le terrain naturel défiguré par une violente saison des pluies laisse sans voix et est engendre bien des soucis au niveau de la circulation
Mais recentrons-nous maintenant sur l'automobile. Si les Toyota brillent par leur présence (on compte plus de 10 000 taxis Toyota à Brazzaville pour 900 000 habitants !), on peut aussi trouver de très beaux exemplaires de Peugeot 404, le plus souvent avec des notables à bord.
Plusieurs décennies après sa commercialisation, la française n'a rien perdu de son charme, et l'exemplaire du jour ne semble pas (trop) souffrir des monstrueuses irrégularités de la route.
Ce qui n'est pas le cas des vendeurs de bois, qui doivent oeuvrer avec des épaves de Pick-ups de Toyota pour transporter 3 à 4 fois la charge utile de l'engin !
Si en France, le conducteur pesterait de travailler dans ces conditions, le sourire est de mise ici, pourvu que le chargement arrive à destination peu importe de l'heure à laquelle ça arrivera !
Le parcours du combattant est aussi difficile pour nous autres expatriés, non aguerris à ces conditions, et surtout pressés par le temps.
Pour acheminer les véhicules à Brazzaville, il faut souvent les emmener par voie maritime à Pointe-noire... soit à plus de 500 Km du chantier.
Participer à l'un de ces convois est alors une expérience unique, où l'on relativise beaucoup de nos soucis !
Pour relier les 2 villes, 28 heures de conduite sont nécessaires sur 2 jours. Et en plus de payer régulièrement les rebelles pour éviter les ennuis... il faut très fréquemment sortir son véhicule du bourbier dans lequel il s'est mis... Car même les Hilux, qui semblent être taillés pour l'aventure, ne peuvent rien face aux dégradations de la route !
Mais quel bonheur de retrouver la ville après ce périple... sauf quand débute la saison des pluies.
Car tous les 6 mois, les conducteurs y sont confrontés sans qu'aucune solution ne semble fonctionner. Il faut dire que la très forte intensité des pluies, même sur une courte durée, est difficilement maîtrisable.
Certaines scènes sont alors inoubliables, car si rouler sans vitre ni pare-brise ne pose aucun souci en saison sèche, les congolais doivent improviser des solutions d'étanchéité avec les moyens disponibles.
On ne compte plus les voitures bloquées car immergées sous plus d'un mètre d'eau, mais le pire se trouve en dehors du centre ville. La où le bitume disparaît, l'eau ravage littéralement ce qui reste de la route et on assiste alors à des séances de glisse mémorables.
Quoi qu'il en soit, rouler en Afrique, c'est apprendre à conduire différemment !
Voilà qui clôturera ce périple, en attendant de vous faire découvrir autre chose.
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