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L'état des routes, cet ennemi de la sécurité routière qui coûte de plus en plus cher

Dans Pratique / Sécurité

Olivier Cottrel

La statistique a de quoi faire sérieusement réfléchir. En France, 30 % des accidents mortels sur la route sont causés par des défauts de voiries. Un mauvais état qui se généralise et coûte de plus en plus cher aux contribuables.

L'état des routes, cet ennemi de la sécurité routière qui coûte de plus en plus cher

Ils sont partout, de plus en plus nombreux, tuent chaque année des milliers de Français et coûtent « un pognon de dingue ». « Ils », ce sont les défauts de voirie.

Les routes françaises sont de plus en plus en mauvais état. S’il suffit généralement de sortir de chez soi pour s’en rendre compte, le constat est étayé de façon officielle par la Cour des comptes, qui il y a quelques mois seulement pointait du doigt le problème dans un rapport accablant de 136 pages.

Un mauvais état général qui était d’ailleurs déjà souligné en 2019 dans par le World Economic Forum, qui ne classait la France qu'en 18ème place pour la qualité de ses infrastructures.

Ornières, crevasses, nids-de-poule, tentatives de réparation mal réalisées, les routes (et rues) françaises entraînent chaque année de nombreux décès de par leur manque d’entretien. Avec 3 219 personnes tuées sur les routes françaises en 2021 selon le bilan officiel de l’ONISR (Observatoire national interministériel de la sécurité routière), dont 30 % sont dus à des problèmes de voiries, on vous laisse faire le calcul… L’association 40 millions d’automobilistes estime quant à elle que « 47 % des accidents de la route mettent en cause la qualité ou l’entretien des infrastructures routières. Nids-de-poule, chaussée glissante ou déformée, mais encore signalisations effacées ou manquantes sont tout autant de marques de la dégradation de notre réseau routier dont les conséquences peuvent être dramatiques. »

Responsables de ce laisser-aller sur l’entretien des routes françaises, et propriétaires des différents réseaux routiers, les autorités nationales ou locales (l’État, les départements, les communes, etc.) sont souvent chargées de dédommager les accidentés, soit directement, soit par l’intermédiaire de leurs assureurs. De quelques centaines d’euros en cas d’accidents matériels à plusieurs milliers, les sommes dédiées aux indemnisations peuvent atteindre plusieurs millions d’euros par an. C’est le cas à Paris, où en 2022, la facture des indemnisations aux accidentés a atteint 2 millions €, malgré un budget dédié à l’entretien des voies qui a doublé en quatre ans.

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