L’épidémie des airbags défectueux continue avec Opel comme nouvelle victime

L’affaire dure depuis près de quinze ans et elle est la conséquence d’un seul équipementier, le japonais Takata. Les airbags défectueux qu’il a fournis à de nombreux constructeurs ont causé sa perte en 2017, mais les soucis ne sont pas résolus pour autant, loin de là.

Le groupe Stellantis subit de plein fouet le dysfonctionnement de cet équipement conçu à la base pour sauver des vies. Au total, il doit rappeler huit millions de véhicules, dont 246 000 Citroën C3 et DS 3 rien qu’en France.

C’est désormais au tour d’Opel de lancer sa campagne de rappel avec des explications similaires indiquées sur le site du gouvernement consacré aux rappels : « le propulsif utilisé dans le gonfleur d’airbag du conducteur peut se dégrader lorsqu’il est exposé à des températures très élevées et à des niveaux d’humidité très élevés. S’il est activé après un choc, une pression interne excessive peut faire éclater le gonfleur et des fragments de métal peuvent passer à travers le matériau du coussin causant des blessures aux occupants. »

Une intervention de vingt minutes

Pour la marque au blitz, l’ampleur du rappel est moins importante avec un seul modèle concerné, le Mokka. En France, 24 921 exemplaires produits entre 2012 et 2015 sont « considérés à ce stade » selon la marque. Opel précise également que les modèles d’airbags sont différents de ceux que l’on trouve dans les Citroën et DS, malgré des risques similaires. Toutefois, la marque n'ayant connu aucun souci avec leur airbag à ce jour, elle n’invite pas à cesser d’utiliser le véhicule.

L’intervention est plus courte puisque leur remplacement ne dure que vingt minutes chez n’importe quel concessionnaire de la marque. Pour savoir si votre Mokka est concerné, il est possible de se rendre directement sur le site internet d’Opel en indiquant le numéro d’identification de votre véhicule (VIN) ou de joindre un concessionnaire.