L'électrique menacerait un tiers des emplois automobiles en Allemagne
La voiture électrique est plus simple, demande moins d'entretien et moins de main d'oeuvre. Elle menacerait environ 33 % des emplois allemands dans l'automobile, constructeurs et équipementiers confondus.
Pour l'heure, la communication des grands groupes automobiles allemands est infaillible : il n'y aura pas de licenciements secs dans le cadre de la transition écologique. Les constructeurs allemands, encore très, très largement dépendants des moteurs thermiques, doivent amorcer un virage qui pourrait menacer un tiers des emplois automobiles outre-Rhin, selon le VDA, l'Union de l'industrie automobile.
Sur les 613 000 emplois qui sont liés aux véhicules à moteur diesel ou essence, plus de 220 000 seront à court terme menacés par la voiture électrique, et en particulier chez les sous-traitants, qui ont une inertie parfois très importante, et pas adaptée à des changements aussi brutaux au sein d'une industrie.
Tous ces emplois ne seront pas forcément perdus, mais le VDA précise que tout le monde ne pourra pas se reformer et changer de lieu de vie pour s'adapter aux nouvelles contraintes. Certaines marques tentent de prendre les devants : Porsche a déjà confirmé que tout était fait en interne pour assurer des formations auprès d'un maximum d'employés encore directement lié au moteur à combustion, afin de les rediriger vers des métiers plus "numériques" et informatiques. Mais encore une fois, tout le monde ne pourra probablement pas faire le saut, si bien que la quantification exacte de ceux qui seront laissés sur le carreau est complexe.
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