2. Hein ? Quoi ? Qu'est-ce tu dis ?

L'enfilage n'est pas des plus aisés en partie dû au col acoustique. Mais celui-ci participant à l'insonorisation, on ne peut pas lui repprocher sa présence. Une fois le casque en place, le confort est au rendez-vous. S'en suit le bouclage de la jugulaire qui reste délicate étant donné l'étroitesse des D (où qu'il est Dédé? Pardon, je craque !) Il reste qu'une fois en place, la jugulaire, grâce aux mousses fixées dessus, est très agréable également. Et pour les porteurs de lunettes, aucune inquiétude à avoir. Pas de douleur, enfilage aisé, bref, que du bon.

A l'arrêt, la manipulation des divers appendices ne présente aucune difficulté si ce n'est la visière. En effet, Schuberth a prévu un premier cran d'ouverture qui permet de rouler sans que la visière ne se referme. Et bien, c'est tellement efficace que la visière présente une bonne résistance à l'ouverture. Je dois m'y prendre à 2 mains pour ne pas forcer. Ou alors, il me faut entrouvrir un peu la visière et mettre un doigt au milieu de la visière pour parvenir à l'ouvrir d'une main sans la tordre. Une fois ce premier cran passé, plus rien à signaler.

Dès les premiers tours de roue à bords du S1 pro, l'insonorisation promise est au rendez-vous. Je profite des basses vitesses en ville pour mettre et enlever la visière solaire. La commande est facile à trouver et à manipuler. C'est un plaisir de l'utiliser en fonction de la luminosité. Ainsi, avec le S1 pro, plus besoin de savoir s'il faut emmener la visière iridium, plus besoin de lunettes de soleil qui sont en plus gênantes lorsqu'un tunnel se pointe. Une seule chose à dire : testé et approuvé. Et pour ceux qui sont à courts d'excuses en bois, vous pourrez toujours dire : "Désolé les gars, je ne pouvais pas attaquer. Il y avait plein de changements ombre/soleil et je n'arrêtais pas de devoir mettre ou enlever la visière solaire"

Plus sérieusement, cette visière solaire intégrée est une pure merveille. Elle couvre bien tout le champ de vision sans pour autant modifier les couleurs. Grâce à cela, elle se fait vite oublier. Tellement oublier qu'une seule fois, j'ai cru la route mouillée alors qu'en fait, j'avais la visière en place. Mais une rapide manipulation m'a vite rassurée.

Autre manipulation nécessaire pendant le roulage, celles des ventilations. Pas de petit bouton à trouver mais un simple mouvement en arrière ou en avant de la prise d'air suffit à ressentir une légère brise traverser le casque. C'est la 1ère fois que je ressens vraiment l'efficacité des ventilations d'un casque (bon ok, j'en ai pas eu 50) Toute la tête et même l'arrière du crâne ressent les effets du refroidissement.

Concernant la ventilation avant, son effet sur le désembuage en cas d'absence du Pinlock (j'y reviendrai) fonctionne très bien aussi. En cas d'orage soudain, de la buée peut apparaître. il suffit alors d'actionner l'ouverture avant et la buée se dissipe assez bien.

Le Pinlock justement. Si son installation est impressionnante (il faut mettre à plat la visière), sa position peut-être gênante suivant la forme de votre visage. Pour ma part (le premier qui dit que je suis tordu, je lui roule dessus) le haut du Pinlock tombe pile dans mon champ de vision naturel. C'est pourquoi, je roule la plupart du temps sans. Sauf si je sais qu'il va pleuvoir. Dans ce cas, son efficacité est redoutable. Mais il va me falloir prévoir des Pinlock pour mes lunettes car dû coup, j'ai eu quelques traces de buée dessus. Vite dissipées grâce à la ventilation de la face avant.

Mais le gros plus de ce S1 pro reste son insonorisation. Je me suis même surpris à vouloir remettre la chicane de mon silencieux car je l'entendais trop tellement on n'entend pas les effets du vent. Pourtant, la bulle d'origine de mon Fazer m'envoie son flux d'air pile dans le casque. Et bien malgré ça, le bruit reste correct comparé à feu, mon Arai Condor.