La Honda Civic possède une inébranlable réputation de fiabilité. Génération après génération, elle s'est imposée comme l'archétype de la compacte japonaise sans histoire. Parfois stylistiquement fade, parfois au contraire très travaillée, voire torturée, elle ne laisse en tout cas pas indifférent.
La Honda Civic est une institution, qui vient d'atteindre les 45 ans de carrière ! Nous en sommes, tenez-vous bien, à la 10e génération ! Si si. . . Archétype de la berline compacte fiable et sans histoire, elle a toujours représenté un choix raisonnable en occasion.
La Honda Civic est devenue avec le temps presque une icône. La première génération, sortie en 1972 (oui, 42 ans déjà !) puis les suivantes ont contribué au mythe. Une petite voiture fiable, économique et pas manchote sur la route ! Nous allons évoquer ici la huitième génération, apparue en 2006, et qui ne se trouve plus aujourd'hui qu'en occasion, puisqu'elle a été remplacée en 2012 par la Civic 9. Succédant à une très pâle septième génération, qui a beaucoup déçu, elle renoue avec un style affûté, futuriste, qui ne laisse pas indifférent. Elle se dote de motorisations essence entre 83 et 201 ch (Type R) et d'un tout nouveau diesel 2.2 développé en interne, brillant. Elle a réussi à se recréer une communauté de fans, et conserve aussi une réputation de fiabilité à toute épreuve. Cette dernière, si elle reste vraie pour les versions essence, est mise à mal par quelques gros soucis sur le diesel. Heureusement, la marque assume bien les défauts, du moins dans la majorité des cas. Un achat en occasion est donc tout à fait recommandable.
Honda Civic
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La Civic, c'était jusque là une petite voiture basse, d'aspect racé, bourrée de talent, dont le confort n'était certes pas la priorité, mais toujours plaisante et attachante à conduire. En lançant cette génération, Honda a voulu changer complètement son fusil d'épaule : finie l'originalité esthétique, oubliée la compacité qui séduisait tellement les conducteurs(trices) des villes, le syndrome Peugeot 307 avait dû passer dans les bureaux d'étude de la marque : cette Civic est née avec une carrosserie haute, faisant la part belle à l'habitabilité. Le problème était que, si sa personnalité se diluait, les autres ingrédients du confort n'étaient pas tous réunis et que, au final, la voiture était empreinte d'une certaine fadeur qui n'était pas du tout dans l'esprit de la marque. Et lorsque Honda s'aventura à glisser un diesel d'origine Isuzu sous le capot, là non plus, l'identité de la marque n'en sortit pas indemne. Seule rescapée à cette redéfinition pâlotte : la type R, sportive racée et toujours aussi réussie.