Fisker Ocean (2024) : bon karma pour ce SUV électrique ? (Essai vidéo)
Connu pour sa Karma, une superbe berline hybride au succès toutefois insuffisant, Fisker revient en France avec l’Ocean, un SUV électrique doté de bons arguments : look charismatique, grosses batteries et prix raisonnables. Nous testons la version Ultimate, dont l’autonomie est annoncée à 707 km !
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Note
de la rédaction
13,4/20
Note
des propriétaires
En bref
SUV électrique
Jusqu’à 707 km d’autonomie
À partir de 43 990 €
Elles étaient magnifiques, les Aston Martin finalisées par le designer Henrik Fisker, notamment les DB9 et V8 Vantage. La Karma, qu’il a créée sous son propre blason poussait le bouchon un peu plus loin dans le spectaculaire, et a connu un succès d’estime. Mais cette berline hybride a connu une carrière chaotique, et Fisker n’a pu rembourser le prêt fédéral américain, entraînant sa faillite. Depuis, le designer danois a recréé une société, Fisker Inc., qui a conçu l’Ocean, un SUV au dessin séduisant. Celui-ci arrive en France, avec de grandes espérances. Conçu aux USA, l’Ocean est toutefois fabriqué en Autriche, chez Magna Steyr, à cause de la neutralité carbone de son usine, à en croire le constructeur. L’Ocean s’équipe de deux batteries différentes (fournies par CATL et installées entre les essieux), selon le niveau de finition. En entrée de gamme, l’Ocean Sport reçoit une unité LFP (lithium-ion phosphate) de 75 kWh (440 km d’autonomie). Cette version s’équipe d’un moteur synchrone à aimant permanent, développant 275 ch et entrainant les roues avant.
Les passants aiment beaucoup le look du Fisker Ocean, qui a l’air plus cher qu’il ne l’est vraiment. A bord, le design apparaît soigné également, mais la finition ne dépasse pas une honnête moyenne.
On est plus impressionné par l’immense habitabilité arrière, nettement supérieure à celle du Model Y, et, de surcroît, la banquette, certes non coulissante, dispose d’un réglage électrique des dossiers. Au centre, les passagers découvriront un accoudoir central contenant un écran digital qui permet de régler la clim. Bien vu ! Les dossiers se rabattent en trois parties, pour agrandir un coffre convenable, sans plus, de 476 l. Mais au moins profite-t-on d’un plancher plat, recélant des rangements.
Poste de conduite bien conçu
Retour à l’avant où l’on s’installe dans des sièges bien dessinés, même si l’appuie-tête n’est pas assez reculé. Le siège se règle électriquement, mais de façon assez basique : assise à longueur fixe et non inclinable. L’appui lombaire ne s’ajuste pas non plus, au contraire du volant, en hauteur et en profondeur. Mais pour ce faire, il faut passer par l’écran central, aux dimensions très généreuses (17,1 pouces) et capable de se mettre à la verticale ou à l’horizontale. Ses menus se révèlent plutôt clairs, mais il manque de réactivité et ne comporte pas de réplication de smartphone.
Heureusement, la clim profite d’une platine dédiée, accessible en permanence. Bien des gadgets parsèment cet habitacle, comme la tablette qui se déploie devant le passager (en l’absence de boîte à gants, remplacée par de petits rangements sous les assises), ou encore le plateau pliant situé dans l’accoudoir avant.
Parfait pour manger en conduisant… ce qui est interdit. On trouve aussi un mode California : on tire sur un bouton près du rétroviseur, et tout s’ouvre : vitres latérales, mais aussi custodes et lunette arrière. Le toit aussi, bien évidemment.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,77 m
- Largeur : 1,99 m
- Hauteur : 1,62 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 476 l / 918 l
- Boite de vitesse : NC
- Carburant : Electrique
- Taux d'émission de CO2 : 0 g/km
- Bonus / Malus : 0 €
- Date de commercialisation du modèle : Octobre 2022
* A titre d'exemple pour la version ELECTRIC 570 AWD EXTREME 113 KWH.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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