Renault fut LE précurseur en matière de monospace compact. Avec son Scénic de première génération, sorti en 1996, il invente ce nouveau segment automobile en mettant dans un gabarit compact tous les ingrédients du succès de l'Espace : habitabilité, modularité, volume de coffre et position de conduite surélevée. Le succès a été immédiat et le Scénic a caracolé dans le top des ventes pendant longtemps, avant l'arrivée du Citroën Xsara Picasso, qui n'a jamais vraiment réussi à l'en déloger. La seconde génération, à laquelle nous allons nous intéresser ici, a pris le relais en 2003. En gommant certains des défauts de son prédécesseur, comme la position de conduite de camionnette, la finition limite ou un équipement assez basique. Il garde cependant certains des défauts comme les sièges indépendants avec celui du centre plus étroit et qui ne sont pas rabattables dans le plancher (comme ceux des C4 picasso, Toyota verso arrivés au cours de sa carrière). Le style est lui plus affirmé, l'équipement plus technologique, le confort toujours remarquable. Malheureusement, remarquable aussi est son manque cruel de fiabilité. Les soucis, petits et gros furent légion tout au long de sa carrière. Seules les toutes dernières années se sont révélées moins problématiques. Il faut donc se montrer prudent lors d'un achat d'occasion. À noter qu'en arrivé en 2004 une version "Grand Scénic" 5 ou 7 places, pour les familles nombreuses, et en 2007 une finition Conquest au look baroudeur.
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L'actuelle génération de C4 est la deuxième de l'ère "moderne". La compacte aux chevrons, tenant compte des critiques reçues concernant la première génération, s'est faite plus confortable et plus habitable. Sur ces plans, c'est une réussite. Le terme de tapis volant lui convient bien, elle est même trop souple pour certains. Et son volume de coffre est parmi les meilleurs. L'habitabilité arrière reste moyenne toutefois. La finition est également saluée, tout du moins au niveau de la qualité des matériaux, un peu moins pour l'assemblage. La gamme de motorisations est suffisante, allant de 90 à 156 ch, pour que chacun y trouve son compte, et la C4 n'est pas trop gourmande. La fiabilité n'est pas parfaite, mais globalement, les soucis sont plus agaçants que réellement graves, et les graves ne sont pas "trop" récurrents. À surveiller tout de même. En occasion, les tarifs sont abordables, plus que pour sa cousine la Peugeot 308 en tout cas. Une compacte à recommander donc pour qui cherche du confort et du volume de coffre à prix serré.
La première génération de Nissan Micra date de 1982 (1983 pour l'Europe). Oui, cela fait donc déjà presque 32 ans que la citadine japonaise sillonne nos routes. La génération sur laquelle nous allons nous pencher, la quatrième, a quant à elle fait son apparition en toute fin d'année 2010. La "K13" comme la surnomment ses fans, a quelque peu abandonné le style atypique de la 3e génération, pour revenir à un design plus consensuel, que d'aucuns qualifient de fade… Elle abandonne également la motorisation diesel (du moins en Europe, on la trouve encore en Inde par exemple), pour ne se doter que d'un moteur essence 3 cylindres 1.2, en deux niveaux de puissance, 80 ch et 98 ch, ce dernier bénéficiant d'un compresseur volumétrique. L'absence de diesel semble toutefois la handicaper un peu dans l'hexagone, où ses ventes n'ont pas décollé, et sont restées très décevantes. Un peu plus grande que sa devancière (3,78 m contre 3,73 m), elle reste une "petite" citadine polyvalente, presque 30 cm plus courte qu'une Renault Clio. De la place comptée, cependant bien utilisée avec une bonne habitabilité et un volume de coffre correct. Ses autres qualités sont un confort appréciable, une maniabilité exemplaire et une fiabilité presque sans faute, qui compensent une finition légère (du mieux au restylage) et une insonorisation perfectible. Dernier point fort, des prix en occasion très amicaux.
Maxi-fiche fiabilité : que vaut l'Opel Zafira 2 en occasion ?
, mis à jour 70
L'Opel Zafira a ouvert la voie dans la catégorie des monospaces, compacts, mais disposant de 7 places, en 1999 avec sa première génération. En 2005 débarque la deuxième génération. Il propose toujours 7 places et une unique longueur de carrosserie, contrairement aux Renault Scénic ou Citroën C4 Picasso (court et long). Plus grand et large que le précédent, ce Zafira est plus habitable et emporte plus de bagage. Il est aussi mieux présenté mais sa sobriété dans l'habitacle confine à la tristesse. Conservant une modularité exemplaire avec le système Flex7, améliorant (un peu) son confort, adoptant des motorisations plus modernes en provenance de chez Fiat, il améliore donc son agrément et ses prestations. Et sa fiabilité également, ce qui n'était pas du luxe. Même si ce n'est pas parfait. Même si une troisième génération est apparue fin 2011 (Zafira Tourer), Opel a prolongé la commercialisation de ce modèle jusqu'à aujourd'hui. Mais c'est surtout en occasion qu'on le retrouvera, à des tarifs plutôt sympas.
Maxi-fiche fiabilité : que vaut la Ford Fiesta 5 en occasion ?
, mis à jour 42
La Fiesta est une véritable star en Europe dans la catégorie des citadines polyvalentes. En bataille avec la Polo, pour le leadership, elle a pour elle un design plus joyeux, un châssis plus dynamique et un équipement toujours intéressant. De plus, ses prix sont contenus. Sa qualité de fabrication n'est pas à remettre en question, les matériaux sont bons dans l'ensemble, pas de gros griefs sur ce point, et les assemblages corrects, sans atteindre la rigueur de ceux de la Polo ou même d'une ancienne Clio 3, grande rivale de l'époque de sa sortie. Par contre, l'ergonomie est toujours à pointer du doigt, avec une multitude de boutons sur la console centrale, ce qui oblige à une certaine gymnastique intellectuelle, avant de s'habituer parfaitement à toutes les fonctions. Et l'insonorisation est juste moyenne, surtout en diesel. Mais trêve de désagréments, la Fiesta est surtout une citadine agile au châssis affûté, plaisante à conduire, tout en restant confortable. Elle est dans la moyenne concernant l'habitabilité et le volume de coffre. Sa palette de motorisations est variée, et elle a adopté en deuxième partie de carrière les excellents EcoBoost 3 cylindres essence, très doués sur route. Elle existe également depuis le restylage en version ST, qui arrive à en remontrer à une Clio RS, c'est dire. Enfin la fiabilité n'est pas parfaite, mais pas non plus un frein à l'achat en occasion, marché sur lequel les prix sont attractifs.
La Honda Civic est devenue avec le temps presque une icône. La première génération, sortie en 1972 (oui, 42 ans déjà !) puis les suivantes ont contribué au mythe. Une petite voiture fiable, économique et pas manchote sur la route ! Nous allons évoquer ici la huitième génération, apparue en 2006, et qui ne se trouve plus aujourd'hui qu'en occasion, puisqu'elle a été remplacée en 2012 par la Civic 9. Succédant à une très pâle septième génération, qui a beaucoup déçu, elle renoue avec un style affûté, futuriste, qui ne laisse pas indifférent. Elle se dote de motorisations essence entre 83 et 201 ch (Type R) et d'un tout nouveau diesel 2.2 développé en interne, brillant. Elle a réussi à se recréer une communauté de fans, et conserve aussi une réputation de fiabilité à toute épreuve. Cette dernière, si elle reste vraie pour les versions essence, est mise à mal par quelques gros soucis sur le diesel. Heureusement, la marque assume bien les défauts, du moins dans la majorité des cas. Un achat en occasion est donc tout à fait recommandable.
Lorsque Audi sort son coupé A5, pour concurrencer le coupé BMW Série 3, il est unanimement salué pour sa classe et son esthétique fluide. Beau à l'extérieur, il reprend malheureusement à l'intérieur la planche de bord de la berline A4, trait pour trait. Ce n'est pas un mal en soi. Elle est bien finie et ergonomique mais certains propriétaires auraient voulu plus d'exclusivité… Le coupé propose en tout cas une large gamme de motorisation et de puissances. Les versions S5 et RS5 chapeautent la gamme avec brio et un élégant cabriolet satisfait les amateurs. Belle qualité de fabrication, donc, finition sérieuse, grand coffre et quatre vraies places sont des atouts non négligeables. Les prix élevés en occasion, une accessibilité arrière difficile et quelques soucis de fiabilité font partie de ce qui pourra faire réfléchir. Il faut se montrer vigilant lors d'un achat, que nous ne vous déconseillons toutefois pas, les modèles étant petit à petit "mis à niveau".
Avec les Citroën Berlingo et Peugeot Partner, le Kangoo fait partie des pionniers de la catégorie des ludospaces modernes (oui, on ne parle pas ici des 4L ou 2 CV fourgonnette). Le concept est de proposer beaucoup d'espace dans un gabarit raisonnable, et un prix plancher, rendu possible car ces ludospaces sont, en tout cas à l'époque, des dérivés d'utilitaires, plus ou moins civilisés.La deuxième génération de Kangoo, celle dont nous allons parler ici, s'est d'ailleurs passablement affranchie de ses origines utilitaires (à moins que ce ne soit l'utilitaire qui se soit "berlinisé"). Elle est en effet plus prévenante avec ses passagers, plus confortable, mieux insonorisée et équipée. Mais tout aussi pratique et habitable, avec ses deux portes latérales coulissantes et son coffre géant, plus quelques aspects pratiques bienvenus (rangements, capucines). Le Kangoo peut presque faire de l'ombre au Scénic, surtout avec des tarifs moins élitistes. Il est très répandu en occasion, essentiellement en diesel, et ses cotes sont raisonnables. La fiabilité quant à elle, est globalement excellente, hors quelques soucis épars.
Lors de la présentation du 3008, on ne donnait pas cher de la peau de ce nouveau crossover, le premier de Peugeot. Pourquoi ? Parce que son style lourdeau laissait à penser un futur flop. Pourtant, c'est tout le contraire qui s'est produit ! Et le 3008 a ravi le leadership au Nissan Qashqai. Car on passe plus de temps à l'intérieur de sa voiture à la conduire qu'à l'admirer dans son garage. Et comme l'habitacle du 3008 est très réussi et qu'il se conduit comme une berline, avec un véritable agrément de conduite, il a finalement emporté les suffrages de la clientèle. En occasion, on retrouve une proportion écrasante de diesels, très peu d'essence et encore moins de récente version Hybrid4, le premier hybride diesel du monde à l'époque. Au chapitre fiabilité, il a connu de nombreux soucis de jeunesse, résolus en partie depuis fin 2010. Et les modèles de fin 2011/début 2012 ne font plus parler d'eux.
La Toyota Yaris est, avec sa grande sœur la Corolla, ou la Honda Civic, une des japonaises les plus connues en France. Parce qu'elle s'y vend très bien, mais aussi, et surtout il faut le dire, parce qu'elle y est fabriquée, depuis 2001, dans l'usine du constructeur à Onnaing, près de Valenciennes. La première génération a beaucoup plu, de part sa compacité, ses aspects pratiques, ses mécaniques pétillantes, mais aussi pour sa robustesse et sa fiabilité, réputées sans faille (pas forcément vrai). La deuxième génération, celle dont nous allons parler ici, a pris le relais fin 2005. Elle existe en 3 et 5 portes, et une version sportive TS a vu le jour en 2007. Elle reprend les astuces de modularité de la première génération avec une banquette coulissante, et reste toujours compacte, à mi-chemin entre une mini citadine et une citadine polyvalente. En terme de fiabilité, elle a connu quelques soucis, mais rien de trop grave ou épidémique. Avec l'apparition de la dernière génération sur le marché, les cotes en occasion ont un peu baissé.
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