Il manquait jusqu'en 2009, dans la gamme Peugeot, un vrai monospace compact, titre auquel ne pouvaient prétendre ni la 307 SW ni la 308 SW qui lui a succédé. Mais cet impair est corrigé avec le 5008, qui reprend à son compte les meilleures solutions de ses concurrents, pour en faire un des plus doués de sa catégorie à sa sortie.
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Deuxième modèle de la "griffe" premium de Citroën, la DS4 a rejoint la DS3 en mai 2011. Élaborée sur la base de la C4, elle est cependant grandement modifiée. Trains roulants, réglages de châssis sont spécifiques et orientés "sport". La carrosserie est également entièrement revue, pour en faire un coupé 5 portes légèrement surélevé. Les chromes sont bien présents, les feux à LED lui donnent une identité reconnaissable. Poignées de porte arrière cachées dans l'encadrement, vitres fixes, à l'arrière toujours, concourent à lui donner effectivement un air de coupé. Dans l'habitacle par contre, à l'instar de la DS3 qui reprend la planche de bord de la C3, la DS4 arbore celle de la C4 sans modification. Elle est agréable et présente bien mais manque d'exclusivité tout de même. Mécaniquement, cette compacte reprend les motorisations les plus puissantes de la C4, et y ajoute quelques exclusivités cette fois-ci, avec par exemple le 1.6 THP 200. La fiabilité est à surveiller, aussi bien en VTI et THP qu'en diesel HDI. Normalement les soucis se font tout de même plus rares depuis 2014.
Après la Logan, la Sandero et le Duster, c’est le monospace compact Lodgy qui s’est chargé de venir élargir la gamme du constructeur roumain. Le but, proposer de la place, beaucoup de place, autant que dans un Scénic ou même un "grand" Scénic, mais pour un tarif imbattable !
Le Kia Sportage, c’est le SUV compact de la marque. Et il en est aujourd’hui à sa troisième génération, celle qui aura retenu le plus l’attention. Tout simplement car il est bien plus agréable à regarder que ses prédécesseurs. Ce qui lui vaut une carrière honorable en France, même s’il est évidemment bien moins diffusé que les ténors de la catégorie (Volkswagen Tiguan, Peugeot 3008, Toyota Rav-4, Nissan Qashqai). Joli donc, mais aussi bien présenté à l’intérieur, habitable, bien équipé et proposé à prix doux. Il est de plus garanti 7 ans par la marque, comme tous les autres modèles, ce qui fait que tous les modèles vendus aujourd’hui d’occasion sont encore couverts par la garantie contractuelle. Un bon point. Et il est évidemment disponible en 2 et 4 roues motrices. Niveau fiabilité, rien de trop méchant à signaler. Un achat raisonnable en seconde main donc.
Début 2010, Citroën décide de lancer une ligne de modèles à tendance Premium, un peu plus luxueuse que la gamme classique. C’est la naissance de DS, qui reste à cette époque dans la marque. Les modèles seront des "Citroën DS". C’est différent aujourd’hui, puisque DS s’est émancipée et est devenue une vraie marque à part entière depuis juin 2014. Mais revenons à cette DS3, qui fut le premier modèle lancé par Citroën. Basée sur un châssis de C3, la DS3 est une citadine chic et polyvalente, 3 portes, qui présente bien et a pour ambition à son lancement de concurrencer la Mini.Son esthétique agréable, à la fois chic et sportive, le traitement de son intérieur, moderne, les possibilités de personnalisation poussées, tout cela a fait la recette de son succès, bien réel. Cependant, elle peine à afficher des prestations vraiment haut de gamme, en terme d’équipement high tech par exemple, comme peuvent le faire les Audi A1 ou Mini, justement. Mais elle reste habitable, logeable au niveau du coffre, et pas manchote sur la route, où son châssis raffermi par rapport à la C3 lui permet un dynamisme bienvenu pour les amateurs de conduite. D’ailleurs la version radicale "Racing" est là pour satisfaire les plus exigeants en termes de performances. Et pour ceux qui aiment se découvrir, une carrosserie "Cabrio" est aussi disponible.Sur le plan de la fiabilité, on retrouve celle, moyenne de la C3. Des points à vérifier que vous retrouverez ci-dessous.
Comme toutes les Toyota, l'Auris bénéficie d'une réputation de fiabilité exceptionnelle. Mais il est désormais accepté (aussi) que les Toyota, ou du moins certaines motorisations pour certains modèles, ne sont pas aussi "propres sur elles" que l’on pourrait l’imaginer. Mais la compacte Auris de première génération, elle rentre dans quelle catégorie ? Celle des meilleures ou celle des "à surveiller" ? C’est ce que nous allons voir dans cette fiche. Par ailleurs, cette compacte, concurrente des Peugeot 308, Citroën C4, Renault Mégane et autre Volkswagen Golf ou Ford Focus, n’a pas fait une carrière flamboyante en France, et c’est un euphémisme… La faute à un style trop fade, à l’intérieur comme à l’extérieur. Un manque de personnalité que ses qualités intrinsèques, confort, équipement, homogénéité, n’ont pu récupérer. À noter, la présence dans la gamme d’une bonne version hybride, qui utilise le même système que la Prius. En occasion, elle représente en tout cas une bonne affaire, car peu demandée et donc pas trop chère, pour une Toyota.
La C3 bourlingue depuis un moment et c'est fin 2009 que la deuxième génération a fait son apparition sur nos routes. Reprenant l'esthétique tout en rondeur de la précédente, elle en a profité pour s'améliorer sur pratiquement tous les points.
Au début des années 2000, c'est le renouveau de la marque Mini, reprise par BMW, qui relance en mode neo-retro la petite citadine iconique. Quelques variations plus tard (Clubman, cabriolet), il semble que pour continuer à croître, il faille lancer un nouveau modèle. Et c'est donc l'élargissement de gamme avec le Countryman. Il tombe pile-poil dans la mode des SUV/Crossover urbains, et garde évidemment le côté chic de la Mini. Les codes stylistiques sont aussi repris, mais musclés et virilisés. L'habitabilité fait aussi un bon par rapport à la citadine, et le Countryman peut convenir à une petite famille. Essence, diesel, 4x2, 4x4, le choix est possible, et les possibilités de personnalisation toujours de la partie. Côté fiabilité, c'est plutôt tranquille. Peu de mécontentement. Ce n'est pas la perfection, mais les gros problèmes récurrents sont rares.
Après s'être appelée Punto, puis Punto 2, la citadine italienne adopte pour sa troisième génération le patronyme de "Grande Punto". Après l'enfance et l'adolescence, elle s'affichait ainsi "grande" et plus mâture… Grande, elle l'est en effet dans la catégorie des citadines polyvalentes, où du "long" de ses 4,03 m, elle toisait la plupart de ses concurrentes de plus de 5 cm. Du coup, habitabilité et volume de coffre sont dans la moyenne haute et Fiat la présentait même (optimistement) à son lancement comme une alternative à une compacte. La Grande Punto est par ailleurs bien équipée, mais présente une qualité de finition en deçà des références de l'époque (Clio 3, Polo). Ses motorisations sont variées et puissantes pour certaines (avec un diesel 1.9 MJT de 130 ch et un essence 1.4 turbo de 135 ch). Elle s'est surtout faite remarquer par des tarifs agressifs, en neuf, et en occasion par conséquent. La fiabilité quant à elle n'était pas acquise aux débuts, mais s'est bonifiée avec le temps. Acheter un modèle post 2008/2009 n'est pas une hérésie, et parfois même une affaire. À noter que depuis 2012, elle s'appelle à nouveau "Punto".
Renault fut LE précurseur en matière de monospace compact. Avec son Scénic de première génération, sorti en 1996, il invente ce nouveau segment automobile en mettant dans un gabarit compact tous les ingrédients du succès de l'Espace : habitabilité, modularité, volume de coffre et position de conduite surélevée. Le succès a été immédiat et le Scénic a caracolé dans le top des ventes pendant longtemps, avant l'arrivée du Citroën Xsara Picasso, qui n'a jamais vraiment réussi à l'en déloger. La seconde génération, à laquelle nous allons nous intéresser ici, a pris le relais en 2003. En gommant certains des défauts de son prédécesseur, comme la position de conduite de camionnette, la finition limite ou un équipement assez basique. Il garde cependant certains des défauts comme les sièges indépendants avec celui du centre plus étroit et qui ne sont pas rabattables dans le plancher (comme ceux des C4 picasso, Toyota verso arrivés au cours de sa carrière). Le style est lui plus affirmé, l'équipement plus technologique, le confort toujours remarquable. Malheureusement, remarquable aussi est son manque cruel de fiabilité. Les soucis, petits et gros furent légion tout au long de sa carrière. Seules les toutes dernières années se sont révélées moins problématiques. Il faut donc se montrer prudent lors d'un achat d'occasion. À noter qu'en arrivé en 2004 une version "Grand Scénic" 5 ou 7 places, pour les familles nombreuses, et en 2007 une finition Conquest au look baroudeur.
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