Ferrari brandit la menace du départ de la F1

Le monde de la F1 peut-il vivre sans Ferrari ? Voilà une question bien compliquée puisque l'écurie italienne est la seule présente dans le championnat et qui est là depuis les débuts, sans interruption. Un membre historique de la F1 qui se pose pourtant des questions, alors que le nouveau patron de la discipline, le groupe américaine Liberty Media, souhaite chambouler la recette de la F1 pour relancer l'intérêt de la discipline auprès du public.

Trop ennuyeuse, trop peu attractive, la F1 a perdu de l'audience au fil des ans, et la réforme pour remettre sur pied la Formule 1 est simple : simplifier les mécaniques, limiter les budgets, augmenter le nombre de courses et, aussi, supprimer la session du vendredi.

Des choix qui ne plaisent pas aux grosses écuries, aux moyens évidemment colossaux. Ferrari va même jusqu'à brandir la menace d'un retrait de la F1 d'ici 2020 si les conditions du championnat ne plaisaient pas aux dirigeants du groupe. Sergio Marchionne, patron du groupe Fiat et de Ferrari, a annoncé que la place de Ferrari en F1 n'était pas forcément immuable : "la F1 fait partie de notre ADN depuis le jour de notre naissance. Mais si nous changeons le bac à sable au point de devenir un bac à sable méconnaissable, je ne veux plus jouer".

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