Faute de bus "propres", la RATP ressort une centaine de bus diesels
La mairie de Paris va ressortir 118 bus diesels des placards. La raison ? Un manque de bus "propres" à motorisation alternative, qui oblige la municipalité à se retourner vers le diesel. Cocasse, alors que c'est justement le moteur dont le gouvernement ne veut plus entendre parler.
Le "Grand Paris des bus", plan de modification et de relance des trajets en bus dans la capitale, aura ses bénéfices pour les déplacements des usagers, mais aussi des répercussions sur la qualité de l'air. La mairie de Paris a en effet confirmé qu'elle n'avait pas d'autre choix que de ressortir 118 bus diesels du garage pour assurer les nouveaux arrêts prévus (250), et les modifications de lignes existantes.
La municipalité précise que si les bus diesels ont été choisis, c'est parce que le stock de bus dits "propres" (hybrides, au gaz naturel ou électriques) est épuisé. Le pire, dans tout ça, est que ces bus diesels sont "Crit'Air 4 et 5". Ce sont, rappelons-le, les pires catégories selon la classification française de la vignette Crit'Air.
Pour une ville qui veut chasser la voiture de son centre et qui ne veut plus entendre parler de diesel, les piétons et autres cyclistes apprécieront les bouchées d'air dégagées par ces bus, qui sont malgré tout nécessaires pour assurer la transition. Au moins, le temps que l'appel d’offres pour concernant les 1000 nouveaux bus propres soit clos, et que la mairie de Paris ne les intègre à leur flotte. Mais pour ça, il faudra attendre 2020, au mieux.
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