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Fatigue au volant, un mal qui n'a pas sommeil

Dans Pratique / Sécurité

Julien Bertaux

C’est un mal insidieux, presque endormi, mais qui se révèle particulièrement dangereux, la fatigue ou la somnolence. Quels sont les risques, et surtout, comment les prévenir ?

Fatigue au volant, un mal qui n'a pas sommeil

Sur l’autoroute, la somnolence demeure la cause principale d'accident mortel. Dans cet état, le risque d’avoir un accident est huit fois plus important. La fatigue et la somnolence seraient en cause dans près de 8 % des accidents mortels. Voilà des chiffres qui interpellent ! Pourtant, il est souvent difficile d’évaluer son état est les possibles conséquences.

Tout d’abord, fatigue et somnolence ne sont pas les mêmes choses. La première est la difficulté à rester concentré, la deuxième est la difficulté à rester éveillé, avec comme conséquence le risque d’endormissement.

La clé est de reconnaître les signes de fatigue, ou d’hypovigilance. Picotements aux yeux, bâillements, tête qui devient lourde, raidissement de la nuque, douleurs dans le dos, regard qui se fige, ou encore besoin de changer régulièrement de position doivent vous alerter.

Les signes sont similaires pour la somnolence, mais elle entraîne des périodes de micro-sommeils (d’une durée de une à quatre secondes). Elles peuvent être très dangereuses. D’après l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV), « dès les premiers signes de somnolence, le conducteur doit s’arrêter parce que les risques d’avoir un accident dans la demi-heure qui suit sont multipliés par trois ou quatre ».

Les effets de la fatigue ont plusieurs conséquences : augmentation du temps de réaction, baisse de la vigilance et dégradation de l’attention, et difficulté à maintenir sa trajectoire et sa vitesse.

 

Les comportements à adopter et à éviter

Sur l’autoroute, un accident mortel sur trois est associé à la somnolence.
Sur l’autoroute, un accident mortel sur trois est associé à la somnolence.

Le premier conseil est évidemment de prendre la route de façon reposé. Il est déconseillé d’écourter sa nuit, de se lever à une heure inhabituelle ou de partir après une journée de travail. Prendre le volant après 17 heures de veille est équivalent à un taux d’alcool de 0,5 g dans le sang ! Par ailleurs, certaines heures sont à éviter puisque les risques sont plus élevés de 13h à 16h, et de 3h à 5h. Avant de partir ou pendant le trajet, manger équilibré et plutôt léger est également conseillé. Quant à la prise de médicaments, il faut vérifier leur compatibilité avec la conduite notamment grâce aux pictogrammes.

Sur la route, « la pause s’impose ». D'après une étude de la Fondation Vinci Autoroutes, 20 % des longs trajets sont effectués sans aucun arrêt et 55 % des temps d'arrêt sur les aires sont inférieurs à 20 minutes. Pourtant, il est nécessaire de s’arrêter toutes les deux heures, pendant 15 à 20 minutes. Prendre l’air, marcher un peu, se détendre, il faut en profiter se changer les idées et bouger. Ces pratiques peuvent retarder les effets de la fatigue, mais elles ne peuvent remplacer le sommeil. Une sieste de 10 minutes suffit pour reprendre des couleurs. À noter également que votre « co-pilote » ou vos passagers peuvent aussi vous stimuler et maintenir une certaine vigilance à votre égard.

Enfin, il existe une fausse bonne idée largement répandue, celle de rouler plus vite pour lutter contre « l’endormissement par ennui ». Une vitesse plus élevée oblige le conducteur à traiter un grand nombre d’informations en un minimum de temps, et à adapter en permanence sa vision. Cela entraîne une plus grande fatigue et donc une perte de vigilance.

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