Essai Volta BCN Sport : tendance roadster
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Dévoilée pour la première fois en avril 2012 à Barcelone à l'état de prototype, la Volta arrive quatre ans plus tard en phase de commercialisation. Présentée à l'époque sous le label EV.1, elle prend désormais l'appellation BCN. Apparue successivement aux JPMS (janvier 2015) et au salon de Paris en décembre dernier, elle se décline en deux versions City et Sport avec pour objectif de venir rivaliser avec les productions américaines comme la Brammo Enertia ou encore la Zero S. Pour y parvenir, cette nouvelle marque, native de Figueres et importée en France par la société Noun'Electric, s'appuie notamment sur un design plus contemporain, et un tarif moins onéreux.
Malgré une tendance à la démocratisation, le segment électrique en est encore à ses balbutiements. Pourtant, les collectivités locales continuent de proposer des véhicules à propulsion électrique via des services publics, de même, il faut signaler la mise en service de flottes par l'intermédiaire de grandes enseignes. Face à une demande accrue et à l'émergence d'infrastructures dans les milieux urbains, les constructeurs poursuivent inlassablement le développement d'une gamme concrète.
La conception de cette BCN Sport résulte d'une collaboration entre l'IED (école de design localisée à Barcelone) et le studio Anima. Il en ressort un roadster au style contemporain dont la silhouette générale n'est pas sans rappeler celle de la KTM Duke 125. Une impression qui se confirme au premier coup d'oeil, notamment au niveau de la selle biplace et de la petite tête de fourche. Orientée Roadster, un choix qui se révèle judicieux, la Volta se démarque de ses concurrentes par une conception intégrant davantage les habitudes des utilisateurs européens. Les carénages anguleux proposent des arêtes prononcées, contrastant avec la finesse des courbes postérieures. La qualité de fabrication perçue s'avère dans l'ensemble honorable, exceptée au niveau du feu arrière où l'ajustage des plastiques s'est montré perfectible sur notre version d'essai, qui rappelons-le, était un modèle de pré-série (à voir sur les prochaines productions). Cependant, il faut noter une finition soignée comme le montre les liserets de jantes assortis à la carrosserie. Accessible aux détenteurs d'un simple permis B (+ formation de 7 heures le cas échéant), la Volta BCN Sport opte pour un cadre et un bras oscillant en tubes d'acier permettant de limiter les coûts de production.
Si l'on décortique les aspects pratiques et les équipements proposés de série, la BCN Sport se voit richement dotée à commencer par le coffre à casque en lieu et place du traditionnel réservoir d'essence, dont l'ouverture s'effectue de manière électrique grâce à un bouton à l'index gauche. Outre la présence d'un port USB, la superficie dévoilée peut accueillir un casque jet ou un petit intégral selon les modèles et la marque. A bord, l'instrumentation adopte un design moderne : le tableau de bord révèle un imposant cadran à aiguille indique la charge de la batterie, tandis qu'un pavé LCD dispense d'une foule d'information (odomètre, deux trips partiels, vitesse, température moteur, mode de fonctionnement). Signalons la présence d'une multitude de témoins utiles (limiteur de vitesse, clignotants, indicateur de charge maxi et mini de la batterie). Le comodo gauche comporte notamment un bouton actionnant un limiteur de vitesse, une première sur le segment électrique, et dont le fonctionnement est identique à celui d'une automobile. La Volta BCN Sport se dote de trois modes de fonctionnement (éco,city,sport) que l'on peut faire défiler au moyen d'une pression sur la gâchette ''map'' placée au comodo droit. Enfin, la dotation se poursuit et se termine par la pose d'une béquille latérale : cette dernière n'est pas pratique à déployer et sa faible amplitude ne favorise pas les stationnements en toute sécurité.
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