Essai vidéo – Lexus LC 2017 : la GT qui sait tout faire
Il a fallu patienter plusieurs années entre le concept et la version définitive mais la voici enfin, cette Lexus LC dont nous avons fait l'essai lors d'un road trip de près de 750 km qui nous a emmenés de Milan à Munich en passant par les Alpes suisses.
En bref
À partir de 109 000 €
V8 5.0 de 477 ch ou V6 3.5 hybride de 359 ch
Boîte de vitesses à dix rapports
La Lexus LC, c'est avant tout un physique qui, chose extrêmement rare, fait l'unanimité si l'on en croit les commentaires sur chaque article la concernant ou sur les réactions des passants se dévissant le cou sur son passage. Le design des modèles de la division premium est passé par plusieurs stades, depuis le style passe-partout de ses débuts jusqu'à des lignes plus torturées ces dernières années. En restant poli, on peut les qualifier d'original ou d'intéressant en mimant des guillemets avec les doigts, mais le résultat manque bien souvent d'homogénéité. Ce n'est pas le cas de la LC.
Basée sur l'étude LF-LC dévoilé à Détroit en 2012, elle est, n'ayons pas peur des mots, une œuvre d'art sur roues, un authentique concept-car semblant s'être échappé du stand d'un salon pour venir se réfugier dans une concession. C'est fluide et subtil, agressif et classe, organique et technique, une véritable réussite qui en fait sans aucun doute l'une des plus belles voitures du moment.
À l’intérieur, ce coupé 2+2 long de 4,77 m continue de marquer des points avec un habitacle accueillant - et à la finition irréprochable - dominé par une planche de bord au dessin audacieux fourmillant de détails gracieux, comme la jolie poignée de maintien offerte au passager au-dessus du tunnel de transmission, l'élégante horloge à aiguille ou l'écran central parfaitement intégré. La position de conduite est excellente, avec un siège aussi enveloppant que confortable et un volant à la jante épaisse épousant parfaitement la main, et la vision périphérique est tout simplement remarquable pour la catégorie. Mais la LC n'est pas ici exempte de tout reproche, à commencer par une ergonomie bien trop complexe à cause d'une surabondance de boutons, des mollettes comme celle réglant les modes de conduite difficilement atteignables et d'un pavé tactile peu pratique à utiliser en conduisant. Les reflets sont aussi un vrai problème, que ce soit pour l'écran central pouvant devenir illisible suivant l'angle de la lumière, ou dans le pare-brise renvoyant fidèlement le haut de la planche de bord de notre intérieur clair. Enfin, les places arrière ne peuvent servir qu'à emmener les bagages que vous ne parviendrez pas à mettre dans le coffre au volume dépassant à peine les 150 litres dans la version hybride.
L'intérieur est de toute beauté mais pèche en matière d'ergonomie, d'habitabilité arrière et de volume de coffre.
Car oui, ce spectaculaire coupé est disponible en version hybride, la LC500h, se basant sur les 20 ans d'expérience de Toyota dans le domaine. Sous le capot, on retrouve le V6 3.5 Dual VVT-i et les deux moteurs électriques de la GS450h, développant ici la puissance combinée de 369 ch, avec une batterie lithium-ion située au-dessus du train arrière, mais la fiche technique diffère ensuite au niveau de la transmission puisqu'elle associe une E-CVT à train épicycloïdal à une boîte de vitesses automatique. La première dispose de trois rapports prédéfinis virtuels qui s'associent à trois rapports physiques de la seconde auxquels vient s'ajouter un dernier servant d'overdrive, pour un total de dix ! L'objectif est d'avoir le beurre et l'argent du beurre en ayant à la fois l'efficience incomparable de la CVT et l'agrément supplémentaire en cas de fortes sollicitations de l'automatique, ce qui semble se refléter dans la fiche technique, avec un 0 à 100 km/h annoncé en 5 secondes et 250 km/h en pointe, ainsi qu'une consommation moyenne officielle de 6,4 l/100 km.
Pour les amateurs exclusifs de sans-plomb, Lexus propre aussi la LC500 sans le petit h d'hybride, avec le glorieux V8 5.0 atmosphérique déjà vu dans la IS-F. Associé à une boîte de vitesses automatique à dix rapports, il développe 477 ch et 540 Nm, ce qui lui permet d'abattre le 0 à 100 km/h en 4,7 s et d'atteindre 270 km/h. Côté consommation, pas de miracle par contre, avec 11,5 l/100 km en mixte.
Question prix, pas de jaloux : cela démarre à 109 000 € que ce soit pour la LC500h ou la LC500, mais la première reçoit un malus de 860 € quand la seconde écope d'une sévère pénalité de 10 000 €.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,77 m
- Largeur : 1,92 m
- Hauteur : 1,34 m
- Nombre de places : 4 places
- Volume du coffre : 172 l / NC
- Boite de vitesse : Auto.
- Carburant : Hybride essence électrique
- Taux d'émission de CO2 : 145 g/km
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Mars 2017
* A titre d'exemple pour la version 3.5 V6 500H EXECUTIVE.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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