3. Essai - Triumph Rocket III GT : l'avis de la rédaction

Comme le dirait la chanson, elle a "ce je-ne-sais-quoi que d'autres n'ont pas", cette Rocket III. Une intro téléphonnée, c'est un fait, mais qui colle à la peau de cette moto. Capable de séduire celles et ceux qui la connaissent déjà comme celles et ceux qui la découvrent, attirante, fascinante tant par son physique que par les sensations qu'elle procure, la Rocket III demeure pourtant une moto des plus accessible, si l'on met de côté son tarif.

Il est des motos qui font sensation (il y en a beaucoup ces derniers temps), d’autres qui en donnent (bien plus rares), et il y a celles qui font les deux sans aucune concession dans quel que domaine que ce soit. Celles-là sont précieuses. La Rocket en fait partie. Elle, elle fait partie de celles qui marquent une génération, un tournant, de ces motos uniques qui savent encore émouvoir. Le monstre selon Triumph est d'une beauté chaude, intense et juste, comme ses proportions. Un monstre dont il ne faut plus se méfier, un monstre pour lequel on peut craquer.

Disponible en deux versions, dont une R 800 €moins chère proposant repose-pieds reculés, selle un peu plus haute, guidon plus plat saut de vent moins protecteur et sans dosseret passager, la Rocket III dispose de deux types de position de conduite et donc de sensations. La GT est simplement plus confortable à tous points de vue et plus facile à emmener. On peut encore agrémenter chacune d'entre elles de nombreuses options. On notera parmi elles la connectivité Bluetooth, laquelle permettra de connecter son smartphone pour bénéficier d'un déport d'informations et d'un guidage fourni par Google directement sur le bel écran TFT.

Elle est un bloc parfait, fut-il moteur, un roc, avec un « k » peut-être aussi. Endiablé, alors, pour ne pas dire endiavelé, avec un accent anglais parfait. En mettant à la portée d'un plus grand nombre les capacités hors normes de son moteur, en les rendant totalement exploitables et en choisissant une orientation plus universelle sans rien perdre de ce qui fait d'elle une moto unique, Triumph a fait de la Rocket III l'une des meilleures motos de la décennie, assurément. Et elle est animée par un 3 cylindres à découvrir absolument. Le reste n'est que littérature.

Remerciements : Jean Marie pour le prêt de sa moto et pour son itinéraire de test, Bertrand, pour avoir bravé la pluie et assuré un shooting photo version garage du meilleur effet.

 Triumph Rocket III GT - Fiche technique

MOTEUR

Type : 3 cylindres en ligne, refroidi par eau, DACT. Cylindrée : 2 458 cm³. Alésage : 110,2 mm. Course 85,9 mm. Rapport de compression 10.8:1. Puissance maximale : 167 CV (123 kW) à 6 000 tr/mn. Couple maximal : 221 Nm à 4 000 tr/mn.

PARTIE CYCLE

Cadre : aluminium. Roue avant : 17 x 3,6'. Roues arrière : 16 x 7,5'. Pneu avant : 150/80 x 17. Pneu arrière : 240/50 x 16. Suspension avant : Fourche inversée Showa ø47 mm, réglable en compression et en détente. Débattement : 120 mm. Suspension arrière : Amortisseur Showa à réservoir séparé, réglable en précharge. Débattement : 107 mm. Frein avant : deux disques de 320 mm, étriers monoblocs radiaux Stylema Brembo M4.30 à 4 pistons. Frein arrière : simple disque de 300 mm, étrier monobloc Brembo M4.32 à 4 pistons. ABS en courbe désactivable.

DIMENSIONS

Largeur : 886 mm. Hauteur hors rétroviseurs : 1 066 mm. Hauteur de la selle : 750 mm. Empattement 1 677 mm. Angle de chasse : 27.9 º. Chasse 134,9 mm. Poids à sec : 294 kg. Réservoir : 18 L

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