Essai - Super Soco Cpx : urbain sauce baroudeur
Super Soco ajoute un nouveau scooter à sa gamme de véhicules à propulsion électrique. Il s’agit du CPx qui vient en complément du CUx déjà existant. Le dernier-né de la marque se démarque par l’adoption d’un style plus conventionnel et se décline en deux versions équipées d’une ou deux batteries selon l’utilisation effectuée. Le CPx serait-il le commuter idéal pour des parcours urbains et péri-urbains ? Essai…
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Note
de la rédaction
13,1/20
Note
des propriétaires
S’il y a encore quelques années, le segment des deux-roues zéro émission en était à ses premiers balbutiements, il faut se rendre à l’évidence d’un changement des mentalités : les mesures drastiques prises par les hautes autorités ont contribué à l’émergence de ce type de mobilité. C’est pourquoi, les acteurs majeurs (Harley-Davidson, Peugeot, BMW, Kymco, Zero Motorcycles) se sont attelés à développer des véhicules (scooters et motos) propres sur un marché en pleine expansion (voir notre enquête). Mais pas que, puisqu’il faut compter avec une offre surmultipliée de la part des constructeurs plus ‘’modestes’’. C’est le cas de Super Soco qui revendique son appartenance au groupe australien VMoto. La marque, apparue en France en 2016 et distribuée dans 54 pays à travers le monde, propose des motos électriques au look futuriste. En quatre années d’existence sur le territoire national, la firme australienne (le siège social est basé à Perth mais l’assemblage se fait à l’usine de Nanjig en Chine) continue sans interruption de faire évoluer ses productions.
Tout juste un an après le lancement de la TC Max et en attendant la TSX qui devrait intégrer le réseau de concessions, le nouveau scooter CPx fait son entrée au catalogue (accessible en pré-commande, la commercialisation ne sera effective qu’à partir du mois de juin). Dévoilé au grand public lors du dernier salon de Milan, le CPx présente une plastique différente du CUx : cadre tubulaire apparent dans sa partie arrière, un style valorisant plus conventionnel par rapport à la concurrence asiatique, ce qui le ferait presque passé, avec beaucoup d’imagination, à un baroudeur grâce à la forme caractéristique de son pare-brise, à sa proue aux arêtes prononcées et à son guidon typé ‘’naked’’. Toutefois, notre hôte du jour ne va pas bouleverser les codes esthétiques du genre mais la finition globale respire la bonne qualité. À bord, le tableau de bord tend vers une instrumentation à lecture digitale parfaitement lisible (qui s’éclaircit lorsque la lumière extérieure devient plus sombre) où se concentre l’essentiel des informatisations utiles pour un usage quotidien (totalisateur kilométrique, témoin de charge de la batterie, vitesse, mode de conduite choisi, sans oublier les témoins lumineux usuels). Le comodo droit dispose notamment d’une languette avec laquelle on peut sélectionner le mode de conduite (rappelons que le CPx en possède trois). Ces derniers brident la vitesse maximale à 46 km/h pour le premier, 66 km/h pour le second et 98 km/h pour le troisième.
Cependant, le CPx marque le pas en matière de praticité car le coffre sous la selle sert largement à l’emport des batteries. Si vous optez pour la déclinaison dotée d’une seule source d’alimentation, le volume restant permet de loger quelques effets personnels. En revanche, impossible de trouver le moindre espace en cas d’achat d’une deuxième batterie. Le plancher-plat associé au crochet situé au tablier servira de secours. Sinon, il ne vous restera plus que la solution de faire installer un top-case proposé en option. L’utilisateur peut néanmoins compter sur un port USB mais attention à ce que celui-ci ne glisse pas pendant le trajet car le vide-poches est de taille restreinte. Les sources énergétiques de 60V sont amovibles avec une régénération totale effectuée en 3h30 via un chargeur externe de 75V. Cependant, le poids conséquent de chaque unité n’enthousiasme guère à faire la recharge à domicile de façon systématique, à moins de ne pas être en possession d’un parking doté des infrastructures adéquates. Toujours au chapitre des aspects pratiques, le passager peut compter sur un carré de mousse conséquent, une paire de repose-pieds escamotables judicieusement placés, et sur deux larges poignées de maintien livrées de série pour la fixation potentielle d’un top-case.
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