Essai Spidi Dirty Seven : un blouson qui ne passe pas inaperçu.
Succombant à la mode du vintage, Spidi est dans le ton avec son Dirty Seven. D'apparence urbaine, le cuir italien est en réalité un vrai produit deux-roues. Qu'en est-il au jour le jour. Essai entre pluie et soleil.
Cuir noir dans la plus pure tradition, col façon pelle à tarte, serrage hanche façon tricot, poche avec revers, le blouson ne laisse pas indifférent. On aime ou pas mais une chose est incontestable: il y a de la gueule !!!
Loin du design racing, son truc à lui c'est plutôt le fashion et les victimes de la mode ne s'y tromperont pas. Bien fini, joliment assemblé, le Dirty Seven n'a pas peur de vous sortir en soirée et « vamos a la discoteca » ne sera pas synonyme de refoulage à l'entrée. Répondant à une demande marketing certaine, le Dirty Seven est avant tout fait pour rouler en moto, la preuve: ses équipements.
TOUT Y EST… OU PRESQUE
Protections CE aux coudes et aux épaules de type Force Tech, doublure chaude amovible, traitement déparlant, seule une dorsale manque au menu, même si Spidi a quand même pensé à insérer une poche permettant de la recevoir, hélas en option…
Côté poches, no stress, vous pourrez transporter votre petit bazar sans prise de tête. Suffisamment nombreuses et assez volumineuses, elles garderont enfermées vos affaires sans peur de les perdre en route.
Par mesure de protection, l'italien a pensé à protéger la base du zip central par un rabat en cuir afin d'éviter les scarifications de la fermeture éclair sur la peinture de votre réservoir essence. Il en sera de même au niveau du cou avec l'imposition d'un empiècement triangulaire afin de limiter les morsures du vent hivernal… en théorie.
Facilement amovible grâce à de multiples pressions, la doublure, mix de nylon et de polyester, se montre agréable et confortable à l'usage.
SPORT CLASSIC
Cuir de buffle semblant directement issu des années 70 avec traitement déperlant, le blouson offre un bon niveau de souplesse sans effet carton. Agréable dès les premiers tours de roue, le cuir peut compter sur des soufflets postérieurs bien pensés offrant une bonne liberté de mouvement. Le Dirty Seven se fera oublier instantanément et pourra sans conteste compter sur des protections bien intégrées qui se montrent discrètes tant au niveau du regard que des sensations.
Pensé pour rouler sur des café racer, des anciennes ou encore des roadsters façon old school, le Spidi est dans le ton et ne décevra pas en offrant une bonne tenue dépourvue de tout gonflement, même si votre monture manque de toute protection.
Même s'il brave les époques en s'appuyant sur un assemblage et un design réussi, il ne sortira pas vainqueur des balades pluvieuses où rapidement le traitement déperlant montre ses limites et ne résistera pas longtemps aux intrusions de la pluie.
Vintage oblige, l'italien a retenu une fermeture de col qui laissera passer l'air et le pad triangulaire au niveau du cou ne pourra pas lutter, obligeant celui qui roule en hiver à investir dans un tour de cou ou un tube.
Vous l'avez compris, il n'est pas fait pour de longues balades hivernales même si sa doublure chaude ne s'en sort pas si mal que ça et sera suffisante pour les virées en ville, avec cependant une petite contrariété au niveau des boutons pressions.
Nombreux pour permettre à la protection thermique de rester à sa place, les plus hauts auront la fâcheuse tendance à ne pas vraiment prendre leur rôle au sérieux et entraîneront une désolidarisation trop fréquente !!
Mais on lui pardonnera car il vous offrira un effet bœuf dès qu'il se trouvera sur vos épaules.
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération