Essai Scala Rider G4: installation et reconnaissance.
Disponible depuis le début d'année, le dernier-né des intercoms de chez Cardo annonce des caractéristiques hors normes avec une portée de communication impressionnante. Caradisiac Moto prend de la distance et teste le Scala Rider version G4.
Frustré de ne pas pouvoir bavarder avec le pilote. Blasé d'être dans l'incapacité de dire à votre pote qu'il s'est planté de route au dernier croisement. Stressé de sentir votre portable vibrer dans votre poche sans pouvoir décrocher. Lassé de lire les panneaux de direction alors que votre GPS dort tranquillement dans votre voiture faute de ne pas avoir d'intercom… voilà, nous y sommes ! Pour toutes ses raisons et bien d'autres comme par exemple la musique de la radio ou de votre MP3 en roulant, Cardo fait le G4 : un vrai condensé de technologie à la portée de tous et du Bluetooth à gogo.
TOURNICOTI TOURNICOTON
Livré dans une jolie boîte noire lookée carbone fermée par un aimant, le G4 se présente à nous. Finition soignée, le système de communication respire la qualité. Qualité que l'on retrouve dans les connectiques, les branchements et autres boutons plus ou moins intégrés au boîtier.
Respirant la santé et la minutie de réalisation, il semble directement issu d'un film d'espionnage avec son antenne escamotable et sa diode bleue clignotante. Mais avant de tailler les routes, connecté au monde, il va falloir greffer l'appendice sur le casque.
Avec une longueur filaire un peu trop importante à mon goût, l'imposition demande une certaine attention pour éviter le plus possible les zigzags et proscrire tout angle droit. Si ce n'est pas le cas, la sanction est irrémédiable : aucune réception au niveau des écouteurs.
Plus délicat sur un heaume à la garniture pas entièrement démontable, la ruse sera de mise pour faire disparaître la longueur filaire… mais on y arrive cependant.
Enfin, une attention toute particulière doit être portée à l'emplacement des oreillettes. Extraplates, ces dernières n'acceptent pas d'être situées trop loin des oreilles pour une audition acceptable, si ce n'est pas le cas, la réception est mauvaise voire absente.
Mais si le montage est précis, aucune critique ni aucun faux pas ne sont à noter. Écouteurs fins qui se font oublier immédiatement et micro aplati facilement manipulable qui sait se faire discret, sont à recenser pour offrir à l'utilisateur un bon niveau de confort au quotidien.
Petite remarque, l'intégration nécessitera, suivant le casque, la découpe éventuelle d'une partie de la garniture. Pour que le coffret soit complet, j'aurais apprécié d'autres scotchs double-face permettant de faire voyager le boîtier d'un casque à l'autre.
T'ES QUI ?
La reconnaissance entre les deux boîtiers du Powerset (système pour 2 casques) n'a rien à voir avec la version Q2. Instantanée sur la version précédente, elle demande ici une manipulation particulière comme expliqué dans le manuel. Étonnant, ce manque de synchronisation peut déstabiliser ceux qui, comme moi, préfèrent appuyer sur les boutons que lire la notice.
Quant à la mémorisation des stations radio (jusqu'à 6), elle se fait sans problème… il faudra simplement suivre la notice. Idem pour la reconnaissance de votre téléphone, de votre MP3 ou de votre GPS.
Même si la synchronisation est un peu moins fonctionnelle que pour le Q2, elle n'a pu être prise en défaut durant la totalité de nos tests et n'a nécessité aucune réinitialisation. Rien à redire, on reconnaît le savoir-faire du fabricant.
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