2. Essai Rieju Nuuk : parfait pour les trajets périphériques
Comme évoqué précédemment, le Nuuk hérite d’un groupe moto propulseur en provenance d’outre-Rhin. Mais contrairement aux productions existantes, il tient sa place sous la selle et non dans la roue arrière. Une solution judicieuse,, qui, couplée aux deux batteries de part et d’autre du cadre, apporte une bonne répartition des masses. L’absence d’inertie durant les manoeuvres à basse vitesse est bien perceptible, cependant la transmission finale se fait par le moyen d’une chaîne classique et non par courroie. Cela implique un entretien un peu plus régulier (tension à vérifier et graissage environ tous les 1000 km) et cette technologie génère une nuisance sonore accrue notamment lors des phases de décélération. En termes de performance, le Nuuk se défend avec les honneurs, en effet, le mode Go bride la puissance à 65 km/h, le mode Cruise 85 km/h, tandis que le mode Boost diffuse la puissance maximale, ainsi nous avons relevé une vitesse maximale de 112 km/h compteur (environ 102 km.h chrono). Les accélérations sont franches et linéaires, très faciles à doser et suffisantes pour vous extraire de la densité du trafic urbain. La performance c’est bien, mais l’autonomie dans tout ça ? Car cela reste le nerf de la guerre dans la catégorie électrique. Et bien le dernier-né de la gamme s’en sort aussi très bien : Rieju annonce une autonomie comprise entre 80 et 100 km selon l’utilisation. Nous avons effectué 80 km en jouant sur les trois modes de conduite disponibles avec 26 % de batterie restant. On peut raisonnablement tabler sur 90 km jusqu’à la panne mais la barre des 100 km nous paraît un peu présomptueuse.
La partie-cycle s’appuie sur une imposante fourche inversée en guise de suspension avant et sur un seul amortisseur réglable à l’arrière. Le Nuuk encaisse plutôt bien les aspérités de la route, y compris les pavés, cela gomme un peu l’assise peu confortable.Le train avant brille par la précision et sa maniabilité. Bien aidé par ses roues de 17 pouces, l’engin virevolte de gauche à droite sans sourciller. Les pneumatiques dotés d’une gomme dure offrent un grip rassurant mais la prudence est de mise surtout en cette période où le revêtement est rendu gras et glissant. Suant au freinage, Rieju ne change pas ses habitudes par rapport à ses autres productions, la marque fait toujours appel à des étriers radiaux mais ici faute d’ABS, nous avons le droit à un freinage couplé AV/AR (rappelons que la législation impose pour les 125 cm3 ou équivalent soit l’ABS, soit le freinage couplé). La puissance diffusée s’avère largement suffisante pour stopper les 130 kilos de l’engin
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