Essai - Kymco DTX 360 125 cm3: couteau suisse
Initialement prévu pour intégrer le réseau de concessions au printemps dernier, puis repoussé à la rentrée de septembre, le Kymco DTX 360 arrive…enfin sur nos routes. Décliné en deux cylindrées 125 et 350 cm3, le dernier-né de la gamme taïwanaise affiche ses ambitions sur un segment de marché en pleine expansion. Un travail payant ?
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Note
de la rédaction
14/20
Si la mode des véhicules ''tout-terrain'' cartonne actuellement dans le monde de l'automobile, elle commence à faire des émules chez les deux-roues comme en témoigne l’arrivée sur ce segment de marché du Kymco DTX 360 disponible en 125 cm3 puis en 350 cm3. En attendant la commercialisation de l’Aprilia SR GT prévue dans les semaines à venir, le DTX 360 125 (appellation barbare qui se rapproche plus d’un concept que d’un modèle de série) pourrait bien jouer les trublions. Et pour cause, la marque taïwanaise progresse de manière constante tant au niveau de la qualité de fabrication que du SAV. Une montée en puissance perceptible sur l’ensemble de la gamme, et sur le petit dernier de la marque avec un design typé baroudeur agréable à regarder, proche du celui du BMW C 400X… La finition générale s’avère globalement qualitative comme l’atteste la signature lumineuse, l’ajustement des plastiques et la visserie relativement discrète. La seule ombre au tableau réside dans l’amoncellement de câblages apparents au niveau du moteur.
Kymco ne semble pas s’être arrêté en si bon chemin, car si la liste des équipements n’est pas aussi longue que celle d’un enfant au Père Noel, elle propose une dotation bien fournie : le tableau de bord, entièrement digital diffuse les informations essentielles (totalisateurs kilométriques, jauge à essence…). La navigation s’effectue grâce à une commande au commodo droit, simple et pratique à la fois ! Rassurez-vous ce n’est pas encore terminé puisque l’on retrouve le système de démarrage sans clé : la production asiatique troque le contacteur traditionnel pour une molette capable de contrôler l’ouverture de la selle, de la trappe à essence et de bloquer la direction. Les aspects pratiques sont symbolisés par deux prises USB : l’une se situe à l’intérieur du vide-poche à gauche du tablier, l’autre apparaît au centre du guidon. C’est précisément cette dernière qui permet la recharge d’un smartphone grâce à la fixation d’un support disponible en option au tarif de 59 €. La surface de rangement sous la selle, critère déterminant au moment de faire son choix, peut accueillir deux casques (intégral + petit jet), plutôt bien pour la catégorie.
L’accès à bord ne présente aucune difficulté, à condition de dépasser 1,75 m. En effet en dessous, les utilisateurs devront s’avancer sur la selle pour avoir les deux pieds posés à plat sur le sol. Toutefois, le guidon étroit compense a minima, ce qui rend la prise en main plus intuitive. Dessinée longue et large, l’assise n’est pas un exemple de confort. Les deux rétroviseurs, trop courts, n’apportent pas une visibilité optimale, résultat, il ne faut pas hésiter à déporter le corps où de tourner brièvement la tête pour vérifier l’angle mort. Cependant, la position de conduite reste naturelle, buste assez droit et la présence d’un tunnel central permet d’opter pour deux types de posture : soit les deux pieds de part d’autres pour un pilotage axé sportif, soit les deux jambes allongées pour une utilisation typée GT.
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