Essai Honda SH 125 2017 : plus pratique
Sommaire
Dévoilé à l'occasion du salon de Milan au mois de novembre dernier, le Honda SH 125 bénéficie d'une mise à jour pour 2017. Ne parlons pas de profonde refonte mais d'une belle évolution tant sur l'aspect esthétique que sur le plan technique (motorisation Euro 4 et smart key de série). Véritable best-seller en Italie et en Europe du Sud, le scooter à grandes roues frappé de l'aile ne semble pas être prêt à céder son fauteuil de leader sur ce segment de marché. Pour ce faire une idée plus précise des améliorations apportées, direction la Toscane et la ville de Florence où se tenait la présentation officielle.
Malgré une légère embellie, le marché des scooters à grandes roues ne représente qu'un infime pourcentage de vente en France, pays où le segment GT règne en maître. Pourtant, les constructeurs travaillent sans relâche et proposent désormais des véhicules aux aspects pratiques accrus, véritable talon d'achille de cette catégorie mais aux prestations dynamiques intéressantes, notamment en matière de maniabilité lors des déplacements effectués en milieu urbain.
La genèse du SH a démarré en 1984 avec le lancement du tout premier modèle 50 cm3, mais il a fallu attendre le début des années 2000 (2001) avant de voir l'intégration d'une version 125 cm3. Quatre ans plus tard (2005), le grande roues allé s'était distingué avec l'introduction du système d'alimentation par injection avant une refonte en profondeur et le freinage couplé apparu en 2009. Au total, ce sont plus d'un millions d'unités vendues depuis sa première commercialisation à travers le monde et près de 17000 exemplaires écoulés en Europe sur l'exercice 2016. Un engouement sans précédent perçu essentiellement chez nos voisins transalpins ainsi qu'en Espagne.
Évolution oui…mais en douceur
Les évolutions présentées ici restent discrètes mais elles existent et ne boudons pas notre plaisir de découvrir un véhicule tout aussi séduisant de par ses traits stylistiques toujours aussi fins et par la douceur de ses courbes. Fabriqué à l'usine d'Atessa (à l'instar du Forza) localisée en Italie, le SH jouit d'un design travaillé dans ses moindres détails comme l'atteste la face avant modernisée grâce à la présence de feux à Leds qui s'étirent désormais jusqu'à l'embase du capot de guidon. Les rétroviseurs tirent profit de ce ravalement de façade avec un design revu, alors que le feu arrière ne fait plus qu'un bloc. A bord, l'instrumentation reste proche de l'ancienne génération avec le compteur principal à lecture analogique affichant la vitesse, tandis que le petit pavé LCD migre en bas du tableau de bord : malheureusement peu lisible, il n'en demeure pas moins complet (deux totalisateurs partiels, odomètre, indicateur de consommation instantanée).
Les surfaces de rangement se concentrent sur une soute capable d'emporter un casque jet à écran. Commercialisée en une version unique dotée d'un top case de série, la capacité est doublée grâce à ce top box (35 litres) assorti à la teinte de la carrosserie, pouvant accueillir un intégral supplémentaire. En parallèle, le millésime 2017 dispose d'une boite à gants plus volumineuse avec en prime l'intégration d'une prise 12V utile à la recharge d'un smartphone mais toujours pas de port USB…dommage. Toutefois si la présence d'un deuxième espace de rangement est appréciable, offrant une surface agrandie, le catalogue des accessoires propose de greffer un pare-brise haut moyennant la somme de 185 €, ainsi que des protège-mains facturés 29 € la paire. Enfin, le dernier-né de la firme japonaise troque sa clé de contact traditionnelle pour une Smart Key active dans un rayon de 2 mètres. Exit le contacteur d'antan muni d'un volet anti-effraction, place maintenant à un commuter rétro-éclairé que l'on tourne pour la mise en route. Un système qui tend à se démocratiser chez la plupart des constructeurs, notamment chez Honda où l'on retrouve cette technologie en place sur le Forza 2017.
Photos (28)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération