2. Essai Honda SH 125 2017 : moteur moins polluant
Parfaitement aligné sur le parking de l'hôtel dans ses quatre coloris (noir, blanc, argent, rouge), le cru 2017 conserve une ergonomie identique à celle entrevue sur la précédente génération : la selle culmine toujours à 799 mm, ce qui permet au SH de capter une large clientèle. Attention toutefois à ne pas dépasser 1m85 à la toise sous peine d'avoir les genoux frotter contre le tablier et le guidon dans les pattes lors des phases de demi-tour. En revanche, sous la barre fatidique des 1m80, l'espace aux jambes est tout à fait appréciable, alors que le buste reste presque droit. Cependant, difficile de poser les deux pieds à plat si l'on fait 1m70 comme votre serviteur. Le passager profite d'une superficie conséquente ainsi que de deux plateformes escamotables.
Mais vous l'aurez compris, le principal remaniement observé sur ce SH se situe sous le cadre type ouvert en tubes d'acier avec l'introduction d'une motorisation homologuée Euro 4. En effet, le scooter à grandes roues hérite du mono cylindre 4-temps alimenté par l'injection PGM-FI à refroidissement liquide, dont la cartographie a été modifiée. Le bloc revendique un léger gain de puissance par rapport à l'ancienne génération et ne rejette que 52 g de Co2 au kilomètre soit environ moitié moins que l'ancien propulseur Euro 3 : la puissance maximale est portée à 9 kW (12 chevaux) contre 10,9 chevaux auparavant. Ce surplus apporte surtout une montée en régime plus linéaire mais nous avons pu remarqué lors de notre essai une certaine latence au démarrage, un sentiment confirmé jusqu'à 60 km/h. La vitesse de pointe n'évolue guère puisque l'aiguille s'est figée sur la graduation 110 km/h du compteur durant notre boucle d'essai d'une centaine de kilomètres. En matière de consommation, Honda annonce 2,1 litres/100 km, mais en consultant l'ordinateur de bord après notre essai réalisé sur un parcours mixe (ville et route sinueuse), nous avons relevé 2,4 litres/100 km, ce qui paraît cohérent, d'autant que le SH bénéficie du système ‘'Idling Stop'' (rappelons que le moteur se coupe à l'arrêt au bout de trois secondes et redémarre dès sollicitation de la poignée des gaz).
A l'instar du Forza, le petit protégé d'Atessa change de pneumatiques : il dit donc adieu à la monte IRC d'origine pour des gommes Michelin City Grip, ce qui lui confère une tenue de route plus rassurante notamment en cas d'intempéries. La partie-cycle n'évolue guère avec des roues de 16 pouces assurant d'une maniabilité et d'une stabilité déconcertante aussi bien dans le trafic dense des agglomérations que sur les routes sinueuses dès que le rythme s'accélère. Le freinage est confié à deux disques avant et arrière ø 240 mm associés au système ABS : la puissance diffusée est largement satisfaisante. Très peu intrusif à l'arrière, il devient très difficile de le déclencher à l'avant.
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