Essai Honda Monkey 125 : le plaisir à tout prix
Que les nostalgiques des mini-motos soient rassurés car, depuis le mois de juillet 2018, Honda fait renaître de ses cendres l’iconique Monkey. Le style inimitable est conservé mais se veut plus moderne, au programme : look ravageur, moteur assez surprenant, ABS de série, bref difficile de résister à son charme, c’est pourquoi, Caradisiac Moto s’est empressé d’en prendre le guidon.
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Note
de la rédaction
14,3/20
Moins diffusé que le fameux Dax en France, le Monkey n’en demeure pas moins un véhicule emblématique de la gamme Honda depuis de nombreuses années. Son histoire peut se résumer à une dynastie, une saga, appelez cela comme vous voulez ! Une carrière bien remplie débutée dès le début des années 60 (1961 pour être précis) où il a été conçu sous la forme d’une mini-moto de petite cylindrée (50 cm3). Caractérisé par son réservoir chromé, son bidon repliable et ses jantes de 5 pouces, le Monkey obtient ses premiers galons et le droit d’être exporté vers l’Europe et les Etats-Unis dès 1963. Mais il lui faut attendre 1978 pour atteindre la consécration avec au programme, une évolution esthétique afin de répondre aux attentes du fructueux marché mord-américain qui regorge de véhicules de loisirs (camping-cars, monospace), et donc adaptés à recevoir le Monkey. Aujourd’hui, le ‘’petit singe’’ refait une apparition remarquée alors ne boudons pas notre plaisir !
Après cet intermède historique, place désormais au concret. Jusqu’à présent, la MSX 125 se trouvait seule au monde sur le segment des machines ultra-compactes. Cependant, elle se démarque par sa touche contemporaine et polyvalente. Le Monkey, lui, est exclusivement réservé à un usage loisirs, le genre de production que vous accrochez derrière le camping-car à l’aube des vacances. Puis enfin arrivé sur votre lieu de villégiature, il devient un compagnon idéal en lieu et place de la voiture. Comment ne pas craquer devant ce design tout droit sorti d’un manga japonais et de ses dimensions lilliputiennes ? Il conserve ses principaux traits stylistiques d’antan, mais avec une petite touche de modernité comme le montre son phare tout en rondeur englobant une barre de leds similaire à celui observé sur de nombreuses motos de la gamme. Le bulbeux réservoir d’essence ( 5,6 litres) couplé à l’ensemble des pièces chromées participe à l’hommage rendu à son illustre ainé.
Au chapitre de l’instrumentation, la modernité est de mise avec de série un tableau de bord entièrement LCD. On y retrouve toutes les informations nécessaires sans plus ( totalisateurs partiel et total, vitesse, jauge à essence, sans oublier les témoins utiles au quotidien). En parallèle, le porte-clés fourni à l’achat propose deux fonctions plus ou moins utiles : l’une permet de faire scintiller les clignotants, idéal pour retrouver sa machine au milieu d’un parking saturé, l’autre un peu moins fait office d’alarme, celle-ci se veut plutôt discrète, alors ne vous attendez pas à un signal sonore strident, suffisant pour dissuader les curieux ? Pas si sûr…Enfin, ne cherchez pas les aspects pratiques, ils sont tout simplement absents.
Si la taille du Monkey est sur le papier ou même visuellement ridicule, il en ressort une impression différente une fois à bord car aussi surprenant que cela peut paraître, la position de conduite est plutôt haute. Le guidon plus large conjugué à une selle bien remboursée, offre une posture plus naturelle et proche d’une moto plus imposante. Une aubaine pour les différents gabarits, car le Monkey est accessible à tous à condition de ne pas faire plus d’1m85. En revanche, les malléoles frottent le bout des cale-pieds à l’arrêt ce qui n’est pas forcément très agréable.
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