Essai Honda CB125R : le chainon manquant
Dévoilée en catimini en novembre 2017 à l’occasion du Salon de Milan, la Honda CB125R vient en complément des modèles 300 et 1000, elles-aussi présentées à EICMA. Cette ‘’baby CB’’ ne manque pas d’arguments esthétiques et techniques pour tenter de grappiller des parts de marché aux Yamaha MT-125 et KTM Duke 125. Essai au coeur de la capitale lusitanienne…Lisbonne
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Note
de la rédaction
Depuis la disparition de la Varadero, l’offre sur le segment des motos 125 cm3 chez Honda se limitait à la CB125F et au MSX. Mais ça c’était avant la récente mise en circulation dans le réseau de concessions d’un nouveau membre dans la grande famille CB. La 125R rejoint naturellement ses grandes soeurs CB300R et CB1000R. Pourtant l’appellation CB ne date pas d’hier, puisqu’il il faut remonter 60 ans en arrière pour trouver trace de ce concept avec en1959, le premier lancement de la Benly CB92 Super Sport.
Fabriquée en Thaïlande au même titre que la 300R (la CB1000R étant fabriquée au Japon), cette mini CB est tout simplement craquante. Et plutôt que de proposer des codes stylistiques proches de ses concurrentes directes que sont les Yamaha MT-125 et KTM Duke 125, la firme ailée avance des arguments pertinents comme par exemple son style orienté ‘’Neo Sports Café’’ directement dérivé de sa grande soeur 1000R. La principale différence se situe au niveau du phare avant tout en rondeur cerclé et muni d’un éclairage à LED. Les clignotants font également offices de feux de position, tandis que le réservoir équipé d’un bouchon monté sur charnière se distingue par des formes anguleuses et des arêtes prononcées. Un style totalement dépouillé certes, mais la benjamine de la famille propose un niveau d’équipement plutôt flatteur pour la catégorie : pour preuve, le tableau de bord fédère une instrumentation entièrement digitale : aucune information ne manque à l’appel pour une utilisation quotidienne (régime moteur, jauge à essence, deux trip partiels, odomètre, indicateur de rapport engagé, consommation de carburant instantanée). Vous aurez même le droit à un chronomètre si vous voulez mesurer avec exactitude un 100 m départ arrêté, un gadget au premier abord, mais l’utilisateur peut très vite se prendre au jeu.
La partie arrière réduite à sa plus simple expression s’illustre par un espace restreint réservé au passager, ce qui limitera fortement les escapades en duo à du simple dépannage durant des trajets effectués en zone urbaine ou péri-urbaine mais pas plus. En revanche, un compartiment situé sous la partie dédiée au passager offre une superficie suffisante pour loger quelques effets personnels. A bord, le pilote dispose d’un large guidon en aluminium, mais les commandes orientées vers l’avant facilite la prise en main et met en exergue une position du buste légèrement inclinée. L’assise culminant à 816 mm de hauteur n’avantage pas vraiment les morphologies de moins d’1 m70 qui se tiendront sur la pointe des pieds durant les phases arrêtées. Cependant, la selle procure un confort honorable et se permet même le luxe de suppléer le mono amortisseur arrière non réglable pour absorber au mieux les imperfections routières.
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