Essai HJC FG-15: le bon équilibre?
Écrivant ses lettres de noblesse sur la tête d'un certain Ben Spies, le FG-15 reçoit pour 2011 de nouveaux coloris. Nous l'avons testé dans sa version Lumix.
Comme à son habitude HJC propose un casque avec un tarif réduit et des données techniques complètes. Intérieur démontable, deux tailles de coque, gros travail sur les ventilations, boucle de jugulaire double D, démontage rapide de l'écran traité anti-buée et anti-UV… bref tout y est.
Critiqué sur son déflecteur nasal trop imposant, plus proche d'un masque à gaz que d'un produit moto, le coréen réagit et propose désormais un élément plus petit qui se greffe sur le casque via 3 points en plastique… notre modèle d'essai en est équipé.
TOUR DU PROPRIÉTAIRE
Pas grand chose à reprocher au FG-15… comme à son habitude HJC a été consciencieux lors de la conception de son intégral avec des stickers bien réalisés et recouverts d'un vernis les faisant oublier au toucher.
L'intégration des ventilations au niveau de la mentonnière et du haut de la calotte ne souffre que de peu de critiques. Seules celles des extracteurs arrière se montrent un peu cheap en donnant peut-être un sentiment de manque de sérieux même si en vérité il n'en est rien.
Une fois remonté, l'écran étonnant de facilité à démonter, on découvre un joint d'écran incomplet mais qui prend cependant son rôle au sérieux, stoppant net les infiltrations d'eau, même après 980 bornes passées sous la flotte. Étanche, le couvre-chef l'est bien jusqu'aux ventil' manipulables très facilement même ganté. Offrant de vraies prises d'air une fois ouvert, le système efficace ACS (comprenez Advanced Channeling Ventilation System) rendra les balades estivales moins pénibles sous un soleil de plomb.
Le prix à payer pour cet avantage est un niveau sonore imposant des bouchons d'oreilles si vous ne voulez pas perdre l'audition lors de longs roulages. Après 3 000 bornes en trois jours cette info vaut son pesant d'aspirine… croyez-moi !
INSIDE
Côté confort des mousses, rien à déclarer, le fabricant coréen a bien fait son job avec un tissu Silver Cool très doux et très efficace. Facile à démonter, elles retrouveront leur place sans problème après un lavage.
Côté durée de vie nous ne pourrons juger, car même si le casque à « rider » plus de 4500 kilomètres sur les machines les plus différentes, nous avons parcouru cette distance en moins d'un mois.
Facile à enfiler, le Lumix se met immédiatement en place et n'a nullement besoin d'ajustage pour libérer vos oreilles. Tout aussi facile, le passage des banches de lunettes se fera sans négociation avec les garnitures internes.
Le traitement anti-buée (ici pas de Pinlock) sera suffisant pour éviter l'apparition de cette dernière sur votre écran même sous la pluie, du moins avec une température externe de 7,5°C… après aucune idée, le mercure n'est pas descendu en dessous durant nos différents roulages.
Quant au déflecteur nasal, certes beaucoup mieux que les versions antérieures, même s'il sait rester à sa place on lui reprochera une finition décevante par rapport au restant du heaume et un système d'accroche façon Lego qui se fatiguera trop vite.
FAIT POUR ALLER VITE
Bien équilibrés, les 1 401 grammes se font oublier et savent offrir une bonne tenue même à des vitesses hautement réprimandées. D'un gabarit généreux il sait pourtant se montrer neutre même lors des mouvements latéraux de la tête.
En mode pépère on regrettera un écran n'offrant pas assez d'ouvertures différentes, dommage car le champ de vision, sans être exceptionnel, est suffisamment large pour une bonne appréciation de la route ou des tracés pistards.
Enfin une fois l'écran clipsé en position fermée, on appréciera l'absence de mouvements d'air internes aidée par un déflecteur de cou efficace mais qui commence déjà à montrer des signes de fatigue… dommage qu'il n'évite pas le bruit assourdissant passé les 100 km/ h, même installé sur une routière haut de gamme…
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