Essai Harley-Davidson XL48 Forty Eight: C'est dans les vieux pot que l'on trouve les meilleures recettes.
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Harley Davidson est passé maître dans l'art d'accommoder les restes et de servir le tout avec un parfum irrésistible d'authenticité, enrobé d'un ensemble de produits dérivés aussi variés que de qualité. Une recette déclinée à satiété donnant l'aspect d'une gamme sans surprise mais au succès commercial avéré. Avec ce dernier Sportster, la dame de Milwauke ne s'est pas écartée d'un pouce de ce chemin jalonné depuis des lustres. On garde une base à bail emphytéotique, on la toilette, on la décline sur un thème en jouant à fond la carte de la suggestion, on estampille le tout « nouveauté » sans sourciller, et on rencontre un franc succès. Car les stocks de ce brêlon se sont retrouvés épuisé bien avant son arrivée en concession. Mystification ou panacée ? En bornant avec le dernier opus Forty Eight, on a pu se faire une petite idée sur la question.
L'appellation « Forty Eight » n'est pas dû à un seuil minimum de tour de taille nécessaire pour être accepté dans la gente Harley. Certes le Sportster est une entrée dans la gamme du blason US, mais le chiffre identitaire fait ici appel à une année, que dis-je, à toute à une époque. Celle où le genre se contentait d'un réservoir à la capacité minimum et à des canons esthétiques aussi dépouillés que le panier de la ménagère à la rentrée.
C'est tout ça que l'on retrouve sur cette moto qui n'a clairement pas l'ambition de vous emmener en vacance avec votre moitié. C'est la carte « vintage » qui a été ici abattue et la firme américaine s'est donnée les moyens pour la transformer en atout. Faire passer son propriétaire pour un rebelle tout en lui garantissant une assurance statutaire doublée d'une démarche identitaire, voilà la puissante combinaison qu'Harley offre à ses ouailles. Et avec ce XL48, elle ne se dément pas.
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