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Enquête - Ce qui attend les automobilistes en 2024

Voici dix bonnes raisons d’aimer ET détester à la fois le millésime automobile 2024 qui s'annonce.

Enquête - Ce qui attend les automobilistes en 2024

Le leasing social à 100 € par mois, enfin !

Voici une partie des premières voitures éligibles au leasing social, avec des tarifs qui démarrent à 40€ par mois pour la Twingo. Offre absolument imbattable, convenons-en.<br>
Voici une partie des premières voitures éligibles au leasing social, avec des tarifs qui démarrent à 40€ par mois pour la Twingo. Offre absolument imbattable, convenons-en.<br>

La promesse d’Emmanuel Macron de « voiture électrique à 100 € par mois » pour les foyers les plus modestes est enfin une réalité. Une dizaine de voitures des groupes Stellantis et Renault sont ainsi éligibles à cette offre, qui concerne les foyers dont le revenu fiscal par part est inférieur à 15 400 € et se voit réservé, dans un premier temps du moins, aux salariés habitant à plus de 15 km de leur lieu de travail (ou qui parcourent plus de 8 000 km par an pour des raisons professionnelles).
Les pouvoirs publics estiment qu’environ 20 000 voitures seront immatriculées cette année par le biais de ce système, qui pourrait s’élargir par la suite.

Notez que les mensualités s’échelonnent en réalité jusqu’à 149 €, ce qui permet d’accéder à des véhicules plus spacieux et adaptés aux petites familles (Peugeot e-2008, Renault Mégane E-Tech, Jeep Avenger…).

Mais ce sont les Renault Twingo E-Tech et Citroën ë-C3, affichées respectivement à 40 et 54 € par mois hors assurance, qui devraient rallier une majorité de suffrages. Et pour tester votre éligibilité à ce système, cliquez ici.

Prix des voitures : la folie continue

Si le leasing social est une bonne nouvelle, il n'en demeure pas moins que les prix des voitures neuves n’ont cessé d’augmenter ces dernières années, pour atteindre aujourd’hui des sommets.
Si le leasing social est une bonne nouvelle, il n'en demeure pas moins que les prix des voitures neuves n’ont cessé d’augmenter ces dernières années, pour atteindre aujourd’hui des sommets.

Il faut actuellement débourser 18 500 € pour acquérir une Renault Clio 65 ch, ou 32 395 € pour une VW Golf 110 ch, par exemple. Folie ! La Dacia Sandero Stepway est ainsi considérée comme une excellente affaire alors qu’elle ne s’échange pas à moins de 15 100 €.

« Le pouvoir d’achat des ménages a progressé de 10% entre 2006 et 2021, quand le prix des voitures augmentait de plus de 60% ! », commente Eric Champarnaud, associé au cabinet C-Ways, interrogé par Caradisiac « Il y a énormément de gens pour qui ces efforts à l’achats ne sont pas supportables, et c’est bien ce qui rend possible la pénétration du marché aux constructeurs chinois, et explique aussi le succès de la location avec option d’achat qui est un des rares leviers permettant de lisser le taux d’effort. »

La mauvaise nouvelle est que ces tarifs n’auront pas vocation à baisser dans les mois qui viennent. Tout au plus peut-on espérer les voir stagner, à la faveur de l’apparition de modèles électriques pas trop onéreux, à l’image de la Citroën ë-C3, dont la version de base s’affiche à 23 300 € hors bonus… ou 99 € par mois sur 36 mois et 30 000 km, avec un premier loyer de 9 500 € qui peut être ramené à 0 € en cumulant bonus écologique, 2 000 € d’offre constructeur et 2500 € de prime à la conversion.

La très attendue Renault 5, naviguera dans les mêmes eaux tarifaires, de même que la Volkswagen ID.2. Mais inutile d’espérer des miracles, nos chères autos le resteront encore longtemps.

Assurance : des tarifs en hausse, surtout pour les électriques !

Selon Assurland, le coût moyen d’une assurance pour voiture électrique s’élève à 563 euros par an pour les électriques, contre  645 euros pour les modèles thermiques. Seulement voilà, l’imminente suppression de la TSCA va changer la donne.
Selon Assurland, le coût moyen d’une assurance pour voiture électrique s’élève à 563 euros par an pour les électriques, contre  645 euros pour les modèles thermiques. Seulement voilà, l’imminente suppression de la TSCA va changer la donne.

Les voitures coûtent de plus en plus cher à fabriquer, du fait de l’électrification, de l’inflation d’équipements en tous genres…et de la volonté des constructeurs d’encaisser de fortes marges en vendant leurs autos à des tarifs toujours plus élevés.

Tout cela entraîne aussi une hausse du coût des réparations ainsi que Caradisiac s’en fait régulièrement l’écho : selon les données SRA, ceux-ci ont augmenté de 8% au cours des 12 derniers mois.

Dans ce contexte, on ne s’étonnera guère d’une hausse des coûts de l’assurance auto. Selon le comparateur en ligne Assurland.com, celles-ci augmenteront de 3,5% en moyenne l’an prochain.
De plus, et sauf coup de théâtre lors du vote final  du Projet de loi de finances 2024, les possesseurs de voitures électriques vont perdre le bénéfice de l’exonération de la taxe sur les contrats d’assurance auto (TSCA) qui s’appliquait jusqu’ici à cette catégorie de véhicule. Cela va se traduire par une hausse allant jusqu’à 25% sur une assurance au tiers, et 15% sur une couverture « tous dommages ».

Paris va devenir un enfer automobile

Les SUV sont dans le viseur de la mairie, qui veut tripler leurs tarifs de stationnement. Mais la démarche pêche autant sur le fond que sur la forme.<br>
Les SUV sont dans le viseur de la mairie, qui veut tripler leurs tarifs de stationnement. Mais la démarche pêche autant sur le fond que sur la forme.<br>

2024 s’annonce comme particulièrement difficile pour les automobilistes parisiens et, par ricochet, franciliens. Les réjouissances débuteront le 4 février 2024, avec la votation anti-SUV décidée par la mairie de Paris, qui veut tripler les tarifs de stationnement « visiteurs » s’appliquant aux véhicules les plus encombrants.

Sont ainsi visés les SUV dépassant 1,6 tonne pour les véhicules thermiques et hybrides rechargeables, et 2 tonnes pour les électriques…sans toutefois que l’on sache comment les pouvoirs publics distingueraient les SUV des monospaces et autres breaks au moment de prendre son ticket de stationnement. Reste que les modèles concernés paieraient des tarifs triplés, soit 12 € par heure du XIIème au XXème arrondissement et 18 € pour les arrondissements centraux, du 1er au 11ème !

Se profilent ensuite les Jeux Olympiques, lesquels entraîneront des conditions de circulation «hardcore» pour reprendre les termes du ministre des Transports Clément Beaune.

A cette occasion, une voie du périphérique sera réservée aux officiels en tous genres (de la Porte de Sèvres à la Porte de Bercy en passant par le nord, soit les deux-tiers du périphérique), ce qui devrait créer nombre de bouchons sur cet axe qui concentre 1 million de trajets chaque jour et structure à lui seul toute la circulation en Ile-de-France. Mieux vaudra privilégier le travail ou les congés à cette période, donc !

Seulement voilà, la mairie de Paris, dont l’ambition à moyen terme est de faire du périphérique un boulevard comme un autre,  ponctué de feux de circulation et faisant la part belle aux circulations dites douces.

A l’issue des Jeux, sera donc conservée cette voie réservée qui accueillerait covoiturage, taxis et autres bus, tandis que  la vitesse maximale serait abaissée à 50 km/h, contre 70 actuellement. Si le gouvernement approuve la suppression d’une voie de circulation, il s’oppose toutefois aux 50 km/h. Mais compte tenu des bouchons qui se profilent, cela ne changera de toute façon pas grand-chose.


Prendre l’autoroute coûtera toujours plus cher

3% de hausse au péage à prévoir en 2024, mais probablement beaucoup plus en 2025
3% de hausse au péage à prévoir en 2024, mais probablement beaucoup plus en 2025

Sans surprise, les montants des péages augmenteront à compter du 1er février. Pour autant, le ministre des transports Clément Beaune laisse entendre que la hausse restera modérée, inférieure à 3% en moyenne, contre 4,75% cette année.

Mais tout n’est pas entièrement figé en raison d’une nouvelle taxe sur les infrastructures de transports de longue distance (autoroutes et aéroports) prévue par le Budget 2024, laquelle devrait rapporter 600 millions d’euros par an de façon à financer la transition écologique.

Cette perspective fait bouillir le président de Vinci Autoroutes Pierre Coppey, qui estime que cette taxe devrait s’accompagner d’une hausse du prix des péages d'environ 5 % et menace de saisir la justice. Cela n’aboutira pas, sachant que l’Etat reste le décisionnaire final dans cette affaire, mais laisse malgré tout présager de hausses plus lourdes en 2025.

Le permis dès 17 ans : fausse bonne idée ?

Cette année, les pouvoirs publics veulent faire mentir Arthur Rimbaud qui écrivait qu’« on n’est pas sérieux quand on a 17 ans. » 
Cette année, les pouvoirs publics veulent faire mentir Arthur Rimbaud qui écrivait qu’« on n’est pas sérieux quand on a 17 ans. » 

A partir du 1er janvier, on devrait (si les décrets d'application passent) pouvoir passer son permis de conduire à l’âge de 17 ans, ainsi que l’avait annoncé Elisabeth Borne en juin dernier.

Mais si cette mesure peut présenter un intérêt réel pour des jeunes en recherche d’emploi ou en apprentissage, par exemple, les professionnels du secteur se montrent assez réticents sur le sujet, notamment en raison du risque induit. En effet, si les 18-24 ans représentent 8 % de la population, ils représentent aussi 17 % des personnes décédées sur la route.

Fin du retrait de point pour les excès de vitesse de moins de 5 km/h

Les petits excès de vitesse seront moins sévèrement sanctionnés.
Les petits excès de vitesse seront moins sévèrement sanctionnés.

A compter du 1er janvier, les excès de vitesse inférieurs à 5 km/h ne seront plus sanctionnés par un retrait de point. Même si une amende contraventionnelle continuera de s’appliquer, c’est une sacrée bonne nouvelle dans la mesure où 75% des infractions vitesse du contrôle automatisé concernent des excès de moins de 20 km/h (pour une vitesse maximale autorisée supérieure à 50 km/h; chiffres 2022). En 2020,  plus de 7,2 millions d'avis de contraventions avaient été dressés pour des excès de vitesse compris entre 1 et 5 km/h.


Des ZFE-m temporisées

ZFE, stop ou encore en 2024?
ZFE, stop ou encore en 2024?

La mise en place des Zones à faibles émissions mobilités (ZFE-m) dans les 43 agglomérations de plus de 150 000 habitants que compte le pays continue de faire grincer des dents, et incite les élus à la prudence dans la mesure où seuls 56% des Français disposent à ce jour d’une voiture susceptible d’y circuler.

Bordeaux, Toulouse ou Rouen ont ainsi décidé d’en assouplir les critères, et il y a toutes les chances que Marseille, où 31% du parc roulant se verrait interdit d’accès à la ZFE-m si les règles y étaient strictement appliquées, suive une voie comparable.


Finie la vignette d’assurance!

Allez hop, bientôt une vignette en moins sur le pare-brise!
Allez hop, bientôt une vignette en moins sur le pare-brise!

A partir du 1er avril, c’en sera fini de l’obligation de détention d’une attestation d’assurance auto. Cela marquera donc aussi la fin de la vignette verte apposée dans un coin du pare-brise.
Les forces de l’ordre auront désormais accès à un fichier des véhicules assurés leur permettant de vérifier instantanément la présence de l’assurance auto, dont le caractère obligatoire semble encore hélas échapper à nombre d’entre nous. Quelques 206 190 automobilistes se sont rendus coupables d’un délit de conduite sans assurance l’an dernier (et encore ne parle-t-on que de ceux qui se sont fait pincer).
A ceux-ci nous rappellerons simplement qu’en cas d’accident au volant d’une voiture non assurée, le Fonds de garantie des assurance obligatoires (FGAO) se chargera bien de régler le montant des dommages occasionnés…avant ensuite de se retourner vers le conducteur non assuré, qui pourra voir sa responsabilité financière engagée pour une vie entière !


Des bornes électriques plus nombreuses

L’électrification du parc automobile se poursuit, et s’accompagne d’un développement rapide des infrastructures de recharge publique.
L’électrification du parc automobile se poursuit, et s’accompagne d’un développement rapide des infrastructures de recharge publique.

 Au dernier pointage de l’Avere-France, en date du 30 novembre, la France comptait 114 386 points de recharge ouverts au public, chiffre qui traduit une hausse de 48 % en un an. De quoi contribuer à l’essor des voitures électriques à batterie, qui représentent 16% des immatriculations de voitures neuves sur les 11 premiers mois de l’année.

Mais l’un des enjeux importants est maintenant l’essor de la recharge en copropriété, qui prend du temps. Rappelons à ce propos les propos tenus par Clément Molizon, délégué général de l’Avere-France, dans une interview accordée à Caradisiac : « La clé est le syndic ou le conseil syndical. Quand on est porteur d’un projet, l’important est d’aller chercher les autres propriétaires ou locataires désireux de passer à l’électrique. Il y a des bonnes pratiques un peu simples comme mettre un papier dans la cage d’escalier ou d’ascenseur pour voir qui peut être intéressé à 2, 3 voire 5 ans. Le but est d’arriver à faire de la recharge un sujet prioritaire au cœur de la copropriété pour avancer.

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