L'INFO DU JOUR. La révision à la baisse du bonus écologique l'an prochain risque de pénaliser les ventes de voitures électriques, au moment même où il faudrait que le marché décolle. Dans ces conditions, les constructeurs pourraient-ils baisser leurs tarifs?
Fin du suspense, les pouvoirs publics ont officialisé ce jour le montant du bonus écologique pour l’année 2025.
La baisse du bonus écologique réservée aux voitures électriques neuves se précise pour 2025. Il sera aussi raboté d’autant plus pour les Français les plus riches.
L'INFO DU JOUR - Le futur président des États-Unis souhaite en finir avec les 7 500 euros de bonus accordé aux acheteurs de voitures électriques. De quoi crisper son mécène et futur ministre Elon Musk ? Pas le moins du monde. Quant aux autres constructeurs, ils sont fatalistes.
Promis au moment du lancement de la citadine électrique chinoise désormais distribuée par Stellantis et partiellement assemblée en Pologne, le bonus écologique n’a toujours pas été obtenu par la Leapmotor T03. Le constructeur affiche pourtant toujours les 4 000€ de l’aide gouvernementale sur son site internet.
Selon une étude récente, si les seniors aiment la voiture, les générations plus jeunes ont tendance à beaucoup moins l’apprécier. La faute à qui ? Pas seulement aux pouvoirs publics. Les constructeurs ont leur part de responsabilité et pourraient bien être en train de se tirer une balle dans le pneu.
Sans surprise, toutes les aides à l'achat des voitures écolo vont être sévèrement rabotées l'an prochain.
L'INFO DU JOUR - Après les spéculations vient l'heure de la conclusion. Les grandes dispositions du budget 2025 sont désormais connues et, comme on le soupçonnait, l'aide à l'achat d'une voiture électrique devrait baisser et le malus appliqué aux thermiques va augmenter.
L'INFO DU JOUR - Selon le syndicat Mobilians, les effets du durcissement du malus attendu dans le budget 2025 pourraient toucher 44% des voitures neuves l'an prochain et 80% en 2027. Un malus qui n'est plus vraiment une incitation à rouler plus vert, mais une nouvelle taxe sur l'automobile. Une façon de ressusciter cette bonne vieille vignette.
Mise en place d’un bonus écolo, baisse du même bonus, leasing social instauré avec les flonflons qui s’imposent, avant un arrêt brutal et, peut-être une mise à mort définitive. Les mesures publiques en faveur de l’automobile coupent le moteur industriel, le redémarrent et sont devenues les variables d’ajustement d’un budget vacillant ou des avis des uns contre les autres, à Paris comme à Bruxelles.