Essai vidéo - DS 9 : que vaut le fleuron de l'industrie automobile française ?
Manuel Cailliot , mis à jour
4. DS 9 E-Tense 225 2021 - La concurrence, le bilan global, tous les tarifs
La DS 9 vient croiser le fer dans la catégorie des routières premium, où les modèles allemands règnent en maîtres. Même le Suédois Volvo a jeté l'éponge en arrêtant la commercialisation de sa S90, et ne conservant plus que le break V90. On trouve donc le trio bien connu Audi A6, BMW Série 5 et Mercedes Classe E, mais aussi la Lexus ES, qui n'existe toutefois qu'en unique motorisation 300h, de 218 ch. Par rapport à toutes ses concurrentes, la DS 9 se situe un cran en dessous niveau prix, quand on prend des puissances comparables. Car si les entrées de gamme des allemandes sont affichées à des tarifs à peine supérieurs à ceux de la DS 9, c'est pour des puissances bien inférieures. En réalité, la Française coûte systématiquement 5 000 à 6 000 € moins cher. Et si l'on tient compte de la différence d'équipement, en faveur de cette dernière, l'écart se creuse encore, et sa puissance (en version E-Tense 4x4 360) est même parfois supérieure. Bref, économiquement, c'est une bonne affaire. Difficile en effet d'afficher des prétentions tarifaires équivalentes, avec une image de marque qui reste encore à construire.
À retenir : elle se défend, la petite "Französisch" !
À la question de "la DS 9 peut-elle venir bousculer les références allemandes du segment", on aurait vraiment pu hésiter avant de réaliser cet essai. Comment une jeune marque comme DS 9 pouvait-elle revendiquer un statut équivalent aux modèles de marques qui ont des dizaines d'années d'expérience derrière elles ? Mais force est de constater que la DS 9 a des arguments en sa faveur, loin d'être anecdotiques. Elle propose une qualité de présentation et de finition qui, si elle n'atteint pas le niveau de détail ou de perfection d'une Classe E ou d'une A6, n'en est franchement pas loin. Son confort est sans pareil. Son niveau de technologie n'a pas à rougir, son habitabilité arrière en remontre même à ses rivales. Alors certes, ses moteurs zappent les gros diesels, ce sont de simples 4 cylindres essence, mais ils montent tout de même à 360 ch avec l'hybridation la plus costaude. Les allemandes ne font mieux qu'en version RS, M, ou AMG, bien plus chères. Car les tarifs sont en plus très bien positionnés. Quant au style, on laissera les clients potentiels juges, mais sincèrement, il apporte un peu d'originalité.
Alors cette DS 9 va-t-elle enfin réussir à représenter un vrai haut de gamme à la française ? Nous ne sommes pas loin de le penser. Faut-il encore que cette auto vieillisse bien, car c'est aussi ça qui caractérise, aussi, les modèles premium. Et certaines (mauvaises ?) langues pourrait dire qu'avec une fabrication en Chine, cette auto ne mérite pas le titre de production française. Mais c'est un autre débat, assez polémique.
Caradisiac a aimé
- Le très haut niveau de confort
- Le niveau d'équipement et de technologie
- L'habitabilité arrière
- La consommation raisonnable en mode hybride
- Les tarifs bien placés
Caradisiac n'a pas aimé
- Les sensations à la pédale de freinage
- La trop grande sensibilité de l'alerte de vigilance
- L'ergonomie des commandes au volant, illogique.
Les prix
Version | Co2 (en g/km) | Prix | Bonus / Malus |
---|---|---|---|
1.6 PURETECH 225 PERFORMANCE LINE + | 155 WLTP | 47 700 € | |
1.6 PURETECH 225 RIVOLI + | 156 WLTP | 51 700 € | |
E-TENSE 225 PERFORMANCE LINE + | NC | 55 000 € | |
E-TENSE 225 RIVOLI + | NC | 57 900 € | |
E-TENSE 4X4 360 PERFORMANCE LINE + | 49 WLTP | 66 500 € | |
E-TENSE 4X4 360 RIVOLI + | 49 WLTP | 69 400 € |
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