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Dossier nouveautés : coup d’œil dans le rétro

Dans Futurs modèles / Scoops

Paul Pellerin

C’est dans la seconde moitié du XIXe siècle que l’histoire de l’automobile commence. Si l’on ne se souvient plus des premières « voitures sans chevaux », au siècle suivant certains véhicules à quatre roues sont entrés dans la légende : Ford T, Citroën DS, Fiat 500, Mini, Volkswagen Coccinelle… En plongeant dans le passé, des constructeurs se sont essayés à remettre au goût du jour les voitures d’autrefois. On a ainsi vu renaître la Coccinelle de Volkswagen, la Mini, la Fiat 500… Des autos modernes dont le style rappelle celui des glorieux ancêtres. Cette tendance néo-rétro pourrait s’accentuer dans les prochains mois avec la montée en puissance des véhicules électriques. Renault a d’ores et déjà programmé de nouvelles Renault 5 et Renault 4 électriques. Tandis que dans autre registre, le « retrofit » permet de transformer une voiture thermique (ancienne) en électrique, et là aussi les constructeurs sont intéressés.

Dossier nouveautés : coup d’œil dans le rétro

L’histoire est un perpétuel recommencement expliquait . En automobile comme ailleurs, on se souvient des recettes du passé pour créer des véhicules modernes. Ainsi les voitures électriques ont été remises au goût du jour, alors que déjà en 1899 l’automobile électrique était à la une de l’actualité. À cette époque, le Belge Camille Jenatzy inscrit son nom dans l’histoire en dépassant, le premier, la vitesse de 100 km/h aux commandes de sa « Jamais contente » à deux moteurs électriques. Depuis pas mal d'eau a coulé sous les ponts et les voitures électriques d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec le bolide-obus de Jenatzy. Malgré tout, c’est en pensant au passé, mais à un passé plus récent que Luca de Meo (Directeur général de Renault) a demandé à ses équipes de travailler sur un projet électrique qui permettra au Losange de relancer les célèbres R4 et R5 avec des moteurs électriques puissants.

Le bon côté des choses

Les automobiles emblématiques ont ceci en commun qu’elles fourbissent leurs lots de bons souvenirs à ceux qui les ont eus dans leur garage ou qui se sont mis derrière leur volant. On ne se rappelle plus, sans que l’on ait perdu la mémoire pour autant, le lot de galères que l’on a connu avec notre Citroën 2CV lorsqu’elle refusait de démarrer ou que notre Renault 16 était victime, comme tant d’autres voitures de l’époque, d’une fuite au joint de culasse. Et si l’on s’en souvient, c’est pour l’évoquer avec le sourire, expliquant à l’auditoire ce qu’était la vie d’avant. Les constructeurs ont bien compris que certaines autos sont indémodables et qu’il peut être judicieux de capitaliser sur leur renommée, quelquefois surfaite, pour en proposer une déclinaison moderne reprenant le style et/ou la philosophie de la voiture originelle.

De Meo, le récidiviste

Luca de Meo, déjà lui, lorsqu’il travaillait chez Fiat avait participé activement au lancement de la Fiat 500. Une Fiat 500 qui fait toujours le bonheur de l’entreprise turinoise et dont la nouvelle génération (pendant que l’ancienne poursuit sa carrière) se met au tout électrique. On peut dire aussi que la marque BMW a eu raison, lorsqu’elle a relancé la Mini. Aujourd’hui la gamme de la petite voiture s’est élargie et toutes ces Mini font le bonheur de nombreux automobilistes. Les Japonais aussi apprécient le néo-rétro, la petite citadine électrique Honda e est la réplique de la Honda N600 de 1967.

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En France, la marque Citroën a relancé en 2016 la voiture de plage Citroën Méhari (apparue en 1968) avec la Citroën e-Méhari, une petite voiture électrique qui reprenait une base de la Bluesummer de Bolloré. Mais là, le succès n’a pas vraiment été au rendez-vous et Citroën a préféré arrêter la production de cette auto en 2019. Enfin, plutôt que de refaire un modèle emblématique, PSA a repris le nom de la célèbre DS des années cinquante pour en faire une marque à part entière : DS Automobiles. La marque de luxe n’hésite pas à installer sur ces modèles comme sur la DS 9 quelques clins d’œil à la Reine de la route. Ainsi on retrouve des feux de position en haut du pavillon (sur la DS il s’agissait de clignotants) ou bien encore ce jonc chromé et guilloché qui coupe en deux le capot et qui rappelle la flèche de capot qui habillait certaines Citroën DS.

Dossier nouveautés : coup d’œil dans le rétro

Tour de passe-passe

Si le néo-rétro à la cote aujourd’hui, les constructeurs peuvent être parfois frileux ou n’osent pas s’en servir de peur de perdre trop d’argent si le produit ne plait pas. Combien de beaux concept-car sont restés à l’étape de prototypes de salon. Mais pour ces modèles dont la renaissance a été stoppée, il existe une alternative : le rétrofit. Il s’agit de remplacer la mécanique d’origine par un moteur électrique et des batteries. À condition que cette transformation soit réalisée en France par un professionnel dûment agréé, que la puissance du moteur électrique ne dépasse pas la puissance d’origine, que le poids du véhicule transformé ne varie pas de plus de 20 % par rapport au véhicule thermique avant transformation. Attention toutes les voitures n’ont pas droit au rétrofit, c’est le cas des voitures ayant une carte grise collection.

Dossier nouveautés : coup d’œil dans le rétro

Volkswagen et Renault précurseurs

Certains constructeurs ont tout de suite vu le profit qu’il pourrait tirer de telles transformations, d’autant plus que réalisées par des professionnels celles-ci peuvent atteindre plusieurs milliers d’euros (la fourchette moyenne étant large, entre 10 000 et 25 000 € hors primes gouvernementale ou régionale). Volkswagen a d’ailleurs présenté son e-Bulli sur une base de VW Combi et sa e-Käfer sur une base de VW Coccinelle, le tarif de vente de ces autos est conséquent : plus de 49 000 € en Allemagne pour la e-Käfer ! Renault de son côté va créer une Refactory en transformant son usine de Flins dans les Yvelines. Cette entreprise sera chargée de “rétrofiter “ les véhicules de flotte et les utilitaires, leur garantissant une seconde vie en tout électrique. Dans ce cas-là, on n’est plus dans le néo-rétro, mais dans du rétro qui dure.

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