2. Dacia Spring (2024) - Sur la route : douée pour son environnement
En France, Dacia concentre son offre sur un seul moteur, celui de 65 ch. La version 44 ch disparait. Ce dernier est le même qui équipe l’actuel. Ce n’est pas un foudre de guerre mais il s’acquitte parfaitement de sa tâche. Délivrer un confort acceptable en ville et suffisamment de peps pour dépasser sans avoir la goutte au front. C’est réussi. Notez que sur l’autoroute, la vitesse maxi est figée à 125 km/h. Donc méfiance et anticipez. De plus, cette nouvelle commande de vitesses s'avère bien plus simple et intuitive pour les manœuvres en ville.
L’autoroute est sa bête noire
La nouvelle Spring est alimenté par la même batterie d’une capacité de 26,8 kWh. C’est peu, certes, mais rapide à recharger et pour une citadine, c’est bien. Elle est ici homologuée pour une autonomie de 225 km. Dans la vraie vie, vous atteindrez facilement ce score puisque nous avons observé une moyenne de 15,2 kWh/100 km durant notre test. Et c’est vraiment bien sachant qu’elle est équipée de jantes plus grande et pèse une quinzaine de kilos de plus.
La nouvelle Spring est équipée en série d’un chargeur en courant alternatif 7 kW qui permet de faire le plein en 4h sur une Wallbox. Un chargeur en courant continu 30 kW est disponible en option moyennant 500 € pour passer de 20 à 80 % en 45 minutes. C’est nouveau, la Spring bénéficie de la recharge V2L permettant d’utiliser la voiture comme source d’énergie électrique. Vous pouvez ainsi recharger un smartphone ou une trotinette.
Très critiquée pour sa conduite rustique à son lancement, la Spring n’a cessé de s’améliorer sur ce thème. En ville, environnement pour lequel elle est conçue, la petite roumaine s’en sort très bien grâce à son gabarit compact, son poids réduit et son rayon de braquage court.
Sur petites routes, oubliez les attaques de virage à vitesse élevée, cette voiture n’est pas faite pour ca. Dans l’ensemble grâce à ses suspensions souples, elle délivre un niveau de confort acceptable. L’autoroute est sa bête noire. A vitesse élevée la direction flotte, la tenue de caisse se détériore et l’insonorisation montre ses limites.Il faudra constamment corriger votre trajectoire au volant et serrer les fesses lorsque vous dépassez un poids lourd ou par fortes rafales de vent, mais désormais plusieurs aides à la conduite, autrefois inexistantes, veillent au grain. C’est un peu plus rassurant. On vous conseillera toujours d’investir dans des pneus dignes de ce nom pour améliorer l’adhérence sur sol mouillé.
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