Votre navigateur ne supporte pas le code JavaScript.
Logo Caradisiac    

Publi info

Commentaires - Une grosse avancée dans la fabrication des carburants de synthèse

Alexandre Bataille

Une grosse avancée dans la fabrication des carburants de synthèse

Déposer un commentaire

Par

Excellente nouvelle !!

Par

Faudrait juste que ca se concrétise rapidement

Par

En réponse à Jhonny Disquette

Faudrait juste que ca se concrétise rapidement

   

C'est comme les batteries solides, un feuilleton aux multiples épisodes qui finira par arriver très cher dans un 1er temps

Par

Comme quoi la recherche permet de trouver des alternatives et des solutions. Attendons la suite si le processus est viable pour des productions à grande échelle.

Par

Le but premier de l’UE est (était) d'interdire les véhicules thermiques d’ici 2035. L’Allemagne y est opposée et propose plutôt le recours à des carburants de synthèse (Porsche).

L’utilisation de carburants synthétiques est bien envisagée par l'U.E mais plutôt pour le transport maritime et aérien.

Mais des projets de fabrication de carburants de synthèse sont malgré tout en cours y compris en en Europe.La production et les objectifs de volume sont déjà définis mais la phase de réalisation de tels projets nécessite l’intervention de spécialistes, de consultants et...d'investisseurs.

Mais aussi le carburant synthétique est encore loin de mettre tout le monde d’accord.

Si certains pays comme l’Allemagne et le Japon estiment que ce produit pourrait être utilisé sur les voitures, la France et la Commission européenne, elles sont plutôt en faveur d'une mobilité routière à l’électrique.

Il faudra encore un an ou deux pour que ça se décide vraiment, des mouvements sociaux ici ou là finiront bien par convaincre les politiques que leur chemin pour la "décarbonation" peut prendre plusieurs voies dont celle du carburant synthétique.:bah:

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/

Par

Attention aux effets d'annonces qui ne sont jamais concrétisées.

On est encore loin de produire de quoi remplir les réservoir du monde.

à titre d'information ce sont 16 MILLIARDS de litres de pétrole qui partent CHAQUE JOUR!!!

Soit 100 millions de baril.

Alors bien sûr tout ne sert pas à faire des carburants. Le pétrole a plusieurs usage dont justement certains sont plus facilement remplaçables que d'autres.

Pour être précis quand on. racine un baril de pétrole, soit 159l, on obtient divers produit. Qu'on le veuille ou pas.

Vous NE POUVEZ PAS dire "aujourd'hui je vais faire du kérosène et demain je ferai du gas oil.

Non.

Vous obtiendrez TOUJOURS la même chose.

Certaines chose sans rien faire (principalement des gaz) et d'autres avec des additifs tels des carburants.

Et vous obtenez:

- L’essence : 74 l sur 159 l de pétrole ;

- Le kérosène : 15 l

- Le gazole et le mazout léger : 35 l

- Les lubrifiants : 2 l

- Le mazout lourd : 9 l

- L’asphalte : 5 l sur 159 l de pétrole....

C'est pour cette raison qu'il est STUPIDE COMME PAS PERMIS de dire qu'il vaut mieux l'essence que le Gas-oil.

D'une manière ou du autre vous aurez du Gas-oil....autant l'utiliser plutôt que de le rejeter en mer profonde comme il y a 50 ans (et oui.....on faisait ça....)

Mais bon....100 millions de barils/jour représentent donc 100 millions de fois 74 litres d'essence.

7 milliards 400 millions s de litres.

Qu'il faudrait donc produire artificiellement....

Je sens que ce n'est pas demain la veille et que le carburant de synthèse bon marché ce n'est pas demain non plus.

Mais on peut toujours chercher, comme pour l'hydrogène et comme pour les batteries solide etc etc....

Si on est en droit de dire que demain ils trouveront le litre de synthèse à 2€ et en production hyper massive, alors je ne vois pas ce qui interdit de dire qu'il en sera de même d'autres technologies.

Par

En réponse à Franck-L

C'est comme les batteries solides, un feuilleton aux multiples épisodes qui finira par arriver très cher dans un 1er temps

   

Alors je ne sais pas trop la différence entre "de synthèse" (=100% durable ?) et juste "durable", mais la Formule 3 et la Formule 2 utilisent déjà du carburant durable. Et la Formule 1 c'est pour bientôt.

Par

En réponse à Jhonny Disquette

Faudrait juste que ca se concrétise rapidement

   

Ne t'inquiète pas l'électrique patine et ne prend pas comme prévu bientôt ils te diront que c'est finalement pas si écologique et pratique que ça et te vanteront les mérites de cette solution à fond la caisse pour trouver un moyen de refaire du cash car tout n'est qu'une histoire de cash sous couvert écologique pour se donner bonne consciences et faire passer la pilule à la plèbe qui la gobe.

Par

En réponse à Otonei

Alors je ne sais pas trop la différence entre "de synthèse" (=100% durable ?) et juste "durable", mais la Formule 3 et la Formule 2 utilisent déjà du carburant durable. Et la Formule 1 c'est pour bientôt.

   

en WRC ça fait un moment...

Par

En réponse à ZZTOP60

Le but premier de l’UE est (était) d'interdire les véhicules thermiques d’ici 2035. L’Allemagne y est opposée et propose plutôt le recours à des carburants de synthèse (Porsche).

L’utilisation de carburants synthétiques est bien envisagée par l'U.E mais plutôt pour le transport maritime et aérien.

Mais des projets de fabrication de carburants de synthèse sont malgré tout en cours y compris en en Europe.La production et les objectifs de volume sont déjà définis mais la phase de réalisation de tels projets nécessite l’intervention de spécialistes, de consultants et...d'investisseurs.

Mais aussi le carburant synthétique est encore loin de mettre tout le monde d’accord.

Si certains pays comme l’Allemagne et le Japon estiment que ce produit pourrait être utilisé sur les voitures, la France et la Commission européenne, elles sont plutôt en faveur d'une mobilité routière à l’électrique.

Il faudra encore un an ou deux pour que ça se décide vraiment, des mouvements sociaux ici ou là finiront bien par convaincre les politiques que leur chemin pour la "décarbonation" peut prendre plusieurs voies dont celle du carburant synthétique.:bah:

   

Je vois pas vraiment l'utilité sur des voitures, il y a moyen que d'un point de vue neutralité ca soit bien moins intéressant qu'une électrique, après c'est vrai que pour des pays tournant au gaz/charbon pour leur électricité ca doit pas changé grand chose (coucou l'Allemagne), je suis d'avis que ce genre de chose doit resté pour tout ce qui peut difficilement tourner à l'électrique (camion/avion...)

Par

En réponse à carver

en WRC ça fait un moment...

   

Et cela fait un moment qu'ils font la vidange tous les soirs car le carburant pollue l'huile.

Pour revenir au sujet , les annonces c'est gratuit et si cela était miraculeux les écolos demanderaient que l'on ne convertisse pas trop de co2 en co car c'est indispensable à la vie .

Par

En 39 45 les allemands en fabriquer déjà

Par

Tapez dans google «liquéfaction du charbon». Le procédé est maîtrisé mais produit beaucoup de CO₂. Ici, la source n'est plus du charbon.

L'article reste très discret sur la quantité d'énergie nécessaire à cette synthèse chimique, c'est là qu'il faut porter le regard pour connaître la viabilité du procédé. La synthèse de gazole et de kérosène existe déjà à base de charbon, l'Afrique du Sud a, je crois, toujours au moins une unité de production.

Lavoisier avait raison mais les transformations ne produisent pas toutes de l'énergie, on a pas besoin de l'industrialisation de procédés qui augmentent la consommation d'énergie pour produire … de l'énergie!

Par

En réponse à anneaux nîmes.

Attention aux effets d'annonces qui ne sont jamais concrétisées.

On est encore loin de produire de quoi remplir les réservoir du monde.

à titre d'information ce sont 16 MILLIARDS de litres de pétrole qui partent CHAQUE JOUR!!!

Soit 100 millions de baril.

Alors bien sûr tout ne sert pas à faire des carburants. Le pétrole a plusieurs usage dont justement certains sont plus facilement remplaçables que d'autres.

Pour être précis quand on. racine un baril de pétrole, soit 159l, on obtient divers produit. Qu'on le veuille ou pas.

Vous NE POUVEZ PAS dire "aujourd'hui je vais faire du kérosène et demain je ferai du gas oil.

Non.

Vous obtiendrez TOUJOURS la même chose.

Certaines chose sans rien faire (principalement des gaz) et d'autres avec des additifs tels des carburants.

Et vous obtenez:

- L’essence : 74 l sur 159 l de pétrole ;

- Le kérosène : 15 l

- Le gazole et le mazout léger : 35 l

- Les lubrifiants : 2 l

- Le mazout lourd : 9 l

- L’asphalte : 5 l sur 159 l de pétrole....

C'est pour cette raison qu'il est STUPIDE COMME PAS PERMIS de dire qu'il vaut mieux l'essence que le Gas-oil.

D'une manière ou du autre vous aurez du Gas-oil....autant l'utiliser plutôt que de le rejeter en mer profonde comme il y a 50 ans (et oui.....on faisait ça....)

Mais bon....100 millions de barils/jour représentent donc 100 millions de fois 74 litres d'essence.

7 milliards 400 millions s de litres.

Qu'il faudrait donc produire artificiellement....

Je sens que ce n'est pas demain la veille et que le carburant de synthèse bon marché ce n'est pas demain non plus.

Mais on peut toujours chercher, comme pour l'hydrogène et comme pour les batteries solide etc etc....

Si on est en droit de dire que demain ils trouveront le litre de synthèse à 2€ et en production hyper massive, alors je ne vois pas ce qui interdit de dire qu'il en sera de même d'autres technologies.

   

Je rejoins tout à fait votre vue sur la question, produire du carburant de synthèse avec les volumes consommés aujourd'hui dans des prix abordables ce n'est pas prêt d'arriver, si , pour les gogos qui croient à la mouche qui pète .

par exemple :

BFS , bio fuel system , c'était en 2011 en Espagne, université d 'Alicante , plusieurs dizaines de brevets pour produire des carburants à partir d'algues, ils promettaient un baril à 30/40 dollars...mdr .

Bon en attendant il sera toujours moins cher de l'extraire du sous-sol , pont barre.

Par

En réponse à 360Magnum

Ne t'inquiète pas l'électrique patine et ne prend pas comme prévu bientôt ils te diront que c'est finalement pas si écologique et pratique que ça et te vanteront les mérites de cette solution à fond la caisse pour trouver un moyen de refaire du cash car tout n'est qu'une histoire de cash sous couvert écologique pour se donner bonne consciences et faire passer la pilule à la plèbe qui la gobe.

   

C'est tout ce qui se cache derrière la formule «transition énergétique» qui boîte. C'est une augmentation des coûts et une perte d'efficacité généralisée basée sur une idéologie. Ça se voit maintenant que les installation sont nombreuses et que certains pays veulent que ces installations soient leur source principale d'énergie.

Mais ceux qui ont anticipé l'état des lieux actuel ne sont que des «braillards», il faut toujours hurler avec les loups et surtout pas utiliser sa tête.

Par

En réponse à GY201

Tapez dans google «liquéfaction du charbon». Le procédé est maîtrisé mais produit beaucoup de CO₂. Ici, la source n'est plus du charbon.

L'article reste très discret sur la quantité d'énergie nécessaire à cette synthèse chimique, c'est là qu'il faut porter le regard pour connaître la viabilité du procédé. La synthèse de gazole et de kérosène existe déjà à base de charbon, l'Afrique du Sud a, je crois, toujours au moins une unité de production.

Lavoisier avait raison mais les transformations ne produisent pas toutes de l'énergie, on a pas besoin de l'industrialisation de procédés qui augmentent la consommation d'énergie pour produire … de l'énergie!

   

Bien d'accord, ce type de "carburant de synthèse" à partir de CO2 nécessite de l'énergie electrque lors de sa production. Ce n'est en fin de compte qu'un moyen de stocker de l'électricité mais quel est le rendement énergétique de la chaîne complète ? La synthèse à partir de charbon est un peu différente car le charbon "contient" déjà de l'énergie libérable par oxydo-reduction contrairement au CO2.

Par

Une ânerie de plus, rien que la capture du co2 est trop énergivore pour que cela présente un intérêt.

Par

En gros , on capte les CO² , on les mélange avec de l´hydrogène pour en faire un nouveau carburant aux thermiques, qui recracheront à nouveau du CO².

J´ai peut-être mal compris, mais en quoi cela va diminuer la couche d´ozone ?

De toute façon Nostradamus avait prédit la fin du monde en 2035 !

Par

En réponse à Dédé la ferraille

En gros , on capte les CO² , on les mélange avec de l´hydrogène pour en faire un nouveau carburant aux thermiques, qui recracheront à nouveau du CO².

J´ai peut-être mal compris, mais en quoi cela va diminuer la couche d´ozone ?

De toute façon Nostradamus avait prédit la fin du monde en 2035 !

   

Le CO2 ne détruit pas la couche d’ozone. :biggrin:

Par

En réponse à Dédé la ferraille

En gros , on capte les CO² , on les mélange avec de l´hydrogène pour en faire un nouveau carburant aux thermiques, qui recracheront à nouveau du CO².

J´ai peut-être mal compris, mais en quoi cela va diminuer la couche d´ozone ?

De toute façon Nostradamus avait prédit la fin du monde en 2035 !

   

Pas seulement Nostradamus mais aussi beaucoup de commentateurs ici...

Par

On ne parle pas de la plus grosse difficulté: extraire le CO2 de l'air qui en contient très peu. Au minimum une énorme masse d'air à traiter, de quoi encrasser n'importe quoi pour juste accéder à un volume non-négligeable de CO2.

Ensuite évidemment il faut de l'énergie pour casser la molécule de CO2, c'est une loi physique aussi inviolable que la réaction inverse (cramer un combustible en générant du CO2 produit de l'énergie).

En gros il n'y a que des complications supplémentaires par rapport à une électrolyse d'H20 (la source étant facile à trouver presque pure).

Pour ensuite une utilisation dans un moteur qui a un rendement moins bon qu'une PAC à H2.

Le problème du H2 est le rendement global de la chaîne encore plus que le stockage et le transport.

Ça sera pire pour le carburant synthétisé avec le CO2 atmosphérique APRES tous les progrès imaginables comme celui qui est énoncé ici.

On peut réduire le coût par rapport à aujourd'hui, mais pas arriver à une solution de masse.

Par

En réponse à Hcc1

Bien d'accord, ce type de "carburant de synthèse" à partir de CO2 nécessite de l'énergie electrque lors de sa production. Ce n'est en fin de compte qu'un moyen de stocker de l'électricité mais quel est le rendement énergétique de la chaîne complète ? La synthèse à partir de charbon est un peu différente car le charbon "contient" déjà de l'énergie libérable par oxydo-reduction contrairement au CO2.

   

Dans tous les cas, une production industrielle ne peut se satisfaire des sources intermittentes d'électricité. A chaque fois qu'un projet d'industrie lourde (c'en est un) s'installe, il regarde la fourniture d'énergie. L'idée de stockage de l'électricité n'a pas de sens, ça ne rentabilise pas une installation à fonctionnement intermittent.

Par

Pour l'automobile, ça ne sert à rien, l'électricité est LA solution.... elle est parfaite, et son rendement est incomparable. Il est trois fois supérieur à celui des machines thermiques, alors pour quoi essayer de s'accrocher à un système plus mauvais ? Il y a le transport aerien et naval qui peuvent profiter des carburants de machines thermiques avec le plus grand bonheur, laissons leur ce privilège.

Serge Rochain

Par

En réponse à F18Hornet

Le CO2 ne détruit pas la couche d’ozone. :biggrin:

   

ah bon?

j´ai rien compris alors!

Par

En réponse à W A V E

On ne parle pas de la plus grosse difficulté: extraire le CO2 de l'air qui en contient très peu. Au minimum une énorme masse d'air à traiter, de quoi encrasser n'importe quoi pour juste accéder à un volume non-négligeable de CO2.

Ensuite évidemment il faut de l'énergie pour casser la molécule de CO2, c'est une loi physique aussi inviolable que la réaction inverse (cramer un combustible en générant du CO2 produit de l'énergie).

En gros il n'y a que des complications supplémentaires par rapport à une électrolyse d'H20 (la source étant facile à trouver presque pure).

Pour ensuite une utilisation dans un moteur qui a un rendement moins bon qu'une PAC à H2.

Le problème du H2 est le rendement global de la chaîne encore plus que le stockage et le transport.

Ça sera pire pour le carburant synthétisé avec le CO2 atmosphérique APRES tous les progrès imaginables comme celui qui est énoncé ici.

On peut réduire le coût par rapport à aujourd'hui, mais pas arriver à une solution de masse.

   

Seul avantage : transformer de l'énergie électrique en carburant liquide, le CO2 n'étant qu'un medium. Peut-être intéressant pour quelques niches où le carburant liquide est souhaitable (pour le Vroom) ou nécessaire (pour la densité énergétique massique).

Par

En réponse à ZZTOP60

Le but premier de l’UE est (était) d'interdire les véhicules thermiques d’ici 2035. L’Allemagne y est opposée et propose plutôt le recours à des carburants de synthèse (Porsche).

L’utilisation de carburants synthétiques est bien envisagée par l'U.E mais plutôt pour le transport maritime et aérien.

Mais des projets de fabrication de carburants de synthèse sont malgré tout en cours y compris en en Europe.La production et les objectifs de volume sont déjà définis mais la phase de réalisation de tels projets nécessite l’intervention de spécialistes, de consultants et...d'investisseurs.

Mais aussi le carburant synthétique est encore loin de mettre tout le monde d’accord.

Si certains pays comme l’Allemagne et le Japon estiment que ce produit pourrait être utilisé sur les voitures, la France et la Commission européenne, elles sont plutôt en faveur d'une mobilité routière à l’électrique.

Il faudra encore un an ou deux pour que ça se décide vraiment, des mouvements sociaux ici ou là finiront bien par convaincre les politiques que leur chemin pour la "décarbonation" peut prendre plusieurs voies dont celle du carburant synthétique.:bah:

   

Le piètre rendement des carburants de machines thermiques les disqualifie quand d'autre solutions sont parfaites pour le véhicule routier

Par

En réponse à GY201

C'est tout ce qui se cache derrière la formule «transition énergétique» qui boîte. C'est une augmentation des coûts et une perte d'efficacité généralisée basée sur une idéologie. Ça se voit maintenant que les installation sont nombreuses et que certains pays veulent que ces installations soient leur source principale d'énergie.

Mais ceux qui ont anticipé l'état des lieux actuel ne sont que des «braillards», il faut toujours hurler avec les loups et surtout pas utiliser sa tête.

   

Je pense que vous ne l'utilisez pas tellement votre tête....vous connaissez le rapport du tendement entre une machine thermqiue et une électrique ?

Par

En réponse à Hcc1

Pas seulement Nostradamus mais aussi beaucoup de commentateurs ici...

   

Ça m'embête un peu car j'ai un pote qui sort d'un double AVC/ coma artificiel qui se promet de faire le Mont Blanc en ski en 2030 et surtout le McKinley 5 ans plus tard . Il faut facile 5 ans pour les autorisations et surtout réunir le budget. l'idée est de faire une approche longue classique et surtout pas un drop-off en hélicoptère au camp de base (qui coûte moins cher paradoxalement)

D'ici 2035 il y aura peut-être plus que vers là-haut qu'on trouvera de la neige, du coup il y aura foule ? :beuh: Bref je lui ai promis de l'accompagner sur ces 2 objectifs s'il est capable de les mettre en œuvre, donc si Nostradamus et les Sacheurs se plantent 1 fois de + , ca m'arrange.

Par

En réponse à GY201

Dans tous les cas, une production industrielle ne peut se satisfaire des sources intermittentes d'électricité. A chaque fois qu'un projet d'industrie lourde (c'en est un) s'installe, il regarde la fourniture d'énergie. L'idée de stockage de l'électricité n'a pas de sens, ça ne rentabilise pas une installation à fonctionnement intermittent.

   

J'aurais dû être plus précis et écrire : "stocker de l'énergie initialement électrique". Je ne suis pas sûr que ces développements aient pour objectif de lisser l'intermittence des ENR mais plutôt d'envisager une alternative au pétrole en cas de besoin, quelle que soit la cause de ce besoin...

Par

En réponse à Hcc1

J'aurais dû être plus précis et écrire : "stocker de l'énergie initialement électrique". Je ne suis pas sûr que ces développements aient pour objectif de lisser l'intermittence des ENR mais plutôt d'envisager une alternative au pétrole en cas de besoin, quelle que soit la cause de ce besoin...

   

Le problème de l'alternative au pétrole est très loin d'être urgent.

Je ne sais même pas si on a dépassé le «dernier» pic de demande. En regardant les cours du brut, il n'y a rien de brutal qui compromet l'avenir proche. Pour le long terme, nous avons la Guyane et des gisements en attente de ce genre sont nombreux.

Par

En réponse à Hcc1

Seul avantage : transformer de l'énergie électrique en carburant liquide, le CO2 n'étant qu'un medium. Peut-être intéressant pour quelques niches où le carburant liquide est souhaitable (pour le Vroom) ou nécessaire (pour la densité énergétique massique).

   

Pour le Vroom pourquoi pas, mais à grand prix pour très peu de monde. Mais bon, l'H2 le permet aussi, et on ne parle plus de traverser le pays mais de faire le plein à la station du circuit.

Pour l'aviation, vu les quantités demandées et vu que la majorité de la clientèle disparaîtra avec un prix trop élevé, il faudra plus vraisemblablement se contenter de la quantité disponible de biocarburants.

Quantité qu'il serait difficile de partager avec les cargos.

Pour les cargos, peut-être une mix de batteries, escales avec recharge, voiles et vitesse réduite lors des longues distances? Et perte d'une partie du marché au profit de ferroviaire qui permet quand-même de traverser chaque continent jusqu'au port le plus proche du continent voisin.

Par

En réponse à SR-Narbonne

Pour l'automobile, ça ne sert à rien, l'électricité est LA solution.... elle est parfaite, et son rendement est incomparable. Il est trois fois supérieur à celui des machines thermiques, alors pour quoi essayer de s'accrocher à un système plus mauvais ? Il y a le transport aerien et naval qui peuvent profiter des carburants de machines thermiques avec le plus grand bonheur, laissons leur ce privilège.

Serge Rochain

   

Parfaite pour environ 50% de la population.

Et inutilisable pour a peu prêt les 50% autres (à +/- 5% vous me permettez !).

C'est un fait. :bah: Bref vers 2040/2050 on verra. Mais avant 2030/2035 c'est totalement impensable.

Par

Symptomatique de notre époque...Et limite désolant.

Aujourd'hui vous faite une vidéo sur internet pour expliquer ô combien vous avez trouvé le St Graal de tel ou tel sujet et....hop, tout le monde reprend en choeur que vous avez LA solution.

L'argent afflue (c'est le but généralement) et comme par hasard 03 ans plus tard NADA et l'agent a disparu.

Le mieux étant le gogo qui se plaint des bagnoles électriques à 40 000€ mais qui se félicite d'un carburant de synthèse à 5€/litres pour des caisses thermiques de 120 000 balles....

Par

En réponse à Otonei

Parfaite pour environ 50% de la population.

Et inutilisable pour a peu prêt les 50% autres (à +/- 5% vous me permettez !).

C'est un fait. :bah: Bref vers 2040/2050 on verra. Mais avant 2030/2035 c'est totalement impensable.

   

Population d'un pays """ riche """ et développé bien sûr. Car bon les VE au Brésil (qui roulent majoritairement à l'éthanol et tant mieux pour eux), en Indonésie ou sur le continent Africain...

Ou même en dehors des grandes villes en Chine...

Par

En réponse à anneaux nîmes.

Symptomatique de notre époque...Et limite désolant.

Aujourd'hui vous faite une vidéo sur internet pour expliquer ô combien vous avez trouvé le St Graal de tel ou tel sujet et....hop, tout le monde reprend en choeur que vous avez LA solution.

L'argent afflue (c'est le but généralement) et comme par hasard 03 ans plus tard NADA et l'agent a disparu.

Le mieux étant le gogo qui se plaint des bagnoles électriques à 40 000€ mais qui se félicite d'un carburant de synthèse à 5€/litres pour des caisses thermiques de 120 000 balles....

   

"Aujourd'hui vous faite une vidéo sur internet pour expliquer ô combien vous avez trouvé le St Graal de tel ou tel sujet et....hop, tout le monde reprend en choeur que vous avez LA solution."

Tu parles des nouvelles batteries révolutionnaires dont on voit un article différent PAR JOUR ?

Les solides, le sodium, les auto-régénérantes (ou régénérée avec un produit qui nettoie les anodes/cathodes) etc etc....

En attendant rien de tout ça n'existe dans aucun véhicule, ni même dans nos smartphones/montres/etc.

Par

En réponse à GY201

Le problème de l'alternative au pétrole est très loin d'être urgent.

Je ne sais même pas si on a dépassé le «dernier» pic de demande. En regardant les cours du brut, il n'y a rien de brutal qui compromet l'avenir proche. Pour le long terme, nous avons la Guyane et des gisements en attente de ce genre sont nombreux.

   

... et il faudrait pour cela autoriser à nouveau la recherche de potentiels gisements marins, notre domaine en la matière étant le second mondial.

Mais non, on se l'est interdit !

On préfère acheter notre pétrole ailleurs, chez nos copains ricains et popovs pour exemple.

Par

En réponse à SR-Narbonne

Pour l'automobile, ça ne sert à rien, l'électricité est LA solution.... elle est parfaite, et son rendement est incomparable. Il est trois fois supérieur à celui des machines thermiques, alors pour quoi essayer de s'accrocher à un système plus mauvais ? Il y a le transport aerien et naval qui peuvent profiter des carburants de machines thermiques avec le plus grand bonheur, laissons leur ce privilège.

Serge Rochain

   

Parce que tu branche ta MG sur le paratonnerre, et que tu ne charge que les jours d'orage ?

Par

En réponse à SR-Narbonne

Pour l'automobile, ça ne sert à rien, l'électricité est LA solution.... elle est parfaite, et son rendement est incomparable. Il est trois fois supérieur à celui des machines thermiques, alors pour quoi essayer de s'accrocher à un système plus mauvais ? Il y a le transport aerien et naval qui peuvent profiter des carburants de machines thermiques avec le plus grand bonheur, laissons leur ce privilège.

Serge Rochain

   

Oui non seulement la techno VE est supérieure en termes de rendement et de ... fiabilité...et praticité ( réinjection d'électricité dans le réseau, V2G , qui diminue la note par exemple ...).

Parce qu'en termes de fiabilité si vous utilisez un carburant de synthèse , dans un moteur type " "puretech " ( j'adore le titre ronflant ) ou TCE et j'en passe , bah ça ne fera pas plus l'affaire des Français (et quelques étrangers) qui font les frais aujourd'hui de moteurs thermiques plus que perfectibles carburants synthétiques ou pas .

Ajoutons à cela , qu'il a été maintes fois démontré et expliqué, que produire de l'H2 à partir d'électricité verte ou pas , pour une voiture hydrogène pour faire 100km , pouvait faire faire 300km à un VE utilisant la même quantité d'électricité ..

Il n'est toutefois pas inintéressant de produire du gaz synthétique avec l'hydrogène ce qui s'arrête là, pour du chauffage résidentiel par exemple , mais pas du carburant, trop de pertes dans la chaîne d'appro , rendement / conso finale .

Par

En réponse à Otonei

Parfaite pour environ 50% de la population.

Et inutilisable pour a peu prêt les 50% autres (à +/- 5% vous me permettez !).

C'est un fait. :bah: Bref vers 2040/2050 on verra. Mais avant 2030/2035 c'est totalement impensable.

   

Avec la fin de l' uranium, ça va être difficile .

Par

Porsche a investi dans une usine de fabrication de carburant synthétique en Amérique du Sud. Près de 70% des Porsche fabriquées roulent encore est évidemment auront toujours besoin de carburant...

Par

Cet article semble bien optimiste et il devrait rappeler une règle de base : Toute combustion produit du CO2.:bah:

Que ce procédé consomme du CO2 pour le rejeter plus tard ne nous amènera pas à la neutralité, sinon on n'est pas loin d'avoir réinventé pour la nième fois le rendement supérieur à 1...

Bref ce que dit l'article c'est que l'on pourrait fabriquer un truc transportable et compatible avec les carburants fossiles.

:coucou:

Par

En réponse à SR-Narbonne

Pour l'automobile, ça ne sert à rien, l'électricité est LA solution.... elle est parfaite, et son rendement est incomparable. Il est trois fois supérieur à celui des machines thermiques, alors pour quoi essayer de s'accrocher à un système plus mauvais ? Il y a le transport aerien et naval qui peuvent profiter des carburants de machines thermiques avec le plus grand bonheur, laissons leur ce privilège.

Serge Rochain

   

Va te faire soigner à l'hospice.

Par

En réponse à GY201

Le problème de l'alternative au pétrole est très loin d'être urgent.

Je ne sais même pas si on a dépassé le «dernier» pic de demande. En regardant les cours du brut, il n'y a rien de brutal qui compromet l'avenir proche. Pour le long terme, nous avons la Guyane et des gisements en attente de ce genre sont nombreux.

   

Le "besoin" n'est pas lié à une hypothétique pénurie de fossiles, pénurie dont on ne sait rien, mais plutôt au ralentissement souhaitable du déséquilibre résultant d'une consommation d'énergie mille fois plus vite qu'elle ne s'est constituée par stockage d'énergie solaire (rayons solaires + photosynthèse + dégradation lente des composés organiques = pétrole+charbon).

Par

En réponse à Otonei

"Aujourd'hui vous faite une vidéo sur internet pour expliquer ô combien vous avez trouvé le St Graal de tel ou tel sujet et....hop, tout le monde reprend en choeur que vous avez LA solution."

Tu parles des nouvelles batteries révolutionnaires dont on voit un article différent PAR JOUR ?

Les solides, le sodium, les auto-régénérantes (ou régénérée avec un produit qui nettoie les anodes/cathodes) etc etc....

En attendant rien de tout ça n'existe dans aucun véhicule, ni même dans nos smartphones/montres/etc.

   

Oui entre autre.

Les batteries miracles, les carburants de synthèse pas cher, les moteurs à 1l/100km. l'hydrogène naturel abondant.....tout.

Et manifestement les gogos qui croient aux uns sont les mêmes qui croient aux autres...

Par

En réponse à GY201

Le problème de l'alternative au pétrole est très loin d'être urgent.

Je ne sais même pas si on a dépassé le «dernier» pic de demande. En regardant les cours du brut, il n'y a rien de brutal qui compromet l'avenir proche. Pour le long terme, nous avons la Guyane et des gisements en attente de ce genre sont nombreux.

   

Par contre Le problème de l'aléatoire de ENR est très urgent.

Par

En réponse à GY201

Le problème de l'alternative au pétrole est très loin d'être urgent.

Je ne sais même pas si on a dépassé le «dernier» pic de demande. En regardant les cours du brut, il n'y a rien de brutal qui compromet l'avenir proche. Pour le long terme, nous avons la Guyane et des gisements en attente de ce genre sont nombreux.

   

Le long terme c'est combien de siècles selon toi ?

Heureusement que des gens compétents n'attendent pas d'être au pied du mur pour se réveiller...Et penser à pérenniser l'énergie plutôt que de la puiser rapidement partout où c'est possible. (Oui il reste des réserves de pétroles encore inexploités mais il faut les mettre en parallèle des besoins énergétiques.)

Le soif énergétique croit de manière exponentielle dans le monde, et ce n'est pas le pétrole qui va la combler sur le long terme, c'est même structurellement impossible.

De plus il est très important de savoir que le coût énergétique d'extraction augmente au fur et à mesure que les forages deviennent plus complexes et difficiles d'accès.

Lorsqu'un puit de pétrole exploité dans le golf persique demande environ 10% de son énergie pour se retrouver à la pompe, un puit de pétrole situé à 150 kilomètres des côtes guyanaises et plus de 2000 mètres de profondeur en demande au moins 30%, et pour les forages-cheminement, ce qui signifie qu'un gisement de 10 milliards de barils équivaut à 15 milliards de barils dans le golf.

En tout cas la Chine est en train de réaliser le hold-up énergétique du siècle, car lorsqu'elle maîtrisera la chaîne énergétique electrique de A à Z, rien ne l'empêchera de s'imposer partout.

Maîtriser l'électron c'est en effet dominer le monde.

Je le vois dans les conflits armés, les drones sont de plus en plus performants et impactants.

Il pose beaucoup de problème aux systèmes de défenses occidentaux actuels à cause de leur coût réduit et de leur nombre.

Un missile Aster 30 à 2 millions d'euros pour intercepter un drone Houthis à 30 000 euros n'est pas une solution pérenne.

Les États-Unis, la France, le Royaume-Uni travaille sur des lasers...

Les pays développés considérés comme développés d'ici 2050 seront ceux qui maîtrisent la technologie electrique-magnétique, ceux qui resteront avec leur outils de forage seront dépassés sur le plan technologique, c'est acté. (Par la Chine, laquelle n'a pas ses fesses qui balancent à droite et à gauche...)

Concernant le carburant de synthèse, il restera indispensable au transport aérien du 21ème siècle.

Mais il est d'une nécessité absolue pour notre souveraineté que la recherche et le développement reste orienté massivement vers le domaine électrique, ne serait-ce pour accroître nos capacités militaires dans le domaine de l'armement, donc de rester crédible dans un monde où la loi du plus fort est de nouveau mise au premier plan.

Par

En réponse à Dédé la ferraille

ah bon?

j´ai rien compris alors!

   

Les chlorofluorocarbures (CFC) et les composés halogénés jouent un rôle important dans l'appauvrissement de la couche d'ozone. L'homme libère ces gaz en quantités importantes, notamment dans l'industrie et par le transport. Le protoxyde d'azote (N2O) et le méthane (CH4) renforcent également l'appauvrissement de la couche d'ozone.

Par

En réponse à Dédé la ferraille

En gros , on capte les CO² , on les mélange avec de l´hydrogène pour en faire un nouveau carburant aux thermiques, qui recracheront à nouveau du CO².

J´ai peut-être mal compris, mais en quoi cela va diminuer la couche d´ozone ?

De toute façon Nostradamus avait prédit la fin du monde en 2035 !

   

t'as rien compris, tu mélanges tout !!!!

le CO2 n'a aucun rapport avec la couche d'ozone ...

quand les piliers de comptoirs abreuvés au Pastis veulent causer chimie et physique, ça donne : toi, et tes congénères, ignares, mais qui veulent faire croire qu'ils ne le sont pas ...

Par

En réponse à roc et gravillon

... et il faudrait pour cela autoriser à nouveau la recherche de potentiels gisements marins, notre domaine en la matière étant le second mondial.

Mais non, on se l'est interdit !

On préfère acheter notre pétrole ailleurs, chez nos copains ricains et popovs pour exemple.

   

Le problème n'est pas de trouver du pétrole mais de trouver des gisements relativement faciles d'accès et suffisamment purs en pétrole. Dans l'absolu des boues pétroliferes il y en a à peu près partout où il y a eu des mers et décomposition de végétaux. Tout comme le charbon. Et tout comme le charbon la question n'est pas la quantité disponible sur terre mais son coût pour obtenir un baril de brut.

A propos du pétrole offshore si tu passes un jour par MC va faire un tour dans le hall d'accueil de SBM Offshore (https://www.sbmoffshore.com/) leader mondial de la plate-forme offshore (en mer ...) où se connectent les super tankers qui nous amènent les précieux barils. Il y a une carte du monde des gisements connus , mise à jour, avec le prix de revient estimé du baril qui en serait extrait. Évidemment les gisements les + faciles d'accès et les plus productifs sont déjà exploités, d'autres pourraient produire des barils à moins de 30 $, ou 100 $ , d'autres à 200 $. Ceux qui pourraient sortir des barils à plus de 200 ne sont pas répertoriés car il semble évident que ce coût final sera trop élevé pour qu'on les exploite un jour. Comme pour le charbon ou n'importe quel minerai.

Bref le jour où le baril sera à 300 $ et le litre de SP à 10 €/ litre ce n'est pas la faisabilité technique qui tuera le marché mais simplement la chute de la demande.

Du petrole pas cher en abondance il y en a encore, surtout avec les progrès technique , notamment les robots plutôt que des plongeurs pour la mise en place des forages offshore, mais inéluctablement on se rapproche d'un pétrole de + en + cher.

Pour l'électricité c'est légèrement différent : en 2024 plus de 40% de l'électricité produite dans le monde est faiblement carbonée ce qui comprend le nucléaire, les barrages hydrauliques, les fameuses filières vertes solaire/ eolien/ géothermie, les usines marémotrices (la Rance chez nous). Le solaire n'a représenté que 14% du mix mais la chute du prix des panneaux solaires depuis 2023 est en train de changer la donne. Par ex l'Inde à carrément doublée sa production d'électricité à base de solaire entre 2023 et 2024. Sa production dépassera celle de l'Europe probablement en 2026. La Chine a doublée sa production en 2 ans 2022 - 2024. Dans le même temps elle a installée + de panneaux solaires que la planète entière depuis qu'on installe des panneaux solaires.

Surtout l'Afrique commence à peine à s'équiper : en 2023 on estimait qu'il y avait pour toute l'Afrique à peine + de panneaux qu'en... Belgique. Mais c'est + qu'un doublement qui est attendu en 2025 et les prochaines années.

Je sais bien qu'ici il faut croire que l'électricité Chinoise ou Allemande provient presque exclusivement du charbon, d'ailleurs la Chine ouvre de nouvelles mines (l'argument semble imparable aux Sacheurs...) mais finalement leur mix énergétique devient plus vert par la force des choses.

En bref même si la demande électrique mondiale progresse très rapidement, contrairement à celle du pétrole, à peu près tous les experts s'accordent à penser que le prix du KWh, ou plutôt du TerraWatt) ne va pas s'envoler grâce aux capacités de production qui devraient suivre la cadence. Notamment nucléaire et solaire. Il y a d'ailleurs eu un article tout récemment (les Échos, Usine Nouvelle...) sur la surproduction Française actuelle (il fait très doux en Europe = moins de besoin de chauffage que prévu en mars = surproduction)

Pour les sources je te renvoie à Courrier International ou les Échos ou Science et Vie et Nature

Par

En réponse à zefberry

Je rejoins tout à fait votre vue sur la question, produire du carburant de synthèse avec les volumes consommés aujourd'hui dans des prix abordables ce n'est pas prêt d'arriver, si , pour les gogos qui croient à la mouche qui pète .

par exemple :

BFS , bio fuel system , c'était en 2011 en Espagne, université d 'Alicante , plusieurs dizaines de brevets pour produire des carburants à partir d'algues, ils promettaient un baril à 30/40 dollars...mdr .

Bon en attendant il sera toujours moins cher de l'extraire du sous-sol , pont barre.

   

dans le nord, sur fonds propres, Bonduelle avait mis une équipe de recherche sur la production de bio carburants à base de végétaux, dont les algues. Après quelques années, même après quelques millions d'aides publiques le labo a fermé ses portes => aucune industrialisation permettant une rentabilité possible.

et pourtant Bonduelle bossait avec des labos d'universités, et pas uniquement les BTS du lycée agricole voisin (il participait aussi aux essais).

Par

En réponse à Bilgouton

Cet article semble bien optimiste et il devrait rappeler une règle de base : Toute combustion produit du CO2.:bah:

Que ce procédé consomme du CO2 pour le rejeter plus tard ne nous amènera pas à la neutralité, sinon on n'est pas loin d'avoir réinventé pour la nième fois le rendement supérieur à 1...

Bref ce que dit l'article c'est que l'on pourrait fabriquer un truc transportable et compatible avec les carburants fossiles.

:coucou:

   

Le problème c'est le CO2 fossile :

si vous avez coupé, à la main, un arbre cet hiver, l'hiver prochain vous pourrez le bruler => CO2 dans l'atmosphère

Mais comme l'arbre pour pousser a aspiré du CO2 atmosphérique, il n'est pas important que vous ayez envoyé du CO2 dans l'atmosphère.

Le pétrole, ce sont des végétaux, et des dinosaures qui ont plusieurs millions d'années, donc il ne peut y avoir de compensation, sauf à aspirer le CO2, et à le transformer en carburant, qui redeviendra du CO2 qui sera aspiré ...

L'idée c'est de récupérer une partie du CO2 largué dans l'atmosphère soit pour le réutiliser en carburants, soit pour l'enterrer et ainsi diminuer la présence de CO2 fossile aérien.

Par

En réponse à GY201

Dans tous les cas, une production industrielle ne peut se satisfaire des sources intermittentes d'électricité. A chaque fois qu'un projet d'industrie lourde (c'en est un) s'installe, il regarde la fourniture d'énergie. L'idée de stockage de l'électricité n'a pas de sens, ça ne rentabilise pas une installation à fonctionnement intermittent.

   

à ton avis les barrages et les retenues d'eau, génie civil existant depuis plusieurs millénaires, ça sert à quoi ?

Dans les années 80, à compenser la pointe de consommation hivernale de 18 à 21h quand les familles allumaient la télé et préparaient le repas du soir, à laquelle les centrales nucléaires étaient incapables de répondre.

De l'époque celtique au 19ème siècle c'était afin d'obtenir un débit régulier des cours d'eau pour faire fonctionner les moulins qui transformaient les graines en huile, les céréales en farine et faisaient fonctionner les scies des scieries.

Ce n'est pas nouveau le besoin de stocker l'énergie.

Par

Donc pour faire de l'essence, on a besoin de... H2. Qui réclame énormément D'ÉLECTRICITÉ pour être produit, et à ce jour reste essentiellement produit en émettant du CO2. Quelle avancée !

Par

En réponse à SR-Narbonne

Je pense que vous ne l'utilisez pas tellement votre tête....vous connaissez le rapport du tendement entre une machine thermqiue et une électrique ?

   

Oui on connaît... et alors ?

Par

En réponse à gordini12

Parce que tu branche ta MG sur le paratonnerre, et que tu ne charge que les jours d'orage ?

   

Vous devriez comparer le rendement d'un moteur électrique par rapport à son équivalent thermique.

ça permet de tout de suite comprendre que pour le transport léger et lourd au sol et léger sur eau, la motorisation électrique va prendre au moins 95% du besoin (le 5 % étant le très spécifique, et les vieilleries).

Là où le stockage sur batterie est limitée c'est sur le très lourd : trains, et bâteaux, et sur l'aérien.

Mais pour les voitures, les utilitaires et les camions, c'est plié, l'électrique avec sa batterie finira par couvrir tous les besoins.

Par contre ce ne sera pas immédiat, ce n'est pas la peine d'avoir peur du futur, comme la majorité des lecteurs, vous aurez encore la possibilité d'acheter neuf, puis d'occasion des 4 ou 2 et même 3 roues qui font vrrooommm vrrooommm avec du carburant liquide, qu'il soit issu de la fermentation de fougères mélangées à du tricératops ou de la capture du CO2 de l'atmosphère avant de finir entre 4 planches.

Parce que interdiction de ventes des thermiques neuves c'est dans 10 ans, mais il existe aussi les occasions sur lesquelles il n'y a pas de limites de ventes / achats, et il n'y a pas de limites à l'usage, s'il y a des boutonneux qui s'esbaudissent devant un poster de V8 AMG ou Audi collé au mur de leur chambre, si vous en avez les moyens et la capacité physique et intellectuelles, dans 50 ou 60 ans vous pourrez toujours en prendre le volant pour aller vous promener.

Par

En réponse à Hcc1

Le "besoin" n'est pas lié à une hypothétique pénurie de fossiles, pénurie dont on ne sait rien, mais plutôt au ralentissement souhaitable du déséquilibre résultant d'une consommation d'énergie mille fois plus vite qu'elle ne s'est constituée par stockage d'énergie solaire (rayons solaires + photosynthèse + dégradation lente des composés organiques = pétrole+charbon).

   

Et le méthane qui est sur Titan, lune de Saturne, a bénéficié de tout de processus …

https://www.lapresse.ca/actualites/sciences/2019-06-23/petrole-sans-vie-la-revanche-des-geologues-sovietiques

.

Bien sur, c'est loin de faire l'unanimité.

Par

En réponse à 360Magnum

Ne t'inquiète pas l'électrique patine et ne prend pas comme prévu bientôt ils te diront que c'est finalement pas si écologique et pratique que ça et te vanteront les mérites de cette solution à fond la caisse pour trouver un moyen de refaire du cash car tout n'est qu'une histoire de cash sous couvert écologique pour se donner bonne consciences et faire passer la pilule à la plèbe qui la gobe.

   

L'électrique prend la forme tlle que prévu et ce ne sont pas vos fantasmes qui vont y changer quelque chose, pas même les manoeuvres destinées à protéger constructeurs européens qui ont trouvé le moyen de perdre 10 ans dans le VE, comme la surtaxation des VE chinois qui ne sont que des manoeuvres qui ne font que reculer pour mieux sauter et faire croire à des naïfs comme vous que le VE patine. Sa part de marché augmente chaque année dans le monde et atteindra pratiquement 100% partout avant même 2035.

Par

En réponse à Lucky06200

Oui on connaît... et alors ?

   

Et alors, le thermique se disqualifie lui-même sans même parler de ce qui motive son abandon, les émissions de GES des carburants qu'il utilise.

Par

En réponse à gordini12

Par contre Le problème de l'aléatoire de ENR est très urgent.

   

Il n'y a aucun problème de l'aléatoire puisque les renouvelables variables sont déjà plus pilotables que le nucléaire et c'est même grace aux renouvelables que nous avons assez d'électricité et que nous pouvons même être les champions de l'exportation .... Mais il ne suffit pas d'affirmer, il faut prouver, alors....prouvons :

A titre d’exemple, je vous propose d’analyser ce qui s’est passé le 3 avril dernier entre 12h et 16h Comme on peut le voir sur la courbe d’exportation de :

https://www.rte-france.com/eco2mix/les-echanges-commerciaux-aux-frontieres#

Nos voisins anglais et espagnol chutent leur demande d’importation de façon drastique d’une amplitude totale de 3 GW et en même temps nous décidons d’importer 2 GW d’Allemagne dont le prix spot a chuté jusqu’à atteindre le prix négatif de 8 € le MWh (il était prévu une importation de 3 GW la veille), ce qui fait un surcroit de puissance de 5 GW propre à effondrer le réseau. Aussitôt, RTE coupe 2,5 GW d’éolien et autant de solaire en moins de 15 minutes, le réseau est stabilisé. Mais à 16 heures l’Angleterre augment son importation de 2 GW et simultanément nous cessons d’importer depuis l’Allemagne, il nous faut donc fournir 5,5 GW depuis nos propres ressources pour rétablir l’équilibre du réseau. En moins de 15 minutes encore, RTE reconnecte pour 2,5GW de parcs éolien et pour 3 GW de solaire, pas de blackout encore pour cette fois.

On voit d’ailleurs facilement les événements déclencheurs d’instabilités du à l’exportation erratique sous la ligne zéro des courbes de productions par filières et les corrections apportées par RTE avec un délai de réaction de quelques minutes sur les courbes représentatives de l’éolien et du solaire. Durant ces manœuvres on peut vois la constance du nucléaire qui ne varie pas durant ces 4 heures. Le renouvelable variable se montre plus souple que le nucléaire pour le suivi de charge. En fait cette situation se produit presque tous les jours depuis le 30 mars.

Par

En réponse à SR-Narbonne

L'électrique prend la forme tlle que prévu et ce ne sont pas vos fantasmes qui vont y changer quelque chose, pas même les manoeuvres destinées à protéger constructeurs européens qui ont trouvé le moyen de perdre 10 ans dans le VE, comme la surtaxation des VE chinois qui ne sont que des manoeuvres qui ne font que reculer pour mieux sauter et faire croire à des naïfs comme vous que le VE patine. Sa part de marché augmente chaque année dans le monde et atteindra pratiquement 100% partout avant même 2035.

   

T'en rate pas une pour être drôle certains m'avaient déjà fait cette promesse il y a 10 ans pour 2025 mais depuis personne c'était risqué à me refaire la même pour 2035 mais si tu veut rdv en 2035 on prend les paris si tu est encore vivant d'ici là l'ancêtre je te donnerai le dernier coup de pelle depuis une station essence avec un diesel. :buzz:

Par

En réponse à manu.lille

Vous devriez comparer le rendement d'un moteur électrique par rapport à son équivalent thermique.

ça permet de tout de suite comprendre que pour le transport léger et lourd au sol et léger sur eau, la motorisation électrique va prendre au moins 95% du besoin (le 5 % étant le très spécifique, et les vieilleries).

Là où le stockage sur batterie est limitée c'est sur le très lourd : trains, et bâteaux, et sur l'aérien.

Mais pour les voitures, les utilitaires et les camions, c'est plié, l'électrique avec sa batterie finira par couvrir tous les besoins.

Par contre ce ne sera pas immédiat, ce n'est pas la peine d'avoir peur du futur, comme la majorité des lecteurs, vous aurez encore la possibilité d'acheter neuf, puis d'occasion des 4 ou 2 et même 3 roues qui font vrrooommm vrrooommm avec du carburant liquide, qu'il soit issu de la fermentation de fougères mélangées à du tricératops ou de la capture du CO2 de l'atmosphère avant de finir entre 4 planches.

Parce que interdiction de ventes des thermiques neuves c'est dans 10 ans, mais il existe aussi les occasions sur lesquelles il n'y a pas de limites de ventes / achats, et il n'y a pas de limites à l'usage, s'il y a des boutonneux qui s'esbaudissent devant un poster de V8 AMG ou Audi collé au mur de leur chambre, si vous en avez les moyens et la capacité physique et intellectuelles, dans 50 ou 60 ans vous pourrez toujours en prendre le volant pour aller vous promener.

   

Je me fous de mon cas personnel. c'est juste la stupidité des propos .

L'électricité, tu la cueille, sur les arbres ?

Quels sont les rendements des moyens de production électriques ?

Avant d'écrire on réfléchit.

Par

En réponse à GY201

Et le méthane qui est sur Titan, lune de Saturne, a bénéficié de tout de processus …

https://www.lapresse.ca/actualites/sciences/2019-06-23/petrole-sans-vie-la-revanche-des-geologues-sovietiques

.

Bien sur, c'est loin de faire l'unanimité.

   

Hydrocarbure non fossile.... c'est peut-être vrai sur Titan mais à moyen terme sur Terre c'est un pari complètement irresponsable sous prétexte que du pétrole "y en a" de refuser d'évoluer vers une civilisation (c'en sera probablement une) qui réduit sa consommation d'énergie fossile pour éviter en un instant géologique de rediffuser dans l'atmosphère ce que la photosynthèse a (probablement) fixé en quelques millions d'années. Et si ce ne sont pas les sociétés les plus évoluées qui s'y collent qui le fera ? De plus c'est encore pire d'imaginer que cette libération d'énergie en surface n'a jamais résulté d'un stockage préalable, c'est vraiment un saut vers l'inconnu.

Par

En réponse à Otonei

Parfaite pour environ 50% de la population.

Et inutilisable pour a peu prêt les 50% autres (à +/- 5% vous me permettez !).

C'est un fait. :bah: Bref vers 2040/2050 on verra. Mais avant 2030/2035 c'est totalement impensable.

   

Vous faites partie des naïfs qui croient que le VE ne peuvent profiter qu'à ceux qui peuvent recharger à domicile..... vous faites une énorme confusion, ceux qui peuvent recharger à domicile n'ont qu'un eptit avantage économique supplémentaire que ceux qui ne peuvent pas. Car même en recharge sur bornes publiques, comme celles que vous avez à côté des pompes au supermarché où vous rechargez votre VT vous roulerez pour deux fois moins cher qu'en VT tandis que ceux qui peuvent recharger à domicile roulent pour 3 à 4 fois moins cher, selon leur contrat et le fait qu'ils chargent eux heures creuses ou pas.

De plus ce n'est pas la moitié de la population qui peut charger à domicile c'est 75% de la population ! J'habite au second étage d'un collectif et je charge ma voiture sur une prise ordinaire dans mon box au sous-sol de l'immeuble.

Par ailleurs, le seul type de véhicule qui ne soit réellement utilisable que par ceux qui peuvent recharger à domicile, sont les EREV et les PHEV car ils doivent être rechargés tous les jours en raison de leur faible autonomie électrique et ce serait vraiment contraignant de devoir passer tous les jours charger sur une borne du super marché du coin avant de rentrer à la maison.

Je connais plusieurs personnes dans mon collectif qui n'ont pas de box dans le sous sol mais une place de parking en plein air dans la cour de l'immeuble et cela ne les empèche pas de rouler VE

Par

En réponse à 360Magnum

Va te faire soigner à l'hospice.

   

Ce sont vos arguments basés sur une objectivité scientifique ?

Je crainds que vous ne soyez tres atteint mon petit.... vous ne pourrez plus aller tres loin.

Par

En réponse à GY201

Dans tous les cas, une production industrielle ne peut se satisfaire des sources intermittentes d'électricité. A chaque fois qu'un projet d'industrie lourde (c'en est un) s'installe, il regarde la fourniture d'énergie. L'idée de stockage de l'électricité n'a pas de sens, ça ne rentabilise pas une installation à fonctionnement intermittent.

   

Le plus gros de vos investissements, l'automobile, passe 95% de son temps à l'arrêt ! Vous êtes ûr de vos raisonnements ?

Par

En réponse à SR-Narbonne

Il n'y a aucun problème de l'aléatoire puisque les renouvelables variables sont déjà plus pilotables que le nucléaire et c'est même grace aux renouvelables que nous avons assez d'électricité et que nous pouvons même être les champions de l'exportation .... Mais il ne suffit pas d'affirmer, il faut prouver, alors....prouvons :

A titre d’exemple, je vous propose d’analyser ce qui s’est passé le 3 avril dernier entre 12h et 16h Comme on peut le voir sur la courbe d’exportation de :

https://www.rte-france.com/eco2mix/les-echanges-commerciaux-aux-frontieres#

Nos voisins anglais et espagnol chutent leur demande d’importation de façon drastique d’une amplitude totale de 3 GW et en même temps nous décidons d’importer 2 GW d’Allemagne dont le prix spot a chuté jusqu’à atteindre le prix négatif de 8 € le MWh (il était prévu une importation de 3 GW la veille), ce qui fait un surcroit de puissance de 5 GW propre à effondrer le réseau. Aussitôt, RTE coupe 2,5 GW d’éolien et autant de solaire en moins de 15 minutes, le réseau est stabilisé. Mais à 16 heures l’Angleterre augment son importation de 2 GW et simultanément nous cessons d’importer depuis l’Allemagne, il nous faut donc fournir 5,5 GW depuis nos propres ressources pour rétablir l’équilibre du réseau. En moins de 15 minutes encore, RTE reconnecte pour 2,5GW de parcs éolien et pour 3 GW de solaire, pas de blackout encore pour cette fois.

On voit d’ailleurs facilement les événements déclencheurs d’instabilités du à l’exportation erratique sous la ligne zéro des courbes de productions par filières et les corrections apportées par RTE avec un délai de réaction de quelques minutes sur les courbes représentatives de l’éolien et du solaire. Durant ces manœuvres on peut vois la constance du nucléaire qui ne varie pas durant ces 4 heures. Le renouvelable variable se montre plus souple que le nucléaire pour le suivi de charge. En fait cette situation se produit presque tous les jours depuis le 30 mars.

   

Le 18/04, dans la même journée on a cumulé 3 périodes où on avait besoin d'énergie carbonée et 1 gros écrêtement d'ENR.

Le tout malgré un pilotage du nucléaire et des barrages, et même des périodes de pompage dans les STEP.

Les pics de consommation hivernaux (destinés à s'amplifier avec l'électrification du chauffage) sont la nuit pendant les périodes où les ENR produisent le moins en 24h même avec un hypothétique stockage suffisant.

Hier on a eu un pilotage violent de nucléaire, soit une baisse de production plus rapide que celle habituelle de la production de chaleur hors arrêts d'urgence. Le pic de remontée en puissance montre bien qu'il ne s'agissait pas d'arrêt d'urgence mais probablement seulement d'un by-pass de vapeur à côté des turbines.

En résumé on est déjà totalement à l'ouest en capacité de stockage malgré une minorité d'ENR non-pilotables.

Le solaire et l'éolien sont pilotables à la baisse en cas d'urgence et en pure perte financière. Utilisés souvent comme ça, le coût n'a plus rien à voir avec l'énergie bon marché si souvent vantée.

Le nucléaire aussi, mais il est au moins disponible à la demande et pas moins en hiver, même un peu plus en organisant la maintenance à d'autres périodes.

Par

En réponse à gordini12

Je me fous de mon cas personnel. c'est juste la stupidité des propos .

L'électricité, tu la cueille, sur les arbres ?

Quels sont les rendements des moyens de production électriques ?

Avant d'écrire on réfléchit.

   

Le rendement des moyens de production électrique n'est pas la vraie question. Pour une centrale thermique le rendement est celui d'un moteur thermique. Pour le nucléaire on calcule comment, par rapport à l'équivalence masse-énergie ? Et pour l'hydraulique, l'éolien, le solaire ? L'important est plutôt la diversité des appros primaires, leur disponibilité et leur impact environnemental. C'est ensuite, dans l'utilisation qui est faite que la question du rendement devient critique.

Par

En réponse à manu.lille

Le problème c'est le CO2 fossile :

si vous avez coupé, à la main, un arbre cet hiver, l'hiver prochain vous pourrez le bruler => CO2 dans l'atmosphère

Mais comme l'arbre pour pousser a aspiré du CO2 atmosphérique, il n'est pas important que vous ayez envoyé du CO2 dans l'atmosphère.

Le pétrole, ce sont des végétaux, et des dinosaures qui ont plusieurs millions d'années, donc il ne peut y avoir de compensation, sauf à aspirer le CO2, et à le transformer en carburant, qui redeviendra du CO2 qui sera aspiré ...

L'idée c'est de récupérer une partie du CO2 largué dans l'atmosphère soit pour le réutiliser en carburants, soit pour l'enterrer et ainsi diminuer la présence de CO2 fossile aérien.

   

Le pétrole et les dinosaures...lol.

Ce sont des végétaux engloutis il y a des millions d'années.

Les dinosaures c'est pour le folklore...

Par

En réponse à SR-Narbonne

Il n'y a aucun problème de l'aléatoire puisque les renouvelables variables sont déjà plus pilotables que le nucléaire et c'est même grace aux renouvelables que nous avons assez d'électricité et que nous pouvons même être les champions de l'exportation .... Mais il ne suffit pas d'affirmer, il faut prouver, alors....prouvons :

A titre d’exemple, je vous propose d’analyser ce qui s’est passé le 3 avril dernier entre 12h et 16h Comme on peut le voir sur la courbe d’exportation de :

https://www.rte-france.com/eco2mix/les-echanges-commerciaux-aux-frontieres#

Nos voisins anglais et espagnol chutent leur demande d’importation de façon drastique d’une amplitude totale de 3 GW et en même temps nous décidons d’importer 2 GW d’Allemagne dont le prix spot a chuté jusqu’à atteindre le prix négatif de 8 € le MWh (il était prévu une importation de 3 GW la veille), ce qui fait un surcroit de puissance de 5 GW propre à effondrer le réseau. Aussitôt, RTE coupe 2,5 GW d’éolien et autant de solaire en moins de 15 minutes, le réseau est stabilisé. Mais à 16 heures l’Angleterre augment son importation de 2 GW et simultanément nous cessons d’importer depuis l’Allemagne, il nous faut donc fournir 5,5 GW depuis nos propres ressources pour rétablir l’équilibre du réseau. En moins de 15 minutes encore, RTE reconnecte pour 2,5GW de parcs éolien et pour 3 GW de solaire, pas de blackout encore pour cette fois.

On voit d’ailleurs facilement les événements déclencheurs d’instabilités du à l’exportation erratique sous la ligne zéro des courbes de productions par filières et les corrections apportées par RTE avec un délai de réaction de quelques minutes sur les courbes représentatives de l’éolien et du solaire. Durant ces manœuvres on peut vois la constance du nucléaire qui ne varie pas durant ces 4 heures. Le renouvelable variable se montre plus souple que le nucléaire pour le suivi de charge. En fait cette situation se produit presque tous les jours depuis le 30 mars.

   

Vous rendez- oui compte de la stupidité de vos propos ?

Même les plus acharnés des intégristes n'osent pas écrire de telles âneries.

L'éolien serait pilotage parce que début avril....lol.

Et si il n'y a pas de vent....vous pilotez quoi gros malin?

Et la nuit vous le pilotez votre solaire?

Si EDF peut couper ou remettre dans le circuit de l'éolien c'est uniquement parce qu'il y a ce jour là du vent....et ça c'est pas tous les jours.

Vos histoires de GW entre 14 et 16h c'est juste de la pisse de chat.

Une énergie pilotable ce n'est pas un truc qui dépend de la météo. Sauf si vous venez nous dire que l'on peut contrôler la météo.

Pas plus que cela ne soit dépendre de l'ensoleillement.

Les ENR outre leur coût fa-ra-mi-neux ne sont que des systèmes d'appoint qui peuvent occasionnellement faire l'affaire.

Mais pour obtenir une dose massive d'énergie et sur demande ça ne vaut pas peanut.

Et ce n'est pas un péquin même pas moyen sur Caradisiac quivy changera quoi que ce soit.

Par

En réponse à anneaux nîmes.

Vous rendez- oui compte de la stupidité de vos propos ?

Même les plus acharnés des intégristes n'osent pas écrire de telles âneries.

L'éolien serait pilotage parce que début avril....lol.

Et si il n'y a pas de vent....vous pilotez quoi gros malin?

Et la nuit vous le pilotez votre solaire?

Si EDF peut couper ou remettre dans le circuit de l'éolien c'est uniquement parce qu'il y a ce jour là du vent....et ça c'est pas tous les jours.

Vos histoires de GW entre 14 et 16h c'est juste de la pisse de chat.

Une énergie pilotable ce n'est pas un truc qui dépend de la météo. Sauf si vous venez nous dire que l'on peut contrôler la météo.

Pas plus que cela ne soit dépendre de l'ensoleillement.

Les ENR outre leur coût fa-ra-mi-neux ne sont que des systèmes d'appoint qui peuvent occasionnellement faire l'affaire.

Mais pour obtenir une dose massive d'énergie et sur demande ça ne vaut pas peanut.

Et ce n'est pas un péquin même pas moyen sur Caradisiac quivy changera quoi que ce soit.

   

Oui mais la tu as affaire, à une pointure de la nullité !

Ce qui sauve son cas, c'est que d'autres n'ont pas encore compris ce qu'était aléatoire.

Que le meilleur complément des ENR, c'est le gaz que mettre le nucléaire a mi régime, c'est pareil que mettre le brûleur à fond sous la casserole et l'éloigner de 20 cm du brûleur.

 

SPONSORISE

Toute l'actualité

Essais et comparatifs