Claude Barreau nous présentait il y a peu, dans un édito le lancement d'une nouvelle rubrique : il y a 10 ans sur Caradisiac. Cette introduction et ce premier volet nous avaient redirigé vers les pages les plus anciennes, remontant au mois de septembre de l'an 2000 et reprises dans la newsletter n°1 où il s'agissait de la Peugeot 206, publiée dans la section occasion du mois. Aujourd'hui nous continuons d'explorer septembre 2000 en faisant un clin d'oeil à un nouveau modèle qui venait d'arriver sur le marché de l'occasion, la Smart City. Les premiers modèles de particuliers engendraient rapidement des reventes à des prix élevés. Les sociétés de location longue durée s'y intéressaient également. Deux ans après son début de carrière, elle se négociait à partir de 35 000 francs de l'époque. La motorisation diesel arrivait un an après son lancement commercial. Une nouvelle marque automobile naissait. Le lancement du premier modèle attirait la sympathie par son originalité, son style branché et ses 2m50 de longueur. Au chiffre de son gabarit, vous avez fatalement repéré que cette arme absolue pour la ville était une Smart. Nous intitulions le titre de cet essai : Smart City Coupé : la toute p'tite occase.Séduit par ce nouveau concept donnant quelques libertés de conduite et de stationnement dans la jungle urbaine, Caradisiac relevait un agrément de conduite décevant. Dans le chapitre des déceptions, ses suspensions trop fermes et sa boîte de vitesse incertaine était également mentionnées. Nous évoquions heureusement une position de conduite agréable, une vivacité surprenante et une motorisation à la sonorité rauque particulièrement plaisante. Disponible à ses débuts dans une seule cylindrée mais avec deux puissances bien distinctes, le choix de Caradisiac se portait vers la version de 55ch sous la finition Smart&Pulse. Lors d'accélérations appuyées, ses pneus aux faibles dimensions, son physique étroit et haut agissaient sur le train avant en déclenchant l' ESP (obligatoire en France sur les VN dès 2012). Les performances, de puissances confondues, permettaient à cette micro citadine un usage autoroutier à vitesse légale. Nous notions une présentation intérieure se démarquant des autres citadines avec l' emploi de différentes teintes mais avec des détails de finition en dessous des espérances tels les plastiques rayables engendrant un vieillissement prématuré.En terme de fiabilité, Caradisiac recommandait de surveiller la carrosserie pas assez protégée par les aléas de la ville tels l'absence de pare-chocs ou de baguettes latérales. Les ailes en matériaux composites étaient même sujets à mettre en mauvais état les pneus lors de l'arrivée de « voitures tamponneuses». La première génération de Smart faisait indéniablement penser à une voiturette mais son intérieur était sérieusement construit avec une bonne habitabilité compte tenu des dimensions extérieures. Depuis avril 2007, Smart vend sa seconde génération de mini citadine.Dix années après le lancement de la Smart I, Smart passe à l'électricité.