Quelles seront les nouveautés à voir sur le stand Smart au salon de Lyon ?
Smart profitera du salon de Lyon pour rappeler qu'il est passé du stade de constructeur de minicitadines à celui de spécialiste du SUV électrique depuis qu'il a été cédé, en partie, au groupe chinois Geely. Sa gamme de trois véhicules sera proposée à l'essai en marge de l'évènement.

Pour ceux qui auraient été enfermés dans un congélateur ces cinq dernières années (pour échapper à toutes les misères du monde peut-être ?), Smart n'est plus le constructeur de la petite citadine deux places qui l'a rendu célèbre, ni même de la ForFour qui avait donné naissance à l'hérétique Twingo 3 à moteur arrière… Car depuis 2019, date à laquelle Daimler-Benz a cédé 50 % de ses parts à Geely, la marque s'est spécialisée dans les SUV électriques dérivés de modèles Volvo, la marque suédoise appartenant au même conglomérat automobile chinois.
Le cru 2025 du salon de Lyon est l'occasion de rappeler ce changement de cap aux automobilistes européens, notamment ceux qui cherchent des véhicules zéro émission de toutes tailles. Quatre voitures seront disponibles à l'essai en marge de l'évènement : #1, #3, et deux #5.
Une gamme de 3 véhicules compétitifs…
Encore modeste, la gamme sera intégralement représentée sur son stand. Elle débute avec le #1 (prononcez Hashtag) : un modèle "citadin" de 4,27 m de long, cousin du Volvo EX30 et concurrent du Peugeot e2008, doté en version de base d'un unique moteur arrière de 272 ch et d'une batterie de 47 kWh nets (à partir de 35 815 €). Ceux qui ont besoin de faire plus de route pourront choisir une plus grosse batterie de 62 kWh utiles, cette dernière donnant accès à deuxième moteur qui porte la puissance maxi à 368 ch, voire 428 ch pour la déclinaison Brabus. Un SUV performant, bien équipé, sérieusement fini et pas trop coûteux malgré l'absence de bonus, mais aux coffres petits (313 dm3 derrière et 15 dm3 pour le "frunk").

Plus imposant avec ses 4,40 m de long, donc logiquement concurrent du Peugeot e3008 ou du Renault Scenic E-Tech, le #3 propose les mêmes capacités de batteries que son petit frère, la plus modeste de 47 kWh nets étant systématiquement associée à la version monomoteur de 272 ch (à partir de 39 315 €). La pile de 62 kWh quant à elle, donne le choix entre la version propulsion et une bimoteur 4x4, forcément Brabus, donc de 428 ch. Une voiture habitable, bien présentée, performante mais aux autonomies justes et aux capacités de chargement limitées.

Lancé plus récemment, le #5 est le modèle familial de la gamme avec ses 4,71 m d'un pare-chocs à l'autre qui lui permettent d'affronter les Tesla Model Y, le BMW iX3 ou encore le Skoda Enyaq. Un SUV qui en met plein la vue à bord avec une instrumentation de 10,25'' doublée d’un affichage tête haute 25,6'', et deux écrans OLED de 13'' dont un pour le passager (option). Par ailleurs, tout le monde profite d'un bel espace au niveau des jambes et d'un volume de chargement généreux pouvant atteindre 630 dm3 sur la version deux roues motrices.
Ici, les batteries permettent enfin d'envisager de longs trajets, avec 76 kWh brut au minimum (à partir de 46 600 € et 340 ch), et jusqu'à 100 kWh bruts pour les modèles plus puissants allant de 363 ch en deux roues motrices à 587 ch en bimoteurs 4WD voire… 646 ch pour la Brabus. D'autant plus que l'accumulateur le plus gros (à partir de 51 600 €) accepte, grâce à une tension de 800V, une puissance de charge en courant continu de 400 kW pour ces ravitaillements de 10 à 80 % en moins de 20 mn.

Le SUV familial #5 : à partir de 46 600 €, et jusqu'à 61 600 € pour le Brabus.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération