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Combien sommes-nous à nous filmer ou à prendre des selfies au volant ?

Dans Pratique / Sécurité

Julien Bertaux , mis à jour

La nouvelle génération utilise de plus en plus leur smartphone, c’est un fait. Seulement, son utilisation au volant est inquiétante, notamment lorsque c’est pour se filmer ou prendre des selfies.

Combien sommes-nous à nous filmer ou à prendre des selfies au volant ?

Le dernier baromètre des addictions Ipsos/Macif (*) dresse tous les ans un état des lieux du comportement des Français, par addictions, notamment au volant. Ce qui interpelle dernièrement est le comportement des jeunes de 16 à 30 ans qui « continuent de se déplacer quotidiennement en consultant leur smartphone. Dépendance aux écrans et immédiateté de la réponse prévalent clairement cette année sur leur sécurité sur la voie publique ».

En effet, plus d’un tiers des jeunes utilisateurs de deux-roues (30 %), trottinettes (35 %) et vélos (32 %) se sont déjà filmés ou fait des selfies en conduisant. Concernant les automobilistes, ce chiffre est peut-être moins important, mais atteint tout de même 21 %, soit un conducteur sur cinq.

Autre chiffre inquiétant, 65 % ont déjà participé à des réunions téléphoniques pour le travail, regardé des films, joué à des jeux ou consulté les réseaux en roulant, que ce soit en voiture, à moto ou à vélo.

Un accident pour réagir ?

On croit marcher sur la tête lorsque l’étude nous apprend que trois jeunes sur quatre sont conscients du danger que cela représente pour eux-mêmes et les autres. Pourtant, 27 % d’entre eux avouent ne pas pouvoir résister aux notifications et 30 % se sentent en capacité de réaliser plusieurs tâches en même temps. Ces chiffres démontrent bien l’addiction que l’on a pour son smartphone.

Encore une preuve de ce besoin irrépressible, 28 % des jeunes indiquent regarder des films ou des séries par impatience car cela ne peut pas attendre.

Toutefois, 7 jeunes sur dix déclarent qu'ils cesseraient d’utiliser leur smartphone si eux ou un de leurs proches étaient victimes d’un accident de la route en raison de son utilisation, ou si le responsable de l’accident utilisait un téléphone. Comme souvent, c’est face à des situations critiques, voire fatales, que l’on prend véritablement conscience des risques…

Pour rappel, l'utilisation d'un téléphone tenu en main en conduisant est sanctionnée d'une amende de 135 € et d'un retrait de trois points sur le permis de conduire, voire davantage en cas d'infraction.

(*) Étude réalisée en ligne du 2 au 17 mai 2024 auprès de 3 500 personnes âgées de 16 à 30 ans, constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de cette tranche d’âge (en termes de genre, d’âge, de CSP et de régions).

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