Carlos Ghosn : son salaire en question lors de la présidentielle
Le salaire de Carlos Ghosn, patron d’un groupe Renault-Nissan auquel s’est joint Mitsubishi est promis à un retour en force sur la scène de l’actualité. L’intéressé lui-même s’y attend et son pronostic s’annonce d’autant plus juste que la question arrivera sans doute entre les deux tours de l’élection présidentielle.

Carlos Ghosn sera-t-il un des arbitres d’une élection présidentielle française qui s’annonce aussi tendue qu’indécise ? L’homme le pense et l’a confié à Reuters. La question polémique de son salaire devrait en effet revenir sous les projecteurs lors d’une assemblée générale de Renault qui tombe habituellement fin avril. On rappellera que sa rémunération pour l'année précédente de l’ordre de 7,2 millions d'euros a déjà fait l'objet d'un débat houleux après son rejet par l'AG des actionnaires en 2016.
Le PDG de Renault a déclaré s'attendre à ce que l'État français, 1er actionnaire du constructeur automobile, s'oppose à son niveau de salaire en 2017. Carlos Ghosn a été en 2015 le troisième patron le mieux payé en France, avec un salaire de 15,6 millions d'euros si l'on ajoute également la rémunération qu'il touche chez Nissan.
Par ailleurs, il existe à présent une loi Sapin sur la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique, qui rend le vote des actionnaires sur la rémunération des dirigeants contraignant. Auparavant, le vote n'était que consultatif. On se souviendra que la rémunération de Carlos Ghosn avait provoqué un tollé politique, syndical, jusqu’à conduire l’organisation patronale Medef à demander à Renault de revoir sa politique de rémunération.
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