BMW doit gérer un gros rappel qui lui porte préjudice en Bourse
Julien Bertaux , mis à jour
La marque allemande est confrontée à un rappel de taille puisqu’il concerne 1,5 million de véhicules. Depuis cette annonce, son titre en Bourse a perdu 8 %.
BMW doit faire face à un rappel de grande ampleur qui touche des véhicules livrés ou tout juste sortis des chaînes. (Crédit photo : MaxPPP)
Rien n’est jamais acquis, surtout à la Bourse. BMW le constate aujourd’hui puisque son titre a brusquement chuté ce midi. Ce résultat résulte d’un communiqué indiquant que Bmw est contraint « d’ajuster ses prévisions pour l’exercice 2024. »
En effet, le constructeur a gelé les livraisons de ses modèles à cause d’un souci technique « lié à son système de freinage intégré produit par un fournisseur ». Les signaux envoyés par le boîtier du système de freinage peuvent être perturbés, ce qui peut conduire à une défaillance du servofrein, des assistances au freinage ou encore de l'ABS et de l'ESP. BMW indique un chiffre pour le moins impressionnant avec 1,5 million d’exemplaires concernés. En France, un peu plus de 16 000 unités doivent être modifiées.
Ce chiffre concerne la production mondiale et n'épargne pas les autres marques du groupe Rolls-Royce et Mini. Voici les modèles rappelés ou qui profiteront des modifications avant la livraison :
- BMW Série 2 Active Tourer
- BMW X1
- BMW X2
- BMW XM
- BMW X5/X5 M
- BMW X6/X6 M
- BMW X7
- BMW Série 5 berline et Touring
- BMW Série 7
- Rolls-Royce Spectre
- Mini Cooper (thermique et électrique)
- Mini Countryman
Bis repetita
Suite à cette annonce, la réaction de la Bourse ne s’est pas fait attendre. Le titre est passé de 76,32 € à 70,76 € en quelques heures. De plus, BMW table désormais sur une marge de 6 %, contre 8 à 10 %, une baisse de rendement qui ne va pas dans le sens de ses actionnaires.
Ce rappel de grande ampleur fait suite à un récent rappel qui se chiffre aussi en million. Depuis fin août, la firme convoque à l’atelier pas moins de 1 360 000 exemplaires pour des soucis d’airbag. L’équipementier en cause est bien connu, Takata, celui-là même qui pose actuellement des soucis chez Citroën.
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