Blanquefort : Ford refuse l'offre de reprise de l'usine et annonce un plan social
Ford vient de dire non au repreneur potentiel du site de Blanquefort (Gironde) et préfère proposer un plan social. Plus de 800 salariés sont concernés.
Ford a décidé de ne pas donner suite à l'offre de reprise de son site de Blanquefort, située en Gironde. L'offre venait de Punch Powerglide, une société spécialisée dans la fabrication de boîtes de vitesses automatiques. Celle-ci devait permettre de sauver 400 emplois sur les 850 que compte encore l'usine.
L'offre avait été approuvée cette semaine par les syndicats, qui avaient notamment accepté un gel des salaires pour les trois prochaines années. Bruno Le Maire, Ministre de l'Économie, avait appelé le constructeur américain à accepter. L'État, la région Nouvelle-Aquitaine et la métropole de Bordeaux devaient apporter un soutien financier de 15 millions d'euros à ce projet.
Ford a donc dit non. Le constructeur juge que "le plan proposé par le repreneur potentiel présente des risques significatifs". Il préfère donc un vaste plan social à un projet de reprise : "Nous ne croyons pas que les plans de l'acquéreur potentiel offrent le niveau de sécurité et de protection, ou limitent le risque de possibles pertes d'emploi futures, que nous souhaitons pour les salariés".
Ford souhaite mettre fin à la production à Blanquefort en août 2019. Il a présenté "un plan social complet qui comprend notamment un congé de reclassement d'une durée étendue à compter d'octobre 2019". La marque précise qu'il n'y aura aucun départ contraint jusqu'à septembre 2019. C'est évidemment une douche glacée pour les employés, mais aussi les collectivités qui se sont engagées pour sauver l'usine, d'autant que 1 500 emplois indirects dépendent de cette usine.
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