La future arme de destruction massive que le premier constructeur mondial va lancer sur les prochains Grand Prix du Moto GP a eu droit, déjà, à sa présentation officielle. Sa fiche technique est connue, mais, jamais, elle n'a été montrée ainsi. Soit toute nue, sans ses atours.
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Du 28 au 30 novembre, à Jerez, se déroulera la dernière représentation de l'année des Moto GP. Avec des machines qui annoncent un futur déjà bien avancé puisque les écuries feront pour la plupart rouler les 800 qui seront les stars de la saison 2007. Seules une M1 et une GP6 seront de la partie, témoins d'une page définitivement tournée.
Jeu et set et match pour Gabor Talmacsi au final de ces trois jours d'essai à Jerez. Le Hongrois, quasiment imposé par Aprilia au sein de la colonie espagnole d'Aspar Martinez, n'a pas caché ses ambitions pour 2007. Il veut être le successeur de Bautista.
Comme le premier jour, Aoyama a conclu la journée des tests de Jerez en haut de la feuille des temps. Avec un 1'42 8 en guise de message fort à la concurrence Aprilia, puisque ce chrono égale le record de la piste établi par Pedrosa en 2005.
A peine arrivé, Gabor Talmacsi met le feu dans la maison Aprilia. Reste à savoir jusqu'à quand la conjoncture amusera les espagnols dans un team espagnol. Mais Aprilia a voulu le Hongrois à la longue expérience Malaguti, KTM et Honda. Au vu des chronos de ces essais, on peut dire jusque là que le blason de Noale a bien vu.
La chasse au chrono du jour a été remportée cette fois par une Aprilia, celle de De Angelis, qui se rassure d'une journée d'hier mitigée. Le San Marinais s'était en effet fait dominer par son nouvel équipier, fraîchement débarqué dans la discipline et tout juste auréolé de son titre mondial en 125, Bautista.
Le monde de la course est impitoyable. On a beau être à la tête d'une structure qui, avec ses Honda louées à l'usine, on a été la meilleure chance du blason ailé pendant de nombreux Championnats du Monde, devançant même plus souvent qu'à son tour le HRC, dont quatre victoires en 2006, on en est pas moins condamné à remettre cent fois sur le métier son ouvrage.
Harald Eckl renvoyé à ses chères études pour manque de résultats, l'aventure Kawasaki prend une nouvelle tournure en même temps que le blason d'Akashi essaie de négocier au mieux le virage du 800 cm3. Le Ninja a ainsi un nouveau maître, nippon celui là, et proche de l'usine.
Il faut espérer qu'Olivier Jacque ait une joie communicative du côté des ingénieurs d'Akashi, puisqu'il ne tarit pas d'éloges sur la nouvelle 800 des verts. Et ce malgré qu'il n'ait pu en bénéficier que vingt cinq tours sur un seul des trois jours de test organisés à Sepang.
Les situations ne sont pas encore tout à fait figées en mondial 125, si bien que les essais de la catégorie prennent une tournure de grand oral pour qui y participe. Soit pour marquer son nouveau territoire, soit pour aller négocier sa place dans le paddock.