Il a lancé un genre, celui du 4 X 4 intermédiaire en taille et plutôt bien habillé. Et par ailleurs doté d'aptitudes routières tout à fait bien venues. Son succès a été intense, surtout en 3 portes, malgré une évidente maigreur de l'habitabilité. Aujourd'hui, il reste recherché, et les générations qui ont suivi, sans le démoder vraiment, lui ont même permis de maintenir des cours assez haut car elles-mêmes augmentaient fortement de tarif à chaque nouvelle mouture. Si le modèle vous apparaît tentant, l'achat est donc possible mais ne quittez pas de l'esprit que l'âge est tout de même bien là et qu'il ne faut pas dépenser aveuglément des milliers d'euros pour un exemplaire trop ancien, malgré la bonne réputation de la marque en matière de tout-terrain.
Cette Avensis deuxième du nom a pris avec plus de conviction la suite de la première génération. Son physique est devenu enfin plus affirmé et, de fait, elle séduit un plus large public. Pour autant, elle ne présente rien d'exceptionnel, mais son homogénéité, jointe à son absence de défauts flagrants, en font une offre cohérente sur le marché. En règle générale, l'affaire n'est pas mauvaise mais votre enthousiasme sera rarement déchaîné à la conduite de ce modèle somme toute assez classique.
Cette première génération d'Avensis prenait la relève de berlines assez pâlottes et avait clairement pour but d'affirmer la marque Toyota dans cette catégorie du marché. Si la volonté commerciale était bien là, et si l'aspect de cette nouvelle venue tranchait avec le fade de ses devancières, l'Avensis première génération n'atteignait cependant pas des sommets de séduction. Aujourd'hui, elle est assez souvent présente dans les petites annonces. Mais ne vous laissez pas abuser par la réputation de qualité souvent attachée à la marque Toyota : en qualité de finition par exemple, ce modèle est non seulement très banal mais surtout franchement distancé par tout ce qui se faisait, ou presque, à l'époque chez la concurrence.
Toyota Yaris
14
Elle s'est taillée une jolie petite réputation, avec sa face avant assez originale et plutôt expressive. Loin de toute innovation technologique, elle mise avant tout sur son physique pour convaincre, et plaît surtout en ville. Elle a cédé la place à sa remplaçante plus grande et plus ambitieuse mais se trouve dans une large gamme de prix sur le marché. Sa fabrication en partie française à partir de 2001 lui a valu un regain de notoriété. Mais ce n'est pas un modèle brillant par le modernisme de sa conception.
Mini
22
Elle a réussi un succès fracassant sur le marché. Partie d'une simple réplique – agrandie – de son illustre aînée britannique née en 1959, elle a su offrir au regard un visage sympathique et attrayant qui a provoqué l'adhésion quasi unanime du publique. Et elle est devenu un petit objet roulant très snob, très convoité, souvent paré de décorations qui rendent chaque exemplaire plus ou moins unique. Un succès sur toute la ligne, qui impose en occasion des prix particulièrement élevés, et que n'a égratigné que quelques soucis de jeunesse largement reconnus et corrigés depuis.
C'est décidément une période bien riche en rappels pour Fiat. Après les problèmes de tuyaux sur de nombreux modèles, après les soucis de jeunesse de la nouvelle 500, voici que c'est l'Idea qui doit retourner dans les ateliers pour pallier à
Toujours très recherchée en occasion, cette berline statutaire continue, malgré son âge, à se négocier cher. Auréolée d'un prestige certain et d'une réputation de solidité à toute épreuve, elle s'avère particulièrement onéreuse en diesel. Réelle compensation : elle offre une grande endurance mécanique. Mais les incidents, notamment électroniques, ne sont pas rares. Et certaines versions peuvent manquer de fiabilité.
Opel Agila
15
Sœur strictement jumelle de l'actuelle version de Suzuki Wagon R, cette petite Opel, la moins chère de la gamme, apparaît comme une urbaine pratique pour se déplacer et pour faire les courses. Sa carrosserie haute avec son hayon quasi vertical est son atout le plus visible… et quasiment le seul. Car pour le reste, elle relève d'une conception fortement dépassée, ce qui pénalise totalement son confort et condamne son conducteur à ne ressentir aucun plaisir à son volant. Mais elle n'est pas très chère, ni à l'achat, ni à l'usage. Par rapport à la Suzuki dont elle dérive étroitement, une seule différence : les moteurs à essence sont ici tous des Opel, depuis le début de carrière.
Cette deuxième génération du petit roadster Mazda a abandonné ses phares inclinables mais reste craquante à souhait. Bien que refondue techniquement, elle offre au regard une ligne qui l'apparente encore de près à sa célèbre devancière mais progresse, de fait, dans tous les domaines. Notamment le comportement routier, l'équipement, et la présentation intérieure. C'est souvent un bon achat, et, la plupart du temps, les modèles proposés à la vente ont peu roulé.
Mazda 6
48
Cette berline de ligne effilée a marqué un renouveau de la marque, après quelques lourdes années durant lesquelles toute inventivité semblait s'être absentée. Cette berline – également proposée en break – s'affirme par une personnalité esthétique propre et par le plaisir de conduite qu'elle distille à son conducteur. Cela ne se monnaye pas à de tarifs prohibitifs. Mais il faut dire que la finition intérieure ne donne pas une image très valorisante de la voiture.
Dans la rubrique Guide fiabilité