
Les nouvelles « clean air zones » sont l’équivalent au Royaume-Uni de nos ZFE françaises. Mais contrairement à ces dernières, elles n’interdisent pas aux véhicules polluants de rentrer dans les centres-villes. Elles imposent juste de payer.
Les nouvelles « clean air zones » sont l’équivalent au Royaume-Uni de nos ZFE françaises. Mais contrairement à ces dernières, elles n’interdisent pas aux véhicules polluants de rentrer dans les centres-villes. Elles imposent juste de payer.
Il faut se rendre à l’évidence : malgré une image en berne et des ventes qui plongent, le diesel restera une valeur sûre du paysage automobile pour de nombreuses années encore, entravant au passage le déploiement des Zones à faibles émissions. Voici pourquoi.
Mis en place depuis le 1er janvier 2022, le malus au poids n’a concerné que près de 30 000 véhicules l’année dernière, principalement les modèles hybrides simples.
L’écologiste Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon, veut retarder de 2 ans l’interdiction de circulation des autos Crit’Air 2 dans sa ZFE. Les véhicules diesel auraient ainsi le droit d’y rouler jusqu’en 2028.
Les ventes d'hybrides rechargeables baissent en Europe, et même des constructeurs qui en vendent nous expliquent que cette technologie est moins vertueuse que l'hybride simple.
Selon des spécialistes interrogés par le site Reporterre, peu soupçonnable de prôner le tout auto, les zones à faibles émissions sont une mauvaise idée. En raison de la fracture sociale engendrée bein sûr, mais aussi, et surtout, car c'est une autre manière de faire perdurer la mauvaise habitude du recours à l'automobile, fut-elle électrique.
…beaucoup de travail reste à accomplir pour disposer d’un réseau de charge à la hauteur des ambitions, notamment sur long trajet.
Rendre les voitures plus propres, cela ne date pas d’hier. Au premier janvier 1993, presque toutes les voitures à essence vendues en Union Européenne ont dû s’équiper de catalyseurs, imposant le montage d’une injection. C’était la norme Euro I.
Depuis ce 1er janvier, tout nouveau conducteur qui choisit de covoiturer peut bénéficier d’une prime de 100 euros, voire de 200 euros. Une mesure issue du plan gouvernemental dédié au covoiturage présenté il y a quelques semaines. BlaBlaCar, l’un des opérateurs leaders du secteur, présent à la fois sur les trajets longue et courte distance, est typiquement en première ligne.
Alors qu’on se rapproche du moment où les automobilistes français seront automatiquement verbalisés en circulant dans une ZFE au volant d’un véhicule trop ancien, la perspective d’un emballement social du même genre que celui des gilets jaunes paraît crédible.
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