Ari Vatanen a partagé son expérience de la montée de Pikes Peak, commentant l’éventuelle participation d’Alain Prost à un tel projet.
S’il n’y a encore rien de fait entre Jean-Philippe Dayraut, Dacia et Alain Prost, un projet « Pikes Peak » existe bien. Ari Vatanen, qui connaît Alain Prost de longue date, reste l’un des hommes les mieux placés pour parler de cette mythique course de cote. En effet, le Finlandais est connu pour ses victoires, et surtout celle de Pikes Peak, immortalisée par une vidéo récompensée à de nombreuses reprises.
A l’éventualité d’une participation d’Alain Prost à cette course, Ari Vatanen se montre enthousiaste. « Pourquoi pas ?! J’aime quand les gens franchissent la frontière artificielle entre la F1 et les autres disciplines. Alain a fait beaucoup de bonne publicité pour le Trophée Andros : il a osé essayer, comme Kimi Räikkönen, qui a osé passer de la F1 au rallye, alors que ce n’est pas évident ! », explique-t-il« Ca fait beaucoup de bien car, dans la vie, les gens veulent trop catégoriser les autres. Tout ça, c’est dans la tête ! »
Toutefois, et non sans humour, Ari Vatanen tient à prévenir Alain Prost qu’il ne faudrait pas se lancer dans un tel projet sans un minimum de préparation en amont. « J’ai un mot d’avertissement : Alain a besoin d’un bon conseiller. Et, pour un prix raisonnable, je pourrais être un bon conseiller ! », dit-il avec beaucoup d’humour. « Ou, si Alain ne participe pas, je pourrais peut-être prendre sa place », rajoute-t-il, le sourire goguenard aux lèvres.
Ne minimisant pas la portée d’un tel projet, Ari Vatanen confie que Pikes Peak reste la course lui ayant apporté le plus de retombées. « Les gens m’en parlent tous les jours. C’est la course dont on me parle le plus, de loin, de très loin ! » Et, au sujet de cette célébrité, le Finlandais se souvient d’une anecdote rigolote : « Je rencontre une fois un groupe de Mexicains. Ils me demandent de poser pour une photo. Je me mets au milieu d’eux. »
« Avant de prendre la photo, ils me disent : ‘il faut que tu mettes la main comme ça’ », s’amuse-t-il, en plaçant sa main au dessus des yeux, comme pour cacher un soleil aveuglant, « car ils voulaient que l’on voit que c’était bien moi en montrant ensuite la photo ». C’est en effet cette image, tournée au cours de la montée de Pikes Peak, qui reste l’une des plus marquantes : Ari Vatanen, au volant de la 405 T16, tenant le volant d’une main et cachant le soleil rasant de l’autre.
Afin de montrer toute la démesure de la course de Pikes Peak, Ari Vatanen avec le plus célèbre des rallyes-raid. « Le Dakar, c’est un beau souvenir, c’est 13 000 km, c’est incroyable ! Et après, tu fais une course de 20 km seulement, sur 10 minutes, avec 600 chevaux sous le capot. C’est vraiment l’extrême inverse ! C’est comme si tu était capable de faire un marathon et, ensuite, un sprint de 100 mètres. Pikes Peak, c’est la performance pure. »
S’il proposait avec humour ses services en tant que conseiller d’Alain Prost, Ari Vatanen confie qu’il n’a en fait que peu de leçons à donner au Professeur. « Il faut être courageux mais surtout mémoriser le parcours par cœur. Le reste, il sait faire ! », conclut le Finlandais.
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