Si le Juke cible une clientèle urbaine, le diesel restera la motorisation la plus sollicitée. Etonnement, Nissan démarre son (unique) offre avec le dCi 110 ch. Un moteur polyvalent et éprouvé au sein de l’alliance. La version 85 ch, pourtant compétente, devrait être proposée ultérieurement. Comme son grand frère, le Juke sera disponible en deux transmissions. 4x2 et 4x4.

 L’offre essence composée du 1.6 atmo de 117 ch en entrée de gamme, inaugure une nouvelle génération de moteur : le 1.6 DIG-T. Un quatre cylindres suralimenté qui développe 190 ch. Un niveau de puissance surprenant pour ce genre de véhicule. Ce moteur haut de gamme pourtant généreux nous a semblé sous-exploité avec la boite automatique CVT, toujours déplaisante à l’usage. C’est justement ici que l’on apprécie le dynamic control et son mode Sport. Ce dernier qui agit sur l’injection et l’assistance de la direction apporte un dynamisme supplémentaire. Le Juke n’en devient pas une GTI pour autant, mais les sensations procurées collent d’avantages aux lignes qu’il suggère. La transmission intégrale 4X4 All-Mode est réservée à cette motorisation. Un bon point pour la tenue de route, pas pour le poids (1425 kg). Encore moins pour le prix (26 040 €). Préférez donc la version 1.6 DIG-T 190 ch  4x2/BVM, plus adaptée à une conduite « sportive ».  

L'efficacité routière n’a rien à envier au segment supérieur. La transmission All Mode est dotée pour la première fois, d’un différentiel capable de répartir le couple entre l'essieu avant et arrière, mais aussi d'une roue à l'autre. Cela se traduit par une agilité renforcée et moins de contraintes en courbes. Campée sur des jantes de 17’’, le Juke reste solide sur ses appuies et très bien amorti, selon les versions. Le niveau de confort délivré par le train arrière multibras nous a semblé parfaitement calibré. Les versions 2 roues motrices devront se contenter d’une suspension arrière à essieu de torsion simple.

 Compte tenu de son gabarit réduit (plateforme de Clio), le Juke brille par son agilité. La ville est son élément. Le petit crossover se faufile, s’extirpe et se stationne en un tournemain. Le dessin spécifique de la partie arrière dégage une visibilité ¾ optimale. Idéal pour les créneaux.