Parmi les modèles Opel âgés de cinq ans environ, on peut trouver des versions recommandables. Mais en raison de la fiabilité à géométrie variable de la marque, il faut se monter très sélectif, d'autant que les prix en occasion ne tiennent pas toujours compte de cet élément dépréciatif. Première partie de notre dossier avec les essais suivants : Corsa 1.2, 16V, 1998, Tigra 1.6, 16V, 1998, Astra I 2.0, 16V, CDX, 1996.
Une fiabilité en progrès
La marque au Blitz (l'éclair dans un cercle) souffre d'un déficit d'image loin de la réputation flatteuse de Volkswagen. Jusqu'en 1998, trop rares étaient les modèles marquants, distillant un réel plaisir de conduite, une ligne à couper le souffle ou, plus prosaïquement, une économie d'usage étonnante. Pourtant, il y a bien eu quelques sursauts, avec une formidable Omega Lotus au début des années 90, mais à la fiabilité désastreuse, avec une très jolie Corsa, mais dont la tenue de route était bien en dessous des autres petites et aux motorisations bien inégales, avec des Vectra et Astra de la génération actuelle, qui furent les premières au monde équipées de Diesel à injection directe ET 16 soupapes, alléchantes mais à la fiabilité trop perfectible.
Opel remonte doucement la pente avec l'ingénieux monospace compact Zafira à 7 places, la Corsa de l'actuelle génération qui tient enfin le pavé, ou le jubilatoire Speedster, dérivé de la Lotus Élise.
Sur la décennie précédente, Opel se situe clairement derrière Peugeot, Citroën et Volkswagen, par exemple. Il apparaît que la marque a peu progressé sur cette période, contrairement à d'autres constructeurs généralistes comme Renault, Seat ou Fiat. Le taux de pannes entraînant une immobilisation n'est généralement pas catastrophique, loin de là, mais jette un certain discrédit. On notera le curieux manque de réactivité de la marque à apporter une solution à des faiblesses chroniques, sujets de pannes depuis de très nombreuses années, l'exemple le plus connu étant celui des pompes à eau - voire la pompe à huile sur moteur 16V en 1995/1996, mais là, la réaction a été prompte. Mauvaises séries et écarts en fabrication, surtout entre 1993 et 1998, ternissent le bilan. Cependant, pour la plupart des modèles, on note une fréquence de remplacement des pièces d'usure dans la moyenne. Néanmoins, le budget pâtit d'un prix préoccupant pour certains d'entre eux, pour des pièces à remplacer régulièrement et, surtout, pour des organes vitaux comme le moteur. Mais si un atelier de la marque, compétent et serviable, existe à proximité de votre domicile, pourquoi ne pas opter pour une Opel de seconde main, bien née et suivie régulièrement ?
Bien placées généralement en matière de prix/équipement et du côté de la finition intérieure, les Opel se sont bien vendues en France, surtout les Corsa et Astra qui abondent sur le marché de l'occasion. Frontera, Calibra et Omega sont un peu plus difficiles dénicher.
Lire aussi :
- Retrouvez la seconde partie de notre dossier sur les meilleures Opel d'occasion avec les essais suivants :
Zafira
Vectra II
Frontera
Omega.
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