Opel a voulu, avec cette seconde génération de Mériva, pousser plus loin encore les aspects fonctionnels et astucieux. Une position déjà affirmée avec force pour le premier Mériva, déclaré par la pub comme "100 % flexible".
Ainsi on retrouve à bord 4 grandes astuces ou innovations.
La principale d'entre elle est l'ouverture des portes arrière, antagoniste, baptisée "FlexDoors". Opel le rappelle lui-même, ce n'est pas à proprement parler une innovation. En effet, les portes arrière à ouverture antagoniste, appelées aussi "portes suicides" ne datent pas d'hier. Elles étaient présentes en nombre sur les véhicules d'avant guerre dans les années 20 et 30 et jusqu'au début des années 60. C'est en 1961 qu'elles furent interdites, pour des raisons de sécurité. Les serrures de l'époque et l'absence d'électronique pouvant prévenir le conducteur d'une défaillance ont eu raison d'elles. Du coup le Mériva 2 est le premier véhicule de grande série qui en sera à nouveau équipé. On oublie ici volontairement la Rolls-Royce Phantom, pas vraiment de la grande série, et les Mazda RX8 et Mini Clubman, pour lesquels il faut ouvrir la porte avant pour pouvoir ouvrir l'arrière.
Ici les portes avant et arrière sont indépendantes, s'ouvrent selon un angle peu commun de 84 degrés, ce qui ménage une grande accessibilité devant ou derrière. Le côté pratique est indéniable, passées les premières secondes pendant lesquelles on ne sait pas trop comment monter sur la banquette. Pour les parents, ce sera un plus. Plus besoin de faire le tour de la portière pour aller attacher ou détacher le bambin de son siège. Finies les contorsions dans les parkings. De plus les 2 portes ouvertes ménagent un espace de sécurité évitant ainsi que les enfants s'échappent, sans moyen de contrôle des adultes, sur la chaussée. Ces mêmes portières sont verrouillées automatiquement dès 4 km/h et une alerte prévient le conducteur de toute défaillance au tableau de bord. Ces portes représentent pour nous un vrai plus dans le segment.
Autre innovation, le système "FlexRail". Il s'agit d'un système de console centrale à éléments modulaires mobiles ou amovibles. Disponible en série sur ce qui sera le deuxième niveau de finition (probablement Cosmo), il se compose de deux rails situés entre les sièges avant. On y trouve un accoudoir que l'on peut bouger d'avant en arrière sur plusieurs position, et que l'on peut monter ou abaisser sur 2 niveaux, ou complètement retirer. En dessous, un plateau comprenant aussi un porte gobelet est lui aussi mobile ou amovible. Chacun peut donc choisir la place qu'il veut pour chaque élément. En série sur la version de base on retrouve juste un espace de rangement assez vaste et ouvert comprenant 2 porte-canette.
Viennent les astuces, reprises d'autres modèles ou de la première génération. Parlons d'abord du système "FlexSpace". Déjà existant sur la première génération de Mériva, il est ici repris et amélioré. Il permet toujours de moduler l'espace arrière. Le siège du milieu peut être rabattu, et les 2 places des côtés se centrer pour ménager plus d'espace au coude. Ils sont donc indépendants, coulissants, mais aussi rabattables pour donner un plancher plat dans le prolongement du coffre.
Finissons avec le "FlexFix". Un système découvert avec la Corsa actuelle, et repris par la toute nouvelle Astra. Il permet de fixer 2 vélos à l'arrière du véhicule, sur un support intégré au châssis, et qui se déploie sur demande par une tirette située dans le coffre. Une fois inutile, il se replie tout simplement dans le châssis. Simple et astucieux encore une fois.
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