Pour compléter l’offre de motorisations qui n’est composée aujourd’hui que de blocs essence (1.4i et 1.6 16 s), les chevrons ont opté pour un moteur bien connu puisqu’il s’agit d’un 1.4 HDi que l’on retrouve notamment sur la C2 et C3.
Particulièrement silencieux, le 1.4 est très agréable décapoté car il se fait totalement oublier, si ce n’est à froid où il est un peu plus présent, mais rien de catastrophique. En agglomération ou à allure modérée, le HDi 70 ch trouve dans ces conditions son terrain de prédilection et on en vient même à regretter que Citroën n’envisage pas pour l’instant d’y associer la boîte Sensodrive afin d’augmenter encore le plaisir de conduire.
Malheureusement le tableau s’assombrit quand on s’éloigne des villes. Sur autoroutes où à vitesse plus élevée, les 70 ch sont trop justes. Les 150 Nm de couple ne permettent pas d’avoir des reprises franches et la situation devient même franchement risquée lorsqu’on tente un dépassement. Les chiffres avancés par le constructeur n’incitent, en effet, pas à l’optimisme avec un 0 à 100 km/h abattu en 16 s. On est donc loin d’être décoiffé sans vouloir faire un mauvais jeu de mot. L’anticipation est par conséquent la règle d’or.
Rien à redire concernant la consommation. Le HDi est un moineau dans ce domaine. Pas plus de 6 litres au 100 km/h durant notre essai et en utilisation normale, tablez pour une consommation mixte d’environ 4,5 l. De quoi en faire la championne de la catégorie.
Dans ces conditions, on se demande vraiment pourquoi Citroën n’a pas équipé la Pluriel du HDi 92 ch qui aurait été plus adapté vu les 1189 kg. Pour se justifier, le constructeur évoque un prix de vente excessif. Une attention louable mais relativement frustrante en matière d’agrément de conduite.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération