Les constructeurs japonais qui travaillent sur ce domaine depuis de longues années ont décidé de privilégier la voie de l'hydrogène pour leurs futures autos électriques. Cette technologie à opposer à celle utilisant uniquement des packs de batteries rechargeables est jugée plus prometteuse car offrant plus d'autonomie ainsi qu'une recharge très rapide. Toutefois, les freins au développement sont nombreux avec par exemple les infrastructures de recharge qui n'existent pas, la question de la fabrication très polluante d'hydrogène qui reste posée, les risques d'explosion des réservoirs embarqués qui trottent toujours dans les têtes ou encore les coûts de production qui restent très élevés.


Toyota a développé la Mirai qui va être commercialisée le plus largement possible à partir de cette année et a pour cela déposé 5600 brevets. Ce sont ces brevets protégeant la technologie Toyota dans le domaine de la pile à combustible que la marque a choisi de « donner » aux constructeurs intéressés, et ce jusqu'en 2020. En ne réclamant aucune royaltie sur l'utilisation de ses technologies, Toyota espère rallier à sa cause (mais aussi celle de Honda) d'autres constructeurs en jouant sur la corde sensible des coûts de conception. Éviter cet immense investissement en études de Recherche et Développement sur la pile à combustible est certainement un atout qui pèsera au moment de faire son choix.


Il est désormais clair qu'après s'être rapproché un temps de Tesla, Toyota a choisi une autre voie, opposée.