La C4 Cactus sera vendue avec deux diesels (e-HDi 92 ch et BlueHDi 100 ch) et un moteur essence - 1.2 PureTech – décliné en 3 niveaux de puissance : 75, 82 et 110 ch. Deux transmissions seront disponibles : manuelle à 5 rapports et automatique à 6 rapports (ETG) qui se dispensera d’un levier traditionnel pour être activée trois boutons sur la console (D, N et R).
Pour ce premier galop d’essai, nous avons testé la version essence la plus puissante. Ce 1.2 est un trois cylindres dont les vibrations sont plutôt bien contenues même si elles sont légèrement présentes au ralenti. La sonorité typique des 3 cylindres n’est pas trop entêtante. À l’usage, ce moteur se révèle plaisant avec du punch dans les bas régimes. 205 Nm, ce n’est pas énorme. Les reprises et les accélérations sont correctes sans être très énergiques. C’est donc là que l’on félicite Citroën d’avoir élaboré une voiture légère. Qu’en aurait-il été autrement ? Les moteurs diesels avec leur couple de 230 et 254 Nm devraient donner un dynamisme certain à cette Cactus. Bon point aussi concernant la consommation avec une moyenne relevée sur notre essai d’environ 6 l/100 km.
Le poids contenu est d’ailleurs l’une des principales qualités de cette Cactus dont la masse varie, suivant les versions, entre 965 et 1 020 kg. À titre de comparaison, c’est 200 kg de moins que la C4 et un rapport poids/encombrement proche de celui d’une Citroën BX de 1983. C’est pour dire ! Néanmoins, cet allégement ne s’est pas fait au détriment du confort ou du comportement qui se révèlent probants. Ainsi, le premier se montre de bon niveau avec notamment des mouvements de caisse bien maîtrises malgré la garde au sol. Cette Cactus est nettement moins molle qu’une C4 par exemple, sans atteindre pourtant la sécheresse de certaines versions de DS4. L’amortissement nous est apparu pour sa part bien calibré. Toutefois, précisons que les routes des environs d’Amsterdam avec leur relief plat et droit ne sont pas le terrain de jeu le plus exigeant. On reprochera tout de même le manque de maintien des sièges. Conçu sur la même plate-forme que le 2008, la Cactus fait montre d’un comportement sans surprise avec une direction relativement précise mais c’est elle qui concentre également les plus vives critiques puisque le volant n’est réglable qu’en hauteur. Trouver une position optimale n’est donc pas évident et demande un peu de temps. Pour le reste, la tenue de route est grandement satisfaisante et même quand on augmente le rythme, la C4 Cactus ne se désunit pas mais, avouons-le quand même, une conduite dynamique est très loin de représenter la philosophie originelle de cette Cactus.
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